Depuis plusieurs milliers d’années, le konjac est utilisé comme plante médicinale en Asie. Il est traditionnellement employé pour soigner de nombreux maux, notamment la toux, l’asthme et certaines douleurs. Dans la pharmacopée chinoise, il est utilisé pour le traitement de certains problèmes de peau.

 

Qu’est-ce que le Konjac ?

Le Konjac est une plante qui trouve son origine dans le sud-est de l’Asie. Selon certaines sources il provenait des forêts tropicales et subtropicales de ce continent. Il est ainsi présent au Japon, en Chine, au Vietnam, en Corée et en Indonésie. Le konjac porte le nom scientifique d’Amorphophallus konjac ou Amorphophallus rivieri. Il est également connu sous le nom de konnyaku, shirataki et de farine de konjac. En raison de sa couleur rouge et sa forme bien particulière, cette plante tropicale est aussi appelée langue du diable.

 

Il s’agit d’une plante appartenant à la famille des Aracées. Elle est vivace et possède un rhizome tubéreux en forme de sphère avec la particularité d’être très grand. En effet, il peut avoir un poids allant jusqu’à 3 à 5 kg. Ce rhizome peut atteindre 25 cm de diamètre. Toutefois, le konjac peut avoir une plus grande dimension pouvant atteindre 46 cm de diamètre et pèse 24 kg. Cette plante développe une unique feuille qui peut mesurer jusqu’à 1,3 m. Celle-ci est bipennée et est divisée en plusieurs folioles. Les fleurs du konjac poussent sur un spadice atteignant les 55 cm de long. Il faut savoir qu’elles sont entourées d’une spathe violet foncé.

 

Un produit alimentaire est tiré de ce rhizome, notamment une gelée noire ou blanche qui est relativement pâteuse. Le rhizome du konjac possède un puissant pouvoir rassasiant avec une très faible teneur en calories. Il peut se présenter sous forme de nouille, mais aussi de gélule. Le konjac peut également être utilisé en pâte et en gomme.

 

Depuis plusieurs siècles, le bulbe est employé à des fins culinaires et thérapeutiques. Les pays occidentaux utilisent surtout le Konjac en phytothérapie notamment en raison de sa propriété coupe-faim naturelle. D’ailleurs, cette plante peut être conditionnée sous forme de gélules et sa composition varie en fonction des fabricants. Le konjac est reconnu pour ses bienfaits sur la santé, notamment grâce à sa composition nutritionnelle. Il est peu calorique, faisant de lui un allié minceur efficace. De plus, il est riche en fibres, lui attribuant des vertus coupe-faim, des bienfaits digestifs et une action détoxifiante.

 

Quelles sont les valeurs nutritionnelles du konjac ?

Le konjac est composé de glucomannane, de vitamine B6, d’eau et d’amidon. Il a un goût neutre le permettant de l’intégrer facilement en cuisine. Cette plante est faible en calorie notamment moins de 3 kcal pour 100 g. Aliment très faible énergétiquement, le konjac est recommandé pour un régime minceur. Il est particulièrement riche en eau, sa teneur s’élève à 95 %. Il peut donc apporter son aide pour l’hydratation de l’organisme.


Il faut savoir que le konjac ne procure que très peu de minéraux et ne contient aucune vitamine. Sa teneur en glucides est très faible. De plus, il n’apporte aucun sucre ou glucide simple. Grâce à la présence des fibres dans sa composition, le konjac possède un index glycémique très bas. Les glucides contenus dans cette plante sont digérés très lentement par l’organisme. Consommer du konjac n’a donc aucun impact sur la glycémie ou le taux de sucre dans le sang. Ainsi, cette plante peut être recommandée aux personnes souffrant de diabète.


Riche en fibre, le konjac possède une teneur élevée en glucomannane, une fibre soluble. Celle-ci présente l’un des poids moléculaires les plus importants au sein de la famille de fibre alimentaire. En outre, elle possède également l’une des viscosités les plus élevées. Ces caractéristiques permettent au glucomannane de procurer de nombreux bienfaits à l’organisme. La structure de cette fibre permet d’augmenter l’effet de satiété.
 

Quels sont les bienfaits du Konjac ?

Le konjac est connu pour ses effets coupe-faim naturels. Il est notamment utilisé en phytothérapie pour ces raisons. En outre, grâce à sa teneur élevée en fibre, il est capable de diminuer la sensation de faim. Le konjac possède aussi des vertus digestives. En effet, en Asie il est couramment utilisé pour traiter les troubles digestifs comme la constipation. Il faut noter que ses propriétés digestives proviennent de sa forte teneur en fibre contribuant à améliorer le transit intestinal.

 

Cette plante tropicale est également réputée pour ses actions détoxifiantes. Effectivement, la fibre contenue dans le Konjac aide à éliminer les déchets et toxines qui sont présents dans l’organisme. Le konjac procure aussi des effets hypocholestérolémiants signifiant qu’il peut réduire le taux de cholestérol dans le sang. Ainsi, il peut diminuer le taux de cholestérol total, mais aussi le cholestérol LDL dans l’organisme. Cette plante peut donc être recommandée pour traiter certains troubles cardiovasculaires.

De par la présence de fibre dans sa composition, le konjac possède également des actions hypoglycémiantes. Notamment. Ce dernier peut ralentir la libération du glucose. C’est cette action qui permet de diminuer le taux de glucose dans le sang.

 

Comment consommer le konjac pour maigrir ?

Les vertus santé et minceur de cette plante proviennent surtout de sa teneur très élevée en glucomannane. Il s’agit d’une fibre qui est capable d’absorber jusqu’à 100 fois son poids en eau. Ainsi, consommé du konjac présente de nombreux avantages. En effet, il peut se gonfler dans l’estomac et procurer une sensation de satiété. Il peut aussi avoir un effet coupe-faim et diminuer la prise alimentaire.

 

Le konjac est idéal pour réguler le transit, équilibrer la glycémie. Il procure également des effets détoxifiants. Il est en outre parfait pour réduire l’absorption des sucres et évite les ballonnements ainsi que d’autres troubles digestifs. Cette plante permet aussi de réguler le taux de cholestérol. Grâce à sa teneur en vitamine B6, il peut être énergisant.

 

Le konjac est présenté sous 3 formes principales, notamment en vermicelle ou tagliatelles, en gélules et en poudre de konjac. Les vermicelles ou tagliatelles sont des aliments fabriqués directement à partir du rhizome de konjac. Ces ingrédients s’intègrent parfaitement à la recette quotidienne étant donné que leur goût est neutre. Ils se prêtent donc à la majorité des recettes. Les vermicelles ou tagliatelles peuvent remplacer les féculents traditionnels comme les pâtes, le riz, etc. Très faibles en calories, ils ne renferment que 3 kcal pour 100 g.

 

Les gélules sont disponibles en magasin spécialisé. La posologie recommandée est de 1 à 2 gélules à prendre avec un grand verre d’eau. L’idéal est de le prendre 15 à 30 minutes avant de passer à table. Ainsi, ils auront le temps de gonfler dans l’estomac afin que le sujet puisse ressentir l’effet coupe-faim au moment voulu.

 

La poudre de konjac possède la même action que les gélules de konjac, à savoir un parfait coupe-faim. Le dosage recommandé est de 1 à 2 cuillères à soupe de poudre à diluer dans un grand verre d’eau. Cette préparation est à boire quelques minutes avant les repas.

 

Pour avoir un effet optimal, quelle que soit la forme de konjac choisi, il est impératif d’associer sa prise à une alimentation saine et variée. Il faut également que le sujet adopte une bonne hygiène de vie combinée à une activité physique régulière. Il est aussi recommandé de boire 1,5 litre d’eau minimum au quotidien. En effet, le konjac a besoin d’eau pour révéler la plupart de ses vertus minceur.

 

Quelles sont les précautions d’emploi du konjac ?

Lors d’une cure de konjac, quelques précautions sont de mise afin d’éviter les effets secondaires. Sachez qu’un excès de prise de cette plante peut provoquer des flatulences, des selles molles ainsi qu’une sensation de trop-plein. Ainsi, il est conseillé de respecter le dosage recommandé. Il est également recommandé de boire un grand verre d’eau lors de la prise d’un supplément en konjac. Aussi, évitez de faire des cures de longue durée.

 

Les patients sous médication devront aussi observer quelques précautions. Notamment ils doivent prendre le supplément en konjac à 3 heures d’intervalle de la prise de médicaments. En effet, l’action du Konjac peut altérer la biodisponibilité des principes actifs du médicament. Consultez un professionnel de santé si vous avez des doutes avant de démarrer une cure.

 

Consommé du glucomannane peut entraîner des effets indésirables. Dans de rares cas, il peut provoquer une faible diarrhée, des gaz ou encore des sensations de lourdeur dans l’estomac. En cas de surdosage, ce composant peut causer des conséquences graves sur la santé du patient, notamment une occlusion intestinale. Ainsi, l’idéal est d’augmenter de façon progressive les doses pendant une cure de konjac. Cette plante est contre-indiquée aux individus souffrant d’une obturation du tube digestif.

 

Études sur le konjac

  • Hypercholestérolémie

Le konjac renferme du glucomannane, une fibre soluble ayant la réputation de réduire le taux de cholestérol LDL. Cet impact sur les lipides sanguins avait été démontré par divers travaux scientifiques. Notamment en 1999 pendant laquelle une étude avait été menée sur des sujets diabétiques. Ces recherches avaient été réalisées avec la consommation de biscuit qui est enrichi en fibres de konjac. Les résultats de ces essais avaient démontré qu’au bout de 3 semaines, le taux de cholestérol total avait été réduit de 10 %.

 

En 2017, une synthèse sur 10 études cliniques avait été publiée. Elle avait conclu qu’un apport quotidien de 3 grammes de glucomannane permettrait de diminuer le cholestérol LDL de 10 % en moyenne. En outre, il réduirait également le taux du cholestérol autre que le LDL et le HDL de 7 %. Sachez qu’il avait été prouvé que l’excès de ces autres cholestérols peut constituer un facteur de risque cardio-vasculaire.

Le mécanisme d’action du konjac peut amener à réduire l’assimilation des graisses des repas. Ces dernières sont alors piégées en partie dans le tube digestif par le glucomannane. En outre, le konjac peut être le responsable de la perte considérable de sels biliaires dans les selles qui sont aussi piégés par le glucomannane. Ainsi, le foie est alors obligé d’en produire d’autres à partir du cholestérol présent dans l’organisme.

 

Depuis l’année 2009, l’Autorité européenne de sécurité des aliments avait autorisé la mention d’une allégation sur les produits à base de konjac. Notamment, « La consommation régulière de glucomannane aide à maintenir un taux sanguin de cholestérol normal ». Assurer un apport régulier en konjac est alors recommander pour prévenir ou traiter une hypercholestérolémie. Il faut que l’adoption de cette plante soit accompagnée d’une alimentation équilibrée, d’une activité physique régulière et le cas échéant d’un traitement médicamenteux.

  • Le diabète

Le glucomannane à une action similaire à celle de la pectine présente dans certains fruits et légumes. En effet, ces fibres solubles sont idéales pour freiner la digestion des glucides et pour réduire l’index glycémique des repas. Des études ont été menées sur des personnes atteintes de diabète. En 1999, des recherches portant sur la consommation de biscuits enrichie en fibre de konjac avaient été menées sur des sujets diabétiques.

 

Les résultats de cette étude avaient démontré qu’au cours de 3 semaines de cure la fructosamine avait baissé de 5,7 %. Cette diminution traduit alors un taux de glycémie plus bas. En 2003, une autre recherche sur la consommation au quotidien de 3,6 g de glucomannane avait été menée. Les scientifiques avaient remarqué la réduction des glycémies à jeun de 23 % après 4 semaines de prise.

 

En 2018, une autre étude avait été menée pendant 12 semaines sur des individus souffrants de diabète. La posologie était alors 5,5 g de glucomannane et 2,7 g de ginseng américain. Les résultats de cet essai avaient alors montré que le taux d’hémoglobine glyquée des sujets avait diminué de 0,35 %. Ainsi, les chercheurs de conclure que le glucomannane et le ginseng américain peuvent être proposés dans le renforcement de l’efficacité des traitements conventionnels. Il doit cependant être accompagné d’un régime équilibré, d’une activité physique régulière et d’un médicament le cas échéant.

 

Consommer 3 g de glucomannane par jour pourrait avoir des effets bénéfiques sur l’efficacité de la metformine. Il s’agit d’un médicament qui est plus souvent préconisé dans le cas d’un diabète de type 2. Effectivement, le glucomannane a un effet prébiotique qui améliore la diversité des espèces bactériennes au sein du microbiote intestinal. Il faut savoir qu’une faible diversité ou un déséquilibre au sein de la flore intestinale peut entrainer un risque élevé de développement d’un diabète.

 

Il est donc conseillé de consommer de façon régulière du konjac en association avec une alimentation équilibrée. Sa prise doit également s’accompagner de la pratique d’une activité physique régulière. Cela permet de prévenir la survenue du diabète chez les individus prédisposés. Dans l’éventualité d’un diabète de type 2 déjà déclaré, le konjac peut renforcer l’efficacité des traitements conventionnels. Il faut savoir qu’il ne remplace en aucun cas ces derniers. Il est recommandé de consulter un professionnel de santé afin d’éviter tout risque d’hypoglycémie.

  • Le surpoids

Le konjac est reconnu pour son faible apport calorique ainsi que pour sa capacité à réduire la sensation de faim. Le glucomannane renfermé dans cette plante possède la propriété d’absorber une grande quantité d’eau. En effet, il agit notamment comme une éponge. Quand le konjac est consommé avec un liquide, il forme comme un gel visqueux dans l’estomac. C’est ainsi qu’il peut procurer une sensation de rassasiement et augmenter la durée de satiété. Une étude avait avancé que le glucomannane pourrait diminuer la sécrétion de ghréline. Il s’agit de l’hormone digestive qui augmente l’appétit.

 

La mention « le glucomannane contribue à la réduction du poids » avait été autorisée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments en 2010. Notamment sur les compléments alimentaires fabriqués à base de konjac. Toutefois, il faut préciser que la prise de ces suppléments doit être associée à un régime contrôlé en calories. Aussi, le dosage idéal pour que la cure soit efficace est d’au moins 3 g de glucomannane par jour. Il faut également que les prises se fassent en 3 fois, avant les repas.

 

L’Autorité européenne de sécurité des aliments s’est appuyée sur plusieurs études, notamment sur des recherches menées sur des personnes en surpoids. Les sujets étaient soumis à un régime hypocalorique de 1200 kcal quotidien tout en consommant du glucomannane ou prenant du placebo. Les résultats de ces recherches avaient démontré que la perte de poids constaté chez les sujets prenants du glucomannane était supérieure. En 5 semaines, ils avaient perdu 1,3 kg et en 8 semaines, leurs poids avaient diminué de 1,6 kg. En 2015, une étude avait été menée pendant 2 mois sur des adultes en surpoids. Les sujets avaient alors consommé 3 g de glucomannane par jour sans effectuer un régime hypocalorique. Les résultats démontrent une réduction de l’appétit et une perte de poids significative.

 

En 2018, une étude avait confirmé l’effet rassasiant du konjac. En effet, des chercheurs ont mené l’expérience sur des volontaires. Ces derniers avaient alors demandé de manger une assiette de pâtes normales à base de blé, un mélange de pâte normale et des nouilles de konjac ou une assiette de nouille de konjac. Après deux heures, les chercheurs ont demandé de compléter le repas par un dessert de quantité libre. Ils ont alors constaté que les sujets qui ont mangé des nouilles de konjac ou de mélange de pâte et de nouille de konjac n’ont pas pris de dessert. Il faut noter que ces volontaires ont ingéré 365 ou 182 kcal de moins que les autres. Ainsi, le konjac peut donc réduire l’apport énergétique sans toutefois occasionner de sensation de faim qui incite à se rattraper.

  • Le microbiote intestinal

Il faut savoir que contrairement aux autres fibres, le glucomannane n’est pas digéré par les enzymes du corps humain. Il parvient donc intact au niveau du côlon où il est susceptible d’être fermenté par certaines bactéries composant le microbiote intestinale. Des études ont avancé que le glucomannane pourrait être compté parmi les prébiotiques. Il s’agit de substances qui, consommées régulièrement, peuvent favoriser la croissance des bactéries bénéfiques à la santé. Notez qu’un déséquilibre du microbiote intestinal peut accroitre le risque de contracter plusieurs maladies. Notamment l’obésité, le diabète de type 2, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, etc.

 

Plusieurs travaux avaient été menés chez les rongeurs. Les résultats démontrent que consommer régulièrement du glucomannane pourrait augmenter la proportion de Lactobacillus et de Bifidobactéries. En 2019, une étude avait été menée chez l’humain. Les résultats avaient démontré une augmentation des Bifidobactéries et des Lactobacillus. Ils avaient aussi montré une réduction des Bacteroides et des Clostridiat. Notez que la présence en trop grande quantité de ces dernières peut favoriser l’apparition de diverses maladies.

 

Consommé du glucomannane à raison de 5 g par jour permet de préserver les Bifidobactéries. Notamment au cours de différents traitements antibiotiques. Sachez qu’effectuer ces traitements à répétition peut définitivement altérer la composition du microbiote.

  • Le transit intestinal

Les fibres sont prescrites pour prévenir ou pour traiter la constipation. Ainsi, les fibres insolubles comme le son de blé sont particulièrement efficaces pour accélérer le transit. Toutefois, les fibres solubles telles que le glucomannane sont, de façon générale, mieux supportée par un sujet présentant un intestin irritable. En outre, les composés qui sont issus de la fermentation de cette substance possèdent un effet laxatif.

Il faut savoir que très peu d’étude a été effectuée concernant l’intérêt du konjac dans la prévention ou le traitement de la constipation. En 2010, l’Autorité européenne de sécurité des aliments avait considéré que les études qui existent sont rares et menées sur un trop petit nombre de personnes. Ainsi, les données récoltées ne suffisent pas à démontrer l’intérêt du glucomannane dans l’activation du transit intestinal.

En 2006, un travail avait été mené sur des adultes qui ont consommé une faible quantité de fibres, soit moins de 20 g par jour. Ces sujets ont alors entrepris de prendre 4,5 g de glucomannane au quotidien, notamment 1,5 g trois fois par jour. Au bout de 3 semaines, les chercheurs avaient constaté une augmentation de la fréquence des selles de 27 %. Ils ont également relevé une augmentation de leur poids de 30 % ce qui est expliqué par une plus forte hydratation apportée par le glucomannane.

 

Cette étude avait été répétée 2 ans plus tard chez des adultes qui souffrent de constipation. Les résultats de cet essai avaient été similaires à celui réalisé deux ans plus tôt. Une synthèse de 3 études avait été publiée concernant les enfants souffrant de constipation. On a alors constaté une augmentation modérée de la fréquence des selles. Toutefois, une revue mentionnant les effets du glucomannane avait signalé un risque de ballonnement ou de douleurs abdominales.

 

Le glucomannane contribue donc à la régulation du transit intestinal. Toutefois, cette fibre n’est pas considérée comme la plus efficace pour traiter la constipation. Le konjac présente tout de même un intérêt pour les individus souffrant d’intestin irritable. Il est bien toléré par ces personnes.