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Le lupusĀ : dĆ©finition, causes et traitements

mardi 19 fƩvrier 2019

 

Le lupus est une maladie auto-immune. Elle se caractérise par une attaque des cellules saines qui est menée par le système immunitaire. Elle débute par des éruptions cutanées et évolue en touchant d’autres organes. Ainsi, elle peut affecter la peau, les reins, les articulations, les poumons et le système nerveux.

 

Il n’existe pas de traitement curatif pour le lupus, mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire pour en atténuer les effets. Aussi, pour mieux y faire face, il est important de connaître son origine ainsi que les soins adaptés.

 


 

 

Venant du latin qui se traduit par « loup », le Lupus est une pathologie chronique assez rare qui touche plus particulièrement les femmes que les hommes. Ce nom fait référence à l’éruption cutanée qui se manifeste sous forme de masque sur le visage, une des caractéristiques spécifiques de cette maladie. Généralement, il existe deux types de Lupus, dont le Lupus discoïde qui se localise sur la partie extérieure de la peau, limité au visage. Le deuxième est le Lupus érythémateux disséminé ou LED qui touche la peau ainsi qu’un certain nombre d’organes, notamment les articulations.

 

Le Lupus commence habituellement par des signes cutanés et des manifestations articulaires, mais peut affecter d’autres organes du corps, à savoir les poumons, le cœur et les reins. Ces pathologies, étudiées isolément, sont assez spécifiques. Leur association à d’autres signes biologiques permet d’évoquer le diagnostic du Lupus. Toutefois, ces signes peuvent varier d’une personne à l’autre, rendant parfois la maladie un peu difficile à détecter. En effet, ces signes sont tout aussi présents dans d’autres cas comme l’arthrite ou la péricardite.

 

Comment reconnaitre un Lupus et le soigner ?

Le Lupus, plus particulièrement quand il s’agit du Lupus érythémateux disséminé ou LED, fait partie des troubles inflammatoires chroniques qui peuvent toucher n’importe quelle partie du corps humain, incluant la peau, les articulations, les reins, le cœur, les poumons et même le système nerveux. De toutes les maladies auto-immunes, le Lupus est sans doute le plus courant depuis ces dernières décennies. Cette pathologie est assez imprévisible et peut durer toute la vie, surtout chez la gent féminine entre 18 à 40 ans. Toutefois, les plus jeunes et les personnes âgées ainsi que les hommes peuvent être atteints par le Lupus.

 

Auparavant, seuls les cas les plus graves ont été diagnostiqués et les traitements étaient évidemment limités, causant un taux de survie assez faible. Avec l’avancée de la science et de la médecine, cette maladie se repère désormais très tôt, incluant les cas les plus légers. De plus, de meilleurs traitements sont aujourd’hui disponibles pour la prise en charge de cette affection. À noter que les médicaments spécifiques pour guérir le Lupus n’ont pas encore été mis sur le tapis, ce qui conduit le taux de survie à 10 ans après le diagnostic, évalué à 90 % des cas.

 

Il s’avère également que les traitements existants ne sont pas à l’écart des risques d’effets secondaires, obligeant généralement les patients atteints à choisir entre les effets indésirables ou ceux provoqués par la maladie. Toutefois, dans certains cas, l’atteinte est plus ou moins modérée, ne nécessitant qu’un traitement minime.

 

Concernant la cause, elle reste jusqu’à ce jour inconnue, mais dans son état général, le Lupus est forcément en rapport avec les altérations du système immunitaire. Ce dernier n’est plus apte à reconnaître les constituants du sujet atteint et s’efforce de produire des anticorps qui vont s’attaquer à des tissus, d’où la qualification de la manifestation parmi les cas d’auto-immunité. Par ailleurs, plusieurs autres facteurs peuvent en être la source, pour ne citer que l’hérédité et quelques facteurs environnementaux. La lumière du soleil, par exemple, peut être considérée comme déclencheur de la maladie, sans citer les infections virales, le stress lié à une maladie, la grossesse ou la prise de certains médicaments.

 

Qu’est-ce qu’un lupus ?

Le Lupus est une maladie systémique auto-immune chronique. La maladie en question appartient à la famille des connectivites. Elle touche les organes du tissu conjonctif et se manifeste de manière différente selon chaque individu. Contrairement à ce que l’on pense, le nom de cette maladie ne résulte pas de l’aspect classique des lésions cutanées des parties du visage qui sont atteintes et qui démontrent une forme de masque de loup vénitien. Le nom Lupus qui a été attribué à cette maladie existait déjà depuis le Moyen Âge, alors que le masque de loup n’a été identifié que depuis le XVIIe siècle.

 

Quoi qu’il en soit, le Lupus, surtout le LED ou le lupus érythémateux disséminé est une maladie auto-immune qui assiège tous les tissus conjonctifs du corps humain. La manifestation de cette maladie se démarque principalement par la production d’anticorps spécifiques dits « molécules du soi » par le système immunitaire du patient atteint. Ces molécules anormales et considérées comme étrangères proviennent essentiellement des nucléosomes, des spliceosomes, mais également d’un complexe ribonucléoprotéïque cytoplasmique. Étant donné la présence systématique de ces entités cellulaires sur la quasi-totalité des cellules, elles sont susceptibles d’être détectées au moment où une cellule est lysée. En retour, cela conduit à la destruction des autres cellules environnantes, engendrant de ce fait les symptômes évoqués ultérieurement et peut parfois conduire à la gravité de la maladie.

 

dƩfenses immunitaires

Comment savoir si on a le lupus ?

Le Lupus, qu’il soit classé dans la catégorie des lupus érythémateux disséminés ou pas, se révèle de différentes manières. Les manifestations de cette maladie peuvent concerner l’épiderme, les articulations, les reins, le poumon, les yeux, le cœur ou d’autres organes du corps. Le Lupus peut alors être identifié à partir de la combinaison de ces anomalies clinique, mais aussi de certains symptômes biologiques. Il est à noter que le Lupus érythémateux disséminé peut se localiser à partir de symptômes extrêmement variés, dépendant de cas de chaque individu concerné.

 

Le lupus peut débuter à travers l’un ou l’autre des signes qui apparaissent au cours d’une poussée et généralement associés à une fièvre modérée, mais qui peut se prolonger, accompagnée de sensations de fatigue ou un manque d’appétit. Le Lupus se manifeste également sur la peau et le cuir chevelu, concernant pas moins de 80 % de cas chez les personnes atteintes.

 

Par ailleurs, le symptôme le plus déductif du Lupus est sûrement l’apparition d’une éruption cutanée au niveau du visage. Ces plaques rouges sont particulièrement dominantes sur les zones qui sont régulièrement exposées au soleil. Communément, elles se montrent sous la forme d’un masque qui épouse la forme d’un papillon, autour des yeux, sur les pommettes et sur le nez.

 

Ces manifestations de rougeurs peuvent aussi s’accompagner d’un œdème plus ou moins avéré, notamment au niveau des paupières, provoquant certaines gênes pour l’ouverture des yeux. Ces lésions peuvent aussi concerner les mains ou les parties du décolleté, mais disparaissent normalement à la fin de la pousse.

 

Il arrive également que le lupus entraîne des aphtes dans la bouche, dans le nez et même à l’intérieur du pharynx, une situation qui est parfois gênante pour les personnes atteintes. Sans mentionner que les lésions cutanées peuvent évoluer de manière lente ou chronique, affectant l’ensemble du corps, souvent caractérisé par des éruptions en forme de couronnes, placards violacés ou plaques avec une desquamation. Dans les trois mois qui suivent la poussée du lupus, une perte de cheveux diffuse peut également être constatée. Néanmoins, ce cas d’alopécie se dissipe généralement de manière progressive après le début du traitement. Malgré la rareté du symptôme, le lupus cunette peut uniquement concerner la peau, notamment celle du visage. D’un point de vue plus esthétique, les infections peuvent engendrer des répercussions psychologiques, surtout chez les femmes.

 

Par ailleurs, au niveau des articulations, le lupus provoque des gonflements et une montée de température. De douleurs articulaires peuvent être ressenties et sont susceptibles d’infecter les doigts, les poignets, les genoux, les pieds et les chevilles. Ces souffrances peuvent même être plus accentuées la nuit. Une polyarthrite peut souvent se manifester pour un lupus érythémateux disséminé. Toutefois, d’autres symptômes peuvent également être présents lors d’un Lupus, pour ne citer que le phénomène de Raynaud, la phlébite, la glomérulonéphrite, la toux, les douleurs thoraciques, la péricardite ou aussi la pleurésie.

 

Quels sont les premiers symptômes du lupus ?

Le lupus commence habituellement par une succession de signes qui s’associent au fur et à mesure, pouvant se manifester en quelques jours ou quelques semaines. Parmi ces signes se distinguent les douleurs articulaires, la fatigue, la fièvre, les signes cutanés, les douleurs thoraciques et les essoufflements. Pour certains cas, la manifestation initiale du Lupus est appelée mono symptomatique.

 

En clair, son commencement se démarque par la prédominance d’un seul signe, débutant généralement par une atteinte de la peau. Les lésions cutanées constatées peuvent devenir plus ou moins inquiétants si elles sont assujetties à l’exposition solaire, parfois même lors d’un simple contact avec les ultraviolets, pouvant s’agir d’une réaction excessive de l’épiderme avec rougeur. Mais aussi d’érythème en vestertilio ou d’un lupus discoïde accompagné de squames.

 

Pour d’autres sujets, le lupus débute par l’apparition des douleurs articulaires, notamment des douleurs articulaires inflammatoires qui vont perturber le sommeil. Elles se caractérisent par un enraidissement douloureux, notamment le matin où les articulations commencent à se réveiller. L’atteinte articulaire va se focaliser plus particulièrement sur les mains et les poignets. Toutefois, ce genre de polyarthrite ne conduit pas à la destruction des articulations comme le cas de la polyarthrite rhumatoïde. En revanche, les articulations redeviennent indolores avec l’accalmie du Lupus qui est favorisée par les médicaments.

 

Quelle prise de sang pour le lupus ?

Certes, il existe différentes manières de diagnostiquer le lupus, mais les examens les plus importants et les plus utiles restent les analyses de sang et les examens immunologiques. Cela va permettre aux médecins de rechercher en premier lieu une éventuelle diminution des globules dans le sang, incluant les possibles baisses de globules rouges, de globules blancs ou également au niveau de la thrombopénie auto-immune. Néanmoins, une prise de sang doit aussi être accompagnée par l’analyse de la fonction rénale et l’analyse des urines, des critères qui vont permettre de savoir si le système de filtration du sang est touché par l’atteinte inflammatoire ou pas.

 

Si l’inflammation est présente, les urines sont susceptibles de contenir des protéines, mais également de globules blancs et des globules rouges. Il est vrai que ces anomalies qui concernent les reins ne sont pas spécifiques à l’apparition du Lupus. Leurs détections sont indispensables pour guider les spécialistes vers le traitement le plus adapté.

 

D’un point de vue plus scientifique, ce sont les examens immunologiques à travers la prise de sang qui sont les plus importants afin d’affirmer le diagnostic dans les règles. Cela permet également de mettre en évidence dans le sang les anticorps antinucléaires et la caractérisation de chaque type, à savoir l’anti-ADN natifs, anti-Ro/SS-A et La/SS-B, Sm, RNP ainsi que beaucoup d’autres.

 

Est-ce que le lupus est contagieux ?

Le Lupus n’est pas une maladie contagieuse. Les études menées en rapport sur celui-ci n’ont jamais démontré une preuve formelle d’une éventuelle fréquence considérable de la maladie. En pratique, les mesures de précautions à prendre sont minimes, étant donné que les agents infectieux sont susceptibles d’agir sur le système immunitaire. De ce fait, ils ne sont pas aptes à transmettre un cas de Lupus.

 

Est-ce que le lupus est une maladie mortelle ?

Jusqu’à la moitié du siècle précédent, le Lupus est caractérisé par une dysfonction du système immunitaire qui s’avérait mortelle. Cependant, l’arrivée des traitements et l’évolution des recherches médicales permettent dorénavant aux patients de vivre, ou presque, de mener une vie normale. En effet, avant les années 1950, plus de la moitié des sujets atteints par le Lupus présentaient une espérance de vie qui ne dépassait pas les 10 ans. Heureusement, la découverte des traitements a conduit à une même espérance de vie semblable à n’importe quelle personne par rapport à ces individus.

 

Avec le progrès de la médecine, le Lupus est passé du statut de pathologie mortelle à celui d’une maladie chronique pour laquelle il est tout à fait possible de vivre normalement.

 

Une surveillance clinique régulière et une prise systématique de médicaments sont de rigueur. Il y va de soi également que ces médicaments sont généralement contraints à des effets indésirables. Un traitement à base de corticoïdes, entre autres, peut engendrer une hypertension, des troubles du sommeil et d’humeurs, une prise de poids, une fonte musculaire ou une déminéralisation des os.

 

Malgré le fait que l’hydroxychloroquine est une alternative efficace pour prévenir les rechutes, l’usage de ce médicament peut s’avérer toxique pour la rétine, surtout en cas de prise prolongée de plusieurs années. De même pour les immunosuppresseurs qui privent le corps de ses défenses immunitaires, offrant une ouverture considérable aux infections.

 

Quel traitement pour le lupus ?

Il n’existe pas de remède spécifique pour le Lupus. Ce dernier est une maladie auto-immune chronique où les traitements actuels sont prescrits pour améliorer la qualité de vie, tout en contrôlant les symptômes afin de minimiser les risques de crises. La première étape concerne la modification rationnelle du style de vie, notamment à l’habitude de s’exposer au soleil ou au niveau du régime alimentaire.

 

Vient ensuite la prise systématique de médicaments après avoir consulté l’avis des spécialistes. Ces médicaments peuvent généralement s’agir d’anti-inflammatoires et de stéroïdes.

 

Le fait de vivre avec le lupus érythémateux disséminé ou LED requiert des traitements qui peuvent s’étaler sur des périodes plus ou moins longues ; dépendant de la durée, de l’intensité des manifestations et du cas clinique de chaque malade. Si les traitements ne permettent pas de soigner directement le lupus, ils sont pourtant un allié précieux pour diminuer la réponse immunitaire de l’organisme, le poussant peu à peu à réduire la production d’anticorps.

 

D’une vue globale, les traitements médicamenteux contre le lupus peuvent concerner un certain nombre de médicaments comme l’aspirine à fortes doses, la cortisone et autres corticoïdes comme la prednisone et le méthylprednisolone, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les immunosuppresseurs tels que le cyclophosphamide, l’azathioprine et le mycophénolate mofétil, les anticorps monoclonaux ou les anti-paludéens comme l’hydroxychloroquine.

 

Par ailleurs, les découvertes récentes ont permis d’établir de nouveaux traitements, notamment ceux qui sont à base de biothérapies avec des anticorps monoclonaux, à l’image du Belimumab ou du Rituximab. Ces médicaments ciblent directement les lymphocytes B et sont connus pour enrichir les effets bénéfiques déjà produits par ceux cités auparavant.

 

Au lieu de supprimer l’immunité, ces anticorps monoclonaux la modulent pour combattre les symptômes liés au lupus. Quelquefois, des perfusions d’immunoglobulines sont suggérées à certains sujets qui présentent une résistance plus ou moins aigüe aux traitements.

 

Focus sur les éventuels effets secondaires des traitements

Si ces médicaments ont prouvé leur efficacité, ils ne sont pas pour autant sans danger pour engendrer des effets secondaires qui peuvent se manifester sous différentes formes chez les patients. Parmi les manifestations indésirables les plus fréquentes se distinguent la fatigue, les éruptions cutanées, les aphtes, les nausées, les vomissements, la fragilité des os, le ralentissement de la circulation sanguine, la prise de poids, l’hypertension artérielle, le diabète, la rétinopathie, la néphrotoxicité, les troubles du comportement et les risques de cancers causés par les médicaments.

 

De plus, étant donné que la réponse du système immunitaire est généralement abaissée, l’organisme se défend de manière plus faible contre les agressions externes. Le patient devient alors très vulnérable aux microbes et aux bactéries qui sont présentes dans l’environnement.

 

Comment soigner le lupus naturellement ?

Afin d’écarter les éventuels malentendus, soigner le lupus naturellement ne veut surtout pas dire guérir la maladie, car celui-ci est incurable. Il s’agit plutôt d’essayer d’éteindre le plus de symptômes possible avec un certain nombre de critères à considérer, notamment en ce qui concerne l’alimentation. En effet, la meilleure manière pour soigner le Lupus est avant tout d’adopter un régime alimentaire sain et composé d’un maximum d’anti-inflammatoire qui peut réellement contribuer dans la prévention des crises et calmer les symptômes.

 

D’ailleurs, un traitement naturel est plus intéressant par rapport aux traitements médicamenteux qui risquent de provoquer des effets secondaires. Le fait de soigner le Lupus naturellement va donc se reposer sur des procédés naturels, sans effets indésirables, tout en visant à améliorer l’état de santé en général.

 

En clair, un régime alimentaire sain est essentiel pour prévenir les carences nutritionnelles, maintenir la force et l’énergie, lutter contre les effets indésirables des médicaments, maintenir un poids santé et raffermir le système cardiovasculaire.

 

Pour en venir à bout, il est donc nécessaire de privilégier les aliments biologiques non transformés, c’est-à-dire consommer des nourritures dépourvues d’additifs synthétiques, de toxines et de pesticides.

 

Si l’on considère le fait que les patients atteints de Lupus disposent déjà d’un système immunitaire affaibli, ils doivent réduire leur exposition aux hormones synthétiques, aux produits chimiques, mais aussi aux médicaments et aux métaux lourds.

 

traitement cortocoĆÆdes

 

Par contre, ces personnes sont fortement conviées à s’habituer aux légumes crus et cuits. En effet, la consommation de légumes crus favorise un environnement alcalin dans l’organisme et peut aider à maintenir un niveau d’inflammation plus bas. Ces nourritures sont aussi riches en antioxydants, pour ne citer que les prébiotiques, mais aussi des fibres alimentaires et plusieurs vitamines et minéraux. Parmi les légumes à considérer figurent ceux qui sont à feuille, l’ail, les oignons, les asperges, les artichauts, les betteraves, etc.

 

Ces quelques exemples sont totalement aptes à fournir des apports en nutriments tels que la vitamine C, le sélénium, le magnésium et le potassium. Par ailleurs, la consommation de fruits frais est une solution efficace pour les patients atteints de Lupus. Sans oublier de prioriser aussi les aliments riches en acides gras oméga 3 qui vont permettre de réduire les degrés d’inflammations. Parmi les plus intéressants se démarquent les poissons sauvages comme le saumon, les sardines, le maquereau, le flétan, la truite et les anchois.

 

Est-ce que le lupus provoque des démangeaisons ?

Les symptômes du Lupus, notamment celui du Lupus érythémateux disséminé (LED) peuvent varier selon la localisation des parties atteintes. Néanmoins, pour les zones cutanées, c’est le masque de loup qui se démarque le plus au moment des poussées, sans oublier les plaques et taches rouges qui gagnent toutes les régions du corps. Ces marques sont d’autant plus sévères quand ils sont exposés au soleil. Tout comme les masques de loup, ces taches peuvent provoquer des démangeaisons passagères qui disparaissent généralement à la phase finale de la poussée.

 

 

Le lupus : les facteurs de risques   exposition au soleil

Alors que l’origine exacte du lupus est actuellement inconnue, il existe des facteurs internes et externes qui peuvent y contribuer.
Tout d’abord, l’exposition au soleil et aux rayons ultraviolets va favoriser le déclenchement des poussées de lupus. Mais ce n’est pas le seul facteur externe.

 

En effet, la prise de certains médicaments est à l’origine de symptômes articulaires. Parmi ceux-ci, on peut citer les quinidines, la terbiafine, les antiépileptiques ou encore les bêtabloquants.

 

Le lupus peut aussi être provoqué par la contraction du virus de la mononucléose infectieuse. Au fait, ce virus présente des similarités avec les cellules cibles des anticorps anormaux. Pensant s’attaquer au virus, le système immunitaire va alors s’attaquer aux cellules saines.

 

L’environnement peut également être un facteur de risque pour un lupus, et plus particulièrement la pollution. Mais cela ne saurait être le seul élément à incriminer. Car des facteurs internes à la personne tels que la génétique, le stress, les hormones peuvent en être à l’origine.

 

Comment prévenir le lupus

Comme on ne connaît pas précisément l’origine véritable du lupus, le traitement préventif n’existe pas non plus. En revanche, on peut établir quelques bonnes pratiques qu’il faut à tout prix adopter pour le prévenir.


Premièrement, on peut dire qu’il relève du bon sens d’observer une alimentation saine et équilibrée, car c’est la base en matière de santé. Au-delà de cela, vous pouvez prévenir le lupus en pensant à vous protéger du soleil. Utilisez donc des crèmes solaires à forts indices anti UV, 50 et plus lorsque vous êtes dehors. 

 

Des études ont également montré que la consommation de probiotiques peut faire reculer les symptômes de la maladie. Les probiotiques sont des bactéries vivantes qu’on retrouve souvent dans les produits laitiers. En plus de s'attaquer aux symptômes du lupus, ils peuvent aussi protéger la fonction rénale. 

 

A propos de l'auteur

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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