Les vertus de la moule compte tenu de ses composants

Enrichie en oligo-éléments tout comme en énergie, la moule possède plusieurs vertus. Ces dernières se traduisent par les bienfaits sur l’organisme des éléments nutritifs obtenus par la consommation de ce fruit de mer exceptionnel.

 

D’abord, les protéines sont utiles pour compenser les dépenses énergétiques que le corps effectue à longueur de temps. A chaque mouvement que nous effectuons, nous dépensons de l’énergie. La digestion est la plus énergivore de toutes les actions que le corps effectue. Ainsi, sans apport énergétique suffisant, le corps va puiser dans ses réserves stockées dans les muscles. Et lorsque les muscles ont épuisé leur réserve, il va s’en suivre des spasmes. C’est pourquoi il faut consommer des aliments riches en apports caloriques autant que possible, la moule en l’occurrence. Les lipides, eux, sont également d’excellente source d’énergie. Raison de plus qui justifie pourquoi la moule est si énergisante.

 

La moule est ainsi riche en oméga-3, un élément essentiel à la synthèse d’acides gras insaturés. L’oméga-3, par cette action, contribue activement dans le processus de régulation de la tension artérielle. Les acides gras insaturés sont indispensables à la composition des membranes cellulaires. Ils augmentent de la sorte l’élasticité de la membrane cellulaire. Pour les vaisseaux sanguins, lorsque les membranes des cellules constituantes sont plus élastiques, les vaisseaux deviennent également plus élastiques. De fil en aiguille, les vaisseaux se contractent tout comme ils peuvent s’étendre sans provoquer d’accident. Cette forte élasticité des vaisseaux sanguins est la clé principale pour éviter l’hypertension artérielle et donc tout risque d’accident cardiovasculaire.

 

Outre son action sur l’élasticité des vaisseaux sanguins, l’oméga-3 est autant plus utile dans certains processus chimiques de l’organisme. Il permet, en effet, l’agrégation des plaquettes sanguines et accède à la synthèse de cortisone, hormone que le corps produit pour lutter contre toute forme d’inflammation. Il agit aussi dans la réduction du taux de triglycérides dans le sang. Il en est de même pour l’oméga-6. C’est ainsi qu’il est important de consommer de la moule vu qu’elle contient une quantité non négligeable de tels acides gras essentiels.

 

L’oméga-3 est un acide gras essentiel étant donné qu’il ne peut pas être fabriqué par le corps. En plus de son action sur le système cardio-vasculaire et hormonal, l’oméga-3 s’avère également important dans le fonctionnement du système cérébral. Il contribue ainsi au renforcement du système immunitaire.

Les oligo-éléments présents dans la moule comme le cuivre, le potassium et le fer agissent pour le bon fonctionnement du système circulatoire. D’autres contribuent aux différentes réactions chimiques de l’organisme. Il en est ainsi du sodium qui régule le taux d’eau dans les cellules dans les échanges intracellulaires et extracellulaires. Il assure donc un équilibre hydrique de l’organisme. Le calcium assure une bonne ossature et permet une bonne circulation sanguine.

 

Pour ce qui est des vitamines, la vitamine A est réputée pour sa fonction vitale sur l’organe de la vue. Une carence en vitamine A serait l’une des causes fréquentes des troubles visuelles. Les vitamines du groupe B agissent non seulement sur le système cardiovasculaire, elles assurent également un rôle prépondérant dans le système nerveux. Quant à la vitamine C, elle a surtout un effet protecteur contre les agressions externes que subissent les voies respiratoires notamment. Concernant la vitamine D, elle est moins connue, pourtant, elle est un élément crucial dans la fixation du calcium sur les muscles, les os ainsi que les organes du corps

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Quels sont donc les bienfaits de la moule sur l’organisme ?

Ayant pris connaissance des différents apports que la moule offre par le biais de sa consommation, on peut dire que ce fruit de mer est une excellente source à la fois nutritive et énergétique. Par ailleurs, elle garantit les fonctionnalités des différents systèmes du corps.

La moule pour la protection du système cardiovasculaire

Ainsi, la moule permet d’éviter les différents risques d’accidents cardiovasculaires. Contribuant à l’augmentation de l’élasticité des membranes cellulaires et des vaisseaux sanguins, la moule prévient donc indirectement l’hypertension artérielle. L’hypertension artérielle est la principale origine des accidents cardiovasculaires. L’acide eicosapentaénoïque et l’acide docosahexaénoïque sont deux acides dérivés de l’oméga-3. Leur forte présence dans la moule est un véritable atout que ce mollusque apporte dans la protection du système cardiovasculaire.

 

La protection du système circulatoire est aussi attribuée au fer et au cuivre. Ces deux éléments contribuent efficacement dans le transport de l’oxygène dans les organes du corps. Cette contribution, bien qu’indirecte, est essentielle à la protection du cœur, mais aussi des vaisseaux sanguins. Le fer et le cuivre participent à la synthèse des globules rouges, responsables du transport de l’oxygène vers les organes. Donc, en plus d’être plus élastiques, les vaisseaux contribuent activement à la bonne oxygénation des organes par le biais des globules rouges.

 

La consommation de la moule offre donc une double action sur le système cardiovasculaire, elle permet d’activer l’oméga-3 présente dans l’animal tout en renforçant l’oxygénation des organes par l’augmentation du taux de cuivre et du fer.

La moule, un acteur principal pour assurer un bon flux sanguin

En outre, on sait que la moule est enrichie en vitamine du groupe B. Celles-ci sont également des principaux acteurs dans la synthèse des globules rouges, notamment la vitamine B12 qui est essentielle pour une bonne quantité de sang. Raison pour laquelle la moule est vivement conseillée pendant les derniers mois de grossesse à condition qu’elle soit bien cuite. Cette période est décisive pour la femme enceinte car c’est pendant celle-ci que le fœtus entame sa dernière phase de croissance intra-utérine. Il peut ainsi avoir besoin de plus de sang.

 

Mais puisque la vitamine B12 est aussi essentielle à la création d’ADN, la moule, enrichie en celle-ci, doit être consommée dès les premiers mois de grossesse afin de garantir un bon développement du fœtus.

La moule, un bon remède contre les inflammations diverses

Nous avons évoqué la vertu anti-inflammatoire de la moule. Celle-ci possède un large spectre d’action. Cette faculté, la moule la doit aussi à l’oméga-3. Celle-ci étant un excellent anti-inflammatoire lors des périodes de crise d’asthme. L’asthme étant une maladie des voies respiratoires. Elle peut être d’origine allergique ou virale. Les crises d’asthme sont particulièrement douloureuses. Elles empêchent le patient de respirer normalement ; les douleurs concernent notamment les poumons. L’oméga-3 présent dans la moule serait un bon remède contre les douleurs pendant ces crises.

 

La moule s’avère autant indispensable pour calmer les douleurs lors d’une arthrite rhumatoïde. Parfois, le rhumatisme se manifeste par l’arthrite. Le moindre mouvement pourrait se révéler douloureux. Aussi, une consommation de moule suffira pour calmer ces douleurs.

 

Le psoriasis, une maladie cutanée à caractère héréditaire, et les troubles intestinaux se calment aussi par une consommation de moule. Au lieu de recourir aux anti-inflammatoires de différentes sortes, il est préférable d’opter pour une bonne recette de moule. La moule est, en passant, parfaite en cuisine. Elle permet d’obtenir un met parfaitement gastronomique. De la sorte, les douleurs intestinales disparaissent pour faire place au bien-être.

La moule et son action régulatrice d’humeur

Les troubles d’humeurs sont actuellement un sujet à part. Le rythme du quotidien, l’alimentation non équilibrée et non variée en sont des sources potentielles. Les troubles d’humeurs peuvent ainsi être néfastes et perturberaient l’existence. Une consommation régulière de moule est donc recommandée afin de réguler les humeurs, plus précisément pour faire disparaitre les troubles.

 

La moule est aussi conseillée pour les adolescents en phase transitoire, c’est-à-dire en âge de puberté. Pendant cette période, les troubles d’humeurs surgissent et sont plutôt fréquents. Pour éviter une telle dépression, il est recommandé d’opter pour des recettes à base de moule.

 

A ce sujet, une recette à base de moule va être donnée à la fin de cet article afin que vous puissiez la déguster à la maison. La moule étant peu connue contrairement à la coquille Saint Jacques et à l’huitre.

La moule pour un bon fonctionnement du système cérébral

Le cerveau a également besoin d’être ravitaillé de temps en temps afin d’assurer son bon fonctionnement. A cet effet, il faut qu’un apport suffisant en phosphore, en potassium soit au rendez-vous. Mis à part les autres éléments qu’elle renferme, la moule comporte également du potassium et du phosphore. Ce qui lui offre la possibilité d’assurer un apport suffisant pour le cerveau. A noter que le cerveau est un organe très fragile qui nécessite un entretien spécifique. Une consommation de moule permet de renforcer les fonctions cognitives.

La moule, un élément indispensable pour une bonne vision

La moule contribue aussi de façon efficace à la vision. Elle contient de la vitamine A, l’élément principal d’une bonne vue qui se trouve aussi dans les autres aliments issus du règne animal. Et si la provitamine A ou bêta-carotène se trouve en général dans les aliments d’origine végétale, la moule en contient. C’est ce qui lui confère une action bienfaisante sur la vision.

 

La provitamine A est transformée en vitamine A au niveau du foie en vue d’assurer ses actions sur l’organisme.

La moule prévient le vieillissement cellulaire et contribue au renouvellement cellulaire

Le vieillissement cellulaire peut avoir plusieurs origines. En ce qui concerne la moule, elle possède une propriété antioxydante qui permet de lutter contre le vieillissement cellulaire. Cette action lui est procurée par la vitamine A. Ainsi, cette vitamine n’agit pas uniquement sur l’organe de la vue, elle prévient également le vieillissement des cellules.

 

Pour ce qui est du renouvellement cellulaire, la moule y participe via la vitamine B9. En effet, sa participation active dans la formation de nouvelles cellules fait de la moule un excellent aliment à consommer, notamment en période de croissance. Enfant, adolescent ou femme enceinte sont donc priés de consommer de la moule.

 

La consommation de la moule peut-elle être dangereuse ?

Sachant que la moule est un mollusque filtreur, elle peut potentiellement contenir des métaux lourds, susceptibles de contaminer ceux qui la consomment. D’après des études effectuées sur ce mollusque, les coquilles en accumulent plus que la chair. Ce qui réduit le taux de contamination. Il faut toutefois veiller à manger celles provenant de source sûre.

 

Outre les métaux lourds, les bactéries sont aussi abondantes dans la moule. Afin de les éliminer, il faut bien cuire la moule avant de la déguster. Elle peut d’ailleurs servir pour produire d’excellent plat gastronomique.

La tropomyosine, une protéine commune aux fruits de mer, provoque aussi des réactions allergiques chez certains individus. La moule n’en fait pas exception. De ce fait, à cause de cet allergène, la consommation de la moule pourrait être dangereuse pour les personnes hypersensibles. Pour ne pas prendre trop de risque, il faut avoir un avis médical préalable avant d’introduire la moule dans son régime alimentaire.

 

Quand consommer la moule ?

La moule est un aliment comme les autres. Elle peut se déguster quotidiennement tant qu’elle ne suscite pas de réactions allergiques.

La moule ne faisant pas partie des habitudes alimentaires de la plupart des ménages, voici donc quelques recettes faciles à base de moule. Vous n’aurez plus à vous rendre dans les restaurants gastronomiques pour profiter du goût et des bienfaits de ce mollusque.

Comment préparer les moules ?

Pour ne pas perdre son goût tout en conservant ses apports, les moules doivent être préparées à la marinière. A la base, il convient de bien brosser les moules et de les faire ouvrir dans une cocote pendant quelques minutes. Le résultat serait optimal en optant pour du vin blanc à la place de l’eau lors de cette préparation. Les fines herbes peuvent aussi servir pour rehausser le goût.

Après ouverture, les moules peuvent se déguster seules ou dans d’autres préparations comme la soupe.

Une idée de recette : la moule frite, un vrai délice pour toute la famille

Cette recette est la plus facile, elle ne requiert aucune compétence culinaire. Pour ce faire, il suffit de bien nettoyer les moules, puis de nettoyer et d’éplucher les autres ingrédients, à savoir l’oignon, l’ail. Une fois épluchés, écraser l’ail et ciseler l’oignon avant de mettre le tout dans la marmite où vous avez déjà mis les moules préalablement nettoyées. N’oubliez pas le beurre. Laisser ensuite cuire pendant 10 minutes après que vous ayez ajouté du vin blanc, du sel et des fines herbes. La cuisson prendra fin lorsque les moules sont parfaitement ouvertes.

Moule, vertus et bienfaits sur l’organisme

La moule est un fruit de mer enrichi en protéine ainsi qu’en d’autres oligoéléments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. C’est un mollusque classé dans la catégorie des bivalves. Vivant de façon sédentaire, la moule vit principalement dans les zones de balancement de marées dont les congrégations sont les plus prospères. Se fixant d’abord les unes aux autres, les moules vivent liées à une attache, leur servant de support. Il peut s’agir d’une corde, d’un pieu ou d’un rocher. Un filament appelé byssus fait office de fixation sur le support. La moule est un animal filtreur comme l’huitre. Elle peut filtrer à hauteur de 2l d’eau par heure.

 

Ce mollusque se hisse au rang de ceux qui titillent les papilles gustatives par son goût exquis. Mais il est principalement indispensable à la santé et au bon fonctionnement du corps par les différentes substances nutritives qu’il renferme.

 

Protéines, acides gras polyinsaturés, vitamines et autres nutriments sont présents dans la moule. C’est ce qui lui procure sa particularité. Ainsi, ces propriétés de la moule vont faire l’objet du présent article. Sans oublier toutefois de mentionner des éventuels risques que sa consommation pourrait engendrer.

 

Les différents nutriments que comporte la moule, ses vertus et bienfaits sur l’organisme, son action, etc. vont être développés ici. Mais comme tous les aliments, celui-ci a aussi une origine et des modes de préparations différents. Nous ne manquerons pas de les mentionner. Et par souci de clarté, les apports de la moule seront plus détaillés.

 

D’où provient la moule ?

Il existe des dizaines d’espèces de moule à travers le monde entier, 70 pour être plus précis. En Europe, on en distingue deux, dont le Mytilus edulis qui est la principale espèce de moule européenne. Elle provient essentiellement de la pèche et de l’élevage. La France, L’Irlande ainsi que Le Pays-Bas en sont les principaux pays producteurs. La seconde espèce, Mytilus galloprovinciallis, plutôt issue d’élevage en Grèce, en Espagne et en Italie, et quelque peu en France, est d’une taille plus grande. Si le Mytilus edulis mesure en moyenne entre 4 à 6 cm, le Mytilus galloprovinciallis, lui, peut avoir une taille mesurant plus de 8 cm dans la plupart du temps.

 

L’élevage de la moule a été découvert par pur hasard par un certain Patrick Walton. C’était un naufragé écossais qui s’est échoué dans la baie d’Aiguillon en Vendée au XIIIème siècle. Après s’être échoué dans cette baie en 1235, Patrick Walton a décidé de s’y installer en vivant de la chasse aux oiseaux de mer. Pour ce faire, il attachait des filets sur des supports enfoncés dans le sol. La première fois où il découvrit les moules c’est lorsque ses piquets étaient envahis par des espèces de mollusques, les moules. C’est ainsi que la culture de la moule, la mytiliculture, a été inventée. Après cette invention accidentelle, Patrick Walton a décidé de se lancer dans l’élevage de la moule. Il engraissait alors les juvéniles. Cette pratique a provoqué l’expansion de la mytiliculture sur bouchots. La culture de la moule n’a été règlementée qu’en 1981 au temps de Colbert.

 

Il est à noter que le terme bouchot revêt deux significations possibles. La première vient de 2 mots « bout » et « choat » qui désignent les installations de celui qui a inventé la culture de la moule. Tandis que la seconde signification vient du piège utilisé pour braconner l’anguille, le bouchot étant composé de pieux et de filets.

 

Que contient la moule ?

La moule est très riche en nutriments. Elle contient en grande proportions des protéines et des lipides. La moule est également enrichie en vitamines, notamment en vitamine A, B et C. Voici une ébauche des nutriments apportés par 100 g de moule cuite :

  • Les protéines composent une grande partie de la moule, tout comme les autres fruits de mer. Ils sont déclinés en acides aspartique et glutaminique ainsi qu’en d’autres protéines dont l’arginine, la leucine et la glucine qui sont majoritaires. On distingue aussi d’autres protéines comme la cystine, l’isoleucine ou la proline. La liste est plutôt longue à ce sujet. Les protéines sont les principales sources d’énergie pour tout être vivant. De ce fait, la moule est indispensable au fonctionnement des organes du corps.
  • La moule est aussi riche en lipide : si elle est très faible en cholestérol, quelques miligrammes pour 100 g de moule cuite, elle contient abondamment d’acides gras polyinsaturés et d’acides gras monoinsaturés. On dénombre également moins de 1% d’acide gras saturés dans la moule. Il ne faut pas oublier l’oméga-3 et l’oméga-6 que la moule comporte.
  • Vitamines A, B, C, D et E sont présentes dans la moule. Seules leurs quantités diffèrent. La vitamine C est la plus conséquente de toutes. Elle est à raison de 13 mg pour 100 g de moule cuite. On distingue autant de provitamine A.
  • Quant aux oligo-éléments, la moule contient du zinc, du fer, du cuivre, tous des éléments nécessaires au système circulatoire. Le sélénium et le manganèse sont aussi présents dans ce fruit de mer. Mais la moule ne manque pas non plus d’oligo-éléments nécessaires à la masse osseuse comme le calcium. Le phosphore, le potassium et le sodium sont également d’une quantité non négligeable, plus abondants que le magnésium.

Par ces différents composants, la moule est nécessairement un aliment à ne pas zapper. Elle apporte beaucoup d’énergies, 172 kilocalories pour 100 g de moule cuite. A part les protéines et les lipides qu’elle apporte, la moule est une source de glucide autant qu’elle soit une source d’eau.

Compte tenu de ses composants, la moule est donc riche en nutriments. Ce qui lui rend ses particularités et ses vertus dans la sphère santé.