L’acide oléique ou oméga-9 est le principal composant de l’huile d’olive. Les oméga-9 forment un amas de graisses caractérisé par des effets variables sur le bien-être. En quoi sont-ils donc utiles à l’organisme ?

 

Quelle définition donner aux oméga-9 ?

Les oméga-9 font partie des acides gras. Ce sont les principales graisses qui sont présentes dans l’organisme et qui sont retrouvées sous forme de triglycérides. Il est à noter que le triglycéride est un composé de glycérol et de 3 acides gras.

 

Les acides gras se composent d’une chaîne d’atomes de carbone et le tout se termine par une fonction acide. À cela s’ajoutent les liaisons doubles ou simples qui sont repérées entre les atomes de carbone. Les oméga-9 sont des acides gras qui comptent une première double liaison sur le 9e atome de carbone.

L’oméga-9 est un acide gras qui abonde dans les aliments et également dans le corps humain.

 

Quels sont les rôles des oméga-9 dans l’organisme ?

Les oméga-9 ne sont pas capitaux étant donné qu’ils sont synthétisés par l’organisme humain, sauf pour le cas de l’acide élaidique. Ils sont stockés à l’état de triglycérides. Ce sont de véritables sources d’énergie. Ce sont aussi des composants des membranes des cellules. Les structures cérébrales présentent de l’acide nervonique. Tel est le cas de la myéline qui est une gaine protégeant les cellules nerveuses. L’acide oléique s’occupe de moduler l’activité des différentes protéines membranaires qui reçoivent et transportent les enzymes. Il a aussi un rôle sur le transport du cholestérol dans le sang. Les oméga-9 nourrissent la peau en plus de l’hydrater. Ils participent au fonctionnement optimal du cerveau, de la rétine et du système nerveux. Par ailleurs, ils réduisent le risque de développement des tumeurs.

 

Les retombées de l’oméga-9 sur la santé

Les oméga-9 n’ont pas tous le même impact sur le bien-être. Certains sont plus prisés par les chercheurs que d’autres.

 

L’acide oléique, pour sa part, a déjà des effets sur la santé cardio-vasculaire et sur le cholestérol contenu dans le sang. D’après des études cliniques, il favoriserait la baisse du mauvais cholestérol ou taux de LDL dans le sang. Certes, l’excès de LDL use les artères. Par ailleurs, cet oméga-9 augmente le taux de bon cholestérol ou HDL. Ce qui réduit le risque de maladie cardiovasculaire. En remplaçant une partie des acides gras de l’alimentation par de l’acide oléique, le patient réduit les risques de diabète de type 2.

 

L’acide érucique, quant à lui, est un contaminant qui touche les matières grasses végétales et les huiles. L’ingestion chronique de celui-ci chez un animal provoque des troubles cardiaques. Chez un humain, cette substance peut occasionner les mêmes troubles en plus de favoriser l’apparition de cancers. Cependant, aucune étude n’est concluante à ce jour.

 

L’acide élaidique est un acide gras trans qui asphyxie le sujet à partir d’une certaine dose consommée. Le concernant, il augmente le taux de mauvais cholestérol pour réduire le bon.

 

Les oméga-9 en guise de masque capillaire

Les oméga-9 peuvent aussi être utilisés en guise de soin capillaire. Certes, ils redonnent de la force et de la vitalité à des cheveux épuisés, ternes ou abîmés. L’oméga-9 travaille profondément sur la fibre capillaire depuis la pointe à la racine.

 

L’huile de tournesol qui garantit une bonne protection des cheveux atténue les dommages engendrés par le soleil sur les cheveux. Grâce à l’oméga-9, les cheveux sont robustes et brillants.

 

Quels aliments pour se procurer des oméga-9 ?

Les oméga-9 se retrouvent dans l’huile d’olive. Les autres huiles végétales telles que l’huile de noisette ou celle de colza et d’avocat en contiennent également.

 

La graisse d’oie est une autre bonne source d’oméga-9. Les graisses animales se composent surtout d’acides gras saturés, mais la graisse d’oie comporte surtout des oméga-9. C’est une graisse qui a des propriétés nutritionnelles similaires à celles de l’huile d’olive. C’est pourquoi de nombreuses personnes qui veulent se protéger des maladies cardiaques optent pour l’usage de la graisse d’oie.

 

L’oméga-9 se retrouve aussi dans les oléagineux. Les amandes, les noisettes, les pistaches et les noix de cajou sont autant de fruits oléagineux qui en contiennent. Les viandes telles que celles de l’agneau, du canard ou du poulet en contiennent aussi, mais en faibles quantités.

 

Oméga-9 : posologie journalière

D’après les recommandations de l’ANSES, les apports énergétiques de l’homme doivent se composer de 40 % de lipides. Ainsi, 20 % des apports énergétiques doivent surtout se composer d’oméga-9. 9 % se répartissent sur les oméga-6 et les oméga-3.

 

Comment faire pour consommer quotidiennement des oméga-9 ? D’ores et déjà, il est préconisé d’assaisonner la salade, les crudités ou encore les légumes avec de l’huile d’olive extra-vierge ou de l’huile de noisette. Il convient d’utiliser 30 g d’huile, soit deux cuillères à soupe par jour. Toutefois, il ne faut pas cuire l’huile d’olive, car cela la conduit à perdre ses valeurs nutritionnelles. Pour la cuisson, il est mieux de privilégier l’huile de colza.

 

Pour cuire les légumes, le poisson et la viande, il est mieux de le faire à l’aide de la graisse d’oie qui a une présentation semblable à la margarine et qui a une saveur exquise. Cependant, c’est un produit extrêmement calorique et de ce fait, une petite noix de 10 g suffit largement.

 

Il est aussi préconisé de consommer des graines de courge ou encore des graines de lin. Ces dernières sont utilisées en guise de condiments sur les légumes ou les salades.

 

Quelles précautions prendre par rapport à la consommation d’oméga-9 ?

Comme pour tous les acides gras essentiels, les personnes prenant des anticoagulants doivent faire attention à ces oméga-9 qui fluidifient le sang. Il en est de même des personnes qui se préparent à subir une intervention et qui ne doivent donc pas consommer trop d’oméga-9.

 

Quel est le lien entre les défenses immunitaires et les acides gras ?

Une double couche de graisse connue comme étant les phospholipides recouvre les membranes cellulaires de l’être humain. Chaque phospholipide comprend un AGPI et un acide gras saturé. L’AGPI présent donne de la fluidité et de la souplesse à la membrane en question. Cela permet à la cellule de se mouvoir aisément.