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L’alimentation d’un bébé est un sujet très délicat. Étant donné que son organisme est fragile, il importe de lui apporter la nourriture adéquate.
Quel lait ou quelle céréale convient à un âge donné de votre nourrisson ? Quels sont les produits à introduire progressivement ? À quelle période lui donner les petits pots ?
Afin de repérer le lait infantile qui lui est adapté, il convient de considérer trois principaux critères :
Le besoin en sel chez les bébés et les nourrissons est extrêmement minime. La quantité moyenne pour un lait premier âge devrai tourner aux alentours de 21mg/100ml.
Pour un lait premier âge, elle devrait osciller aux environs de 1.4g/100ml. Si trouver cette moyenne paraît impossible, préférer une teneur au-dessous de cette moyenne : 1.2g/100ml. Effectivement, il vaut mieux éviter l’excès de protéines. Cela pourrait influer sur la santé des reins, mais en plus accroître le risque d’obésité dans les prochaines années.
Le lait maternel est particulièrement riche en oméga 3 présent dans le DHA. En achetant un lait infantile, il est indispensable de vérifier cet apport. Cet élément permet en effet un bon développement du sens et du cerveau.
Lait premier âge, lait deuxième âge, lait de croissance, voilà toute une série d’appellations des laits infantiles. En effet, à chaque tranche correspond un lait bien déterminé.
Ainsi, le lait premier âge convient pour le nourrisson de 0 à 6 mois. Jusqu’à 1 an, on privilégiera plus le lait deuxième âge. Et à partir de 1 an, ce sera au tour du lait de croissance. En général, il n’existe pas de moment précis pour le changement d’un lait à un autre.
Le saviez-vous ?
La principale distinction entre ces divers types de laits infantiles, c’est la quantité en fer. À partir du sixième mois, un bébé a besoin de plus de fer. C’est pour cela qu’il convient d’adopter le lait proportionnel à cet âge-là. En plus, généralement à partir de 6 mois, le bébé commence à manger des aliments progressivement diversifiés.
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Certains pédiatres conseillent l’introduction de purées à petite quantité vers l’âge de 4 – 5 mois. Le lait devrait favoriser cette diversification alimentaire.
À un an, comme il a été dit, le bébé présente des besoins fortement augmentés en fer à cet âge-là : oscillant aux environs de 20 à 30 fois. Ce nutriment aide le nourrisson à avoir un bon développement psychomoteur. Il permet en outre de prévenir et de combattre les infections.
À cette même période, le bébé ressent en plus, des besoins importants en lipides. L’oméga 3 présent en forte teneur dans le lait de croissance peut répondre à ce besoin. Les vitamines A, D, et E essentiels à une bonne croissance du bébé sont également présents dans le lait de croissance et comportent moins de protéines.
Le lait bio, que l’on peut trouver également auprès des boutiques spécialisées comporte les mêmes composants. Ce qui le distingue des autres laits infantiles, c’est qu’il ne renferme aucun additif, sauf les antioxydants. Autrement dit, le lait bio ne comprend ni conservateur, ni colorant, ni arome artificiel.
Et comme chaque bébé a son propre état de santé et son propre organisme, les fabricants proposent le lait anti-régurgitations. Ce lait infantile renferme quasiment les mêmes apports nutritionnels dont le bébé a besoin afin de croître convenablement. Seulement, ce qui le caractérise, c’est qu’il est bien plus facile à digérer, grâce à sa composition se rapprochant le plus du lait maternel. En outre, il prévient la formation de ballonnements et convient spécialement aux nourrissons, âgés jusqu’à 7-8 mois.
Avant de donner du lait infantile à votre enfant, il faudrait demander l’avis d’un spécialiste, un médecin pédiatre par exemple. Ce lait spécifique se décline sous plusieurs facettes, à savoir, le lait hypoallergénique et anti colique. |
L’on mentionne également le lait infantile adapté aux bébés présentant une forte intolérance au lactose. À souligner en passant que le lait infantile ne peut être utilisé en tant qu’alimentation principale du bébé.
Mis à part le lait infantile, les céréales infantiles font également partie des aliments à donner aux bébés. Constituant les tout premiers aliments du bébé, elles servent de complément au lait infantile. Leur utilisation permet de faciliter davantage l’introduction des autres aliments pour diversifier ses aliments.
En général, les pédiatres conseillent leur introduction dès l’âge de 4 – 6 mois. Si le bébé éprouve un appétit plus intense, lui donner ces céréales satisfera ce besoin. Par ailleurs, cet aliment est riche en minéraux et vitamines, ainsi qu’en réserves énergétiques. Il permettra ainsi un apport calorique suffisant pour le bébé.
Donner des céréales infantiles au bébé procure un certain nombre d’avantages :
Depuis sa naissance jusqu’à 4 mois, le lait maternel et/ou le lait infantile constituent les seuls aliments pouvant être donnés à bébé. À partir de cet âge-là, il peut déjà consommer d’autres aliments, mais petit à petit. Ce sont les céréales infantiles qui contribuent en plus à l’apprentissage du goût.
Pour commencer, préférer donc les variétés sans gluten que l’on mélange avec du lait infantile ou du lait maternel. En termes de quantité, 1 à 2 cuillerées à soupe suffisent. Cependant, il faudra attendre l’âge de 6 mois pour lui donner jusqu’à 3 cuillerées à soupe. De préférence, privilégiez les céréales comme petit déjeuner.
À souligner en passant que l’alimentation de bébé peut inclure à partir de 4 – 6 mois des fruits et des légumes bien frais. Seulement, ces aliments devraient être consommés sous forme de purée. Par ailleurs, plus le bébé grandit, plus ses besoins en énergie augmentent. Ainsi, lorsqu’il apprend à s’asseoir ou tout simplement à bouger, il vaut mieux l’aider en lui apportant les calories indispensables.
Le lait infantile, ajouté de céréales infantiles répond à ce besoin.
La période de diversification alimentaire bébé est un moment crucial à la vie de bébé. C’est de là qu’il apprendra à s’habituer à de nouvelles recettes. Pour les petits pots, visibles en pharmacie, ne renferment ni produits chimiques, ni nitrates, ni pesticides. Leur fabrication est soumise à une réglementation stricte. Ils conviennent ainsi à une alimentation saine et correcte du bébé.
Seulement, il est conseillé de demander l’avis d’un spécialiste avant d’en donner à ce dernier. Celui-ci saura suggérer le petit pot adapté à chaque bébé, en fonction de son âge, son état de santé, etc.
Pendant la diversification alimentaire, l’on donne progressivement de nouvelles recettes au bébé. Ainsi, en dehors des céréales infantiles, les fruits et légumes, l’on peut aussi lui donner des biscuits. En mâchouillant ces aliments, le bébé commence à découvrir aisément l’utilité de ses dents. Si possible, optez pour les biscuits présentés en pharmacie, car ils sont particulièrement adaptés aux bébés en bas âge.
Quelques conditions sont cependant à respecter avant de donner des biscuits au bébé. Il faut qu’il puisse être indépendant : s’asseoir seul. Il faut également que le bébé puisse manger des aliments solides, comme du pain ou des petits morceaux d’aliments.
Avant de donner des fruits, il convient de les laver soigneusement. Ceci permettra d’enlever les impuretés et ainsi d’être rassuré de donner des aliments sains. Si possible, faire cuire tous les autres aliments nécessitant cette étape. Il s’agit par exemple des œufs, viandes, poissons. Cependant, il est conseillé de contrôler minutieusement la teneur en protéines contenue dans ces éléments.
Penser à équilibrer cet apport : environ 1 cuillerée à café pour un bébé âgé de 6 mois, 2 cuillerées à café pour un bébé de 6 à 12 mois.
En ce qui concerne l’huile à donner à Bébé, éviter d’en apporter en excès et en plus, privilégier l’huile végétale, comme le colza, l’olive, etc. Ainsi, il convient de respecter la quantité autorisée par les médecins. Pour un bébé âgé entre 4 et 9 mois, une cuillérée à café suffit quotidiennement. Cependant, l’on peut varier cet apport en matières grasses en ajoutant de la crème fraîche ou du beurre aux aliments.
À l’âge de 9 mois à 2 ans, la quantité journalière idéale ne devrait pas excéder 2 cuillerées à café. Aussi, pour le poisson, relayer si possible les poissons maigres et les poissons gras.
À noter par ailleurs qu’il n’est pas indispensable d’ajouter du sucre ou du sel aux aliments à donner aux bébés.
Les légumes sont bons pour la santé aussi bien des adultes, des enfants, que des bébés. Ils comportent généralement une forte teneur en fibres. Les légumes sont faciles à digérer et empêchent la constipation. Privilégier au début de la diversification alimentaire, le potiron, les blancs de poireaux, les carottes, les haricots verts, etc.
Le saviez-vous ?
Pensez également à les cuire afin de prévenir une éventuelle indigestion. Une bonne cuisson à la vapeur fera l’affaire. Ceci permettra en effet de garder l’apport nutritionnel de ces aliments. Notez que le bébé peut ingérer les légumes facilement s’ils sont donnés au biberon, sous forme de purée légèrement liquéfiée. En vue de ravir ses papilles, l’on peut mélanger 2 ou 3 légumes à la fois. Choisir par exemple un légume de couleur verte que l’on composera avec d’autres de couleurs rouge, blanche ou jaune.
Ne pas ajouter de sel, car ce n’est pas vraiment indispensable pour l’alimentation du bébé. |
En parlant de légumes, l’on pourrait penser aussi aux légumineuses et aux féculents. Le bébé peut très bien manger des légumineuses, mais à condition de bien les mixer. Ainsi, l’on peut lui donner des légumes secs, comme les flageolets et les lentilles.
Ces aliments se distinguent par leur teneur élevée en protéines. De ce fait, il est conseillé de lui en donner à faible quantité si le menu du bébé comporte déjà de la viande.
Ceci évitera tout excès en apport protéinique.
Pour les féculents quant à eux, ils peuvent être donnés sous forme de purée épaissie que l’on mettra dans son biberon ou lui donnera sous forme de soupe. Ils se substituent parfaitement avec les semoules et les petites pâtes afin d’apprendre à Bébé la mastication.
L’organisme, le système immunitaire, mais aussi le système digestif du bébé sont encore très fragiles. De ce fait, il existe bel et bien des aliments interdits, qu’il faut bannir dans la préparation de leur repas. Ainsi, pour des plats tout faits, bien lire si c’est bien dédié aux enfants de moins de 3 ans. Sinon, ne pas en ajouter aux repas du bébé, car ils seraient trop riches en sucre, sel et protéines. D’ailleurs, les enfants en bas âge ne devraient absorber des aliments trop salés, trop gras ou trop sucrés.
Avant l’âge de 12 mois, Bébé ne devrait manger de poissons ni de viande transformée, sinon en quantité minime. À cet âge-là, évitez également le miel et tout ce qui est produit dérivés. Ceci aide à diminuer le risque de botulisme infantile. Si par hasard, l’on a acheté des produits composés de miel, il faut s’assurer que ce miel a été spécialement traité. Par rapport aux boissons à donner au bébé, l’eau reste l’idéal. L’on peut la substituer à l’eau minérale ou à l’eau de source.
Surtout, ne jamais donner de boisson gazeuse à un bébé. Les jus de fruits ne sont pas vraiment nécessaires, mais Bébé peut en prendre de manière ponctuelle. Par contre, les jus vendus en boutique – les sirops et sodas – sont à bannir.
Cela nuirait à la santé du bébé et l’habituera à des goûts trop sucrés.
Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie
Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.