Hypericum perforatum représente un médicament homéopathique, dont les vertus ont été démontrées par de nombreuses recherches. Disponible sous forme de solution ou de granules, ce remède préparé à base du Millepertuis est couramment utilisé pour traiter une multitude de pathologies dermatologiques, traumatologiques et neurologiques.
Millepertuis, une plante aux multiples vertus
Le Millepertuis est une plante herbacée, dont les vertus sont connues depuis le Moyen-âge. Aussi dénommé « chasse diable » à cette époque, il était considéré comme un végétal magique aux propriétés miraculeuses permettant notamment de chasser les mauvais esprits. Hypericum perforatum est préparée avec la plante entière lorsque celle-ci est en phase de floraison. Grâce à la composition de sa souche homéopathique, l’Hypericum perforatum s’avère particulièrement performant pour traiter les traumatismes nerveux, les problèmes dermatologiques et l’hypersensibilité douloureuse.
Indications thérapeutiques de l’hypericum perforatum
L’hypericum perforatum est obtenu par macération avec une autre huile végétale ou par hydrodistillation des sommités fleuries du millepertuis. Il détient des propriétés hémostatiques, antitraumatiques, anti-inflammatoires et cicatrisantes qui sont connues et utilisées depuis les temps antiques.
Cette préparation homéopathique s’avère particulièrement performante pour traiter de nombreuses maladies traumatologique, comme :
- Les dépressions consécutives aux traumatismes crâniens pouvant se traduire par de l’anxiété, des vertiges, des céphalées, des troubles du sommeil.
Mais aussi les douleurs du coccyx, les coccydinies liées ou non à un traumatisme, la fibromyalgie causée par un traumatisme du coccyx.
Le Millepertuis est réputé être un antidépresseur naturel. Depuis des siècles, cette plante est utilisée pour soigner les troubles neurologiques comme la dépression, la mélancolie, les changements d’humeur et la déprime. L’Hypericum perforatum aide aussi à réguler la sérotonine, il agit, entre autres, sur les neurotransmetteurs (la dopamine) et sur la noradrénaline.
Grâce à son action bénéfique sur les neurotransmetteurs, le recours à l’Hypericum perforatum est également conseillé dans le cadre des traitements des traumatismes engendrant des douleurs nerveuses. Ces dernières peuvent résulter :
- D’une blessure par écrasement des extrémités,
- D’une blessure aiguë des nerfs par un objet tranchant,
- D’une extraction de dents,
- D’une morsure,
- D’une piqûre d’insecte,
- D’une opération chirurgicale.
- D’une douleur du coccyx,
- D’anciens cicatrices ou traumatismes : certaines douleurs intenses peuvent persister à la suite d’un traumatisme important et s’accompagner d’épisodes dépressifs,
- Du zona : cette infection virale est susceptible de provoquer l’apparition de vésicules rouges et douloureuses à certains endroits du corps. L’élancement peut durer pendant plusieurs mois après la disparition des symptômes de la maladie.
Mais encore de l’amputation d’un membre.
Hypericum perforatum est indiqué dans le traitement de certaines affections cutanées. Son efficacité a été avérée dans le cadre des soins de :
- La photosensibilisation : un problème de la peau pouvant survenir lorsque les téguments sont hypersensibles aux rayons solaires.
- La photodermatose : une hypersensibilité de la peau à la lumière.
- Le zona, l’herpès, la leucite.
- Les douleurs liées aux éruptions cutanées.
- Les plaies superficielles et les brûlures : grâce aux propriétés cicatrisantes et antiseptiques de ce remède homéopathique.
- Les lésions œdémateuses et prurigineuses.
- L’allergie au soleil, la lucite estivale bénigne.
Conseils d’utilisation
L’Hypericum perforatum est disponible en doses globules ou en granules à base de lactose et de saccharose.
Soluté buvable : des solutions hydroalcooliques sont ajoutées au principe actif du remède.
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Mode d’emploi en neurologie
L’effet bénéfique de l’Hypericum Perforatum sur les problèmes neurologiques peut être constaté au bout de 10 à 15 jours de traitement. Voici les dosages conseillés en fonction des cas douleurs nerveuses chroniques à la suite d’une pathologie : prendre 3 granules, matin et soir, pendant 1 mois.
Blessures aiguës et traumatismes, sciatiques : dès l’apparition des douleurs, avaler 5 granules toutes les 30 ou 60 minutes. Le traitement dure généralement 1 semaine. Espacer les prises dès constat d’une amélioration des symptômes.
Douleurs intenses et persistantes post-traumatiques pouvant s’associer à des épisodes dépressifs : avaler 3 granules, 3 à 4 fois par jour pendant 1 mois.
Traumatisme crânien ou chirurgical : 5 granules, à prendre le matin et le soir.
Zona ou herpès : la prise de 5 granules d’Hypericum perforatum, 3 à 4 fois par jour pendant un mois, peut atténuer les éruptions et calmer la douleur. À signaler que cette douleur peut perdurer pendant plusieurs mois après la disparition des symptômes de la pathologie cutanée.
En cas d’épisode dépressif : opter pour le remède homéopathique sous forme de dilution 15 CH à raison d’une prise toutes les heures jusqu’à ce que les symptômes se calment.
Photodermatose, photosensibilisation, leucite : 5 granules toutes les heures (6 à 8 prises au maximum par jour).
Le traitement à base d’Hypericum perforatum peut s’appliquer aux femmes enceintes et allaitantes.
Contre-indications
Le remède homéopathique à base d’Hypericum perforatum est incompatible avec la prise de café, de menthe et de tabac. Ces produits contiennent des substances susceptibles d’inhiber les principes actifs du médicament.
Ne pas administrer l’Hypericum perforatum chez les personnes sujettes aux problèmes cardiaques. Le millepertuis peut accentuer les palpitations et l’arythmie. Cette plante est aussi susceptible d’exacerber les émotions de certains individus, dont le système nerveux est assez sensible. Ce médicament homéopathique est donc déconseillé à cette catégorie de patients.
La prudence est de mise lors de l’utilisation parallèle de ce médicament homéopathique avec des neuroleptiques et des antidépresseurs pour éviter le risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.
Le recours au millepertuis, la souche homéopathique d’Hypericum perforatum, est contre-indiqué en cas d’utilisation de certains médicaments. Ce remède est à proscrire chez les individus qui suivent un traitement avec :
- Des médicaments anticoagulants administrés par voie orale (anti-vitamine K par exemple) ;
- D’immunosuppresseur comme la Ciclosporine ;
- Le Sirolimus, le Tacrolimus ;
- Des antirétroviraux inhibant les protéases ou des inhibiteurs non nucléosidiques (anti VIH) ;
- L’irinotécan (un médicament anticancéreux) ;
- Des anticonvulsivants autres que la vigabatrine ou la gabapentine.
L’Hypericum perforatum est aussi déconseillé chez les femmes qui prennent des contraceptifs oraux pour éviter les risques de grossesse.
