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Le sevrage tabagique est une démarche assez difficile surtout si la dépendance date de plusieurs années. En dépit de la volonté de l’individu d’arrêter le tabac, la sensation de manque se ressent toujours.
Afin d’y remédier, le recours à des substituts tels que les gommes et les pastilles à la nicotine sont nécessaires.
L’utilisation des gommes et pastilles à la nicotine permet de compenser les besoins en nicotine du patient durant le sevrage tabagique.
Les pastilles prennent souvent la forme de gros bonbons. Pour être efficace, on les laisse fondre dans la bouche sans croquer ni sucer. On peut en prendre à chaque fois que l’envie de tabac commence à monter.
Il ne faut pas toutefois dépasser une dose totale de 30 pastilles à 1,5 mg pendant la journée. Leurs effets durent environ 20 à 40 minutes et on peut renouveler la dose à chaque fois. La pastille est généralement utilisée en complément d’un patch à la nicotine. Il est cependant recommandé d’éviter la consommation de café ou de jus de fruits à base d’orange durant la prise, car ils réduisent son efficacité.
Les gommes s’utilisent différemment. Disponibles en dose de 2 à 4 mg, elles sont à mâcher lentement en attendant que le goût se libère dans les papilles. Après plusieurs mastications, il faut laisser la gomme prendre place entre les dents et la joue jusqu’à ce que le goût disparaisse avant de refaire le même geste.
Le laboratoire Ladrôme dispose, par exemple, d’une large gamme de pastilles et de gommes bio.
Les patchs ou gommes à nicotine peuvent entraîner des effets désastreux pour les enfants. Entre 2000 et 2010, on a par exemple recensé, 318 cas d’intoxication en France pour les enfants de moins de dix ans. Dans d’autres pays comme les États-Unis, les chiffres sont encore plus alarmants. Pour plus de sécurité, il faut prendre soin de ne pas jeter les substituts nicotiniques n’importe où.
Notons que les patchs peuvent se détacher sans que l’on s’aperçoive et les enfants seront tentés de les ramasser. Il faut également préciser que même après leurs utilisations, les substituts nicotiniques contiennent encore une certaine quantité de nicotine.
Les produits doivent être bien rangés dans un endroit discret hors de portée des enfants. En effet, ces derniers pourraient considérer les pastilles ou les gommes comme des bonbons ou chewing-gums. Ce qui est à l’origine de la plupart des intoxications.
N’oubliez pas qu’il suffit d’un mg pour provoquer une intoxication. Or, une pastille ou une gomme peut contenir jusqu’à 4 mg.
L’arrêt du tabac pourrait entrainer des désagréments plus ou moins importants pour un habitué. Les cas les plus fréquents sont, entre autres, les sautes d’humeur, l’irritabilité, l’envie de fumer, de grignoter ou encore les problèmes de concentration.
Les pastilles et les gommes de nicotine permettent de soulager ces irritations ainsi que tous les inconforts ou contrariétés occasionnés par l’arrêt du tabac. Des études ont même révélé que les substituts nicotiniques doublent la chance d’arrêter de fumer.
Il est toutefois nécessaire de comprendre que tout dépend de la motivation de la personne concernée. Afin d’éviter les rechutes, l’individu devrait être accompagné régulièrement par un spécialiste.
Le traitement dure généralement trois mois, mais il peut varier selon la volonté et la détermination de la personne. Pour les individus très dépendants, le sevrage doit s’effectuer progressivement afin d’éviter une éventuelle rechute.
Si le traitement continue au-delà de trois mois, cela signifie que la personne a des difficultés à se défaire de la cigarette. Les risques de rechute sont alors augmentés. Il est alors nécessaire d’avoir régulièrement sur soi des substituts nicotiniques pour faire face à un besoin éventuel de fumer.
Il convient de préciser qu’un arrêt prématuré du traitement peut favoriser les risques de rechute. Il ne faut donc pas hésiter à prolonger le traitement si nécessaire.
Chaque organisme n’a pas la même sensibilité face à la nicotine. Ainsi, il est nécessaire de trouver le dosage le plus adapté. Il est nécessaire d’être en mesure de reconnaître un surdosage ou sous dosage pour que le traitement soit plus efficace.
Un surdosage se reconnaît par l’apparition de certains symptômes comme le sentiment de dégout face au tabac, un gout désagréable dans la bouche ou des insomnies. En revanche, en cas de sous-dosage l’envie de fumer revient constamment.