La vigne rouge est une plante qui n’est plus à présenter en tant que solution efficace pour traiter le syndrome des jambes lourdes ainsi que d’autres troubles circulatoires ou veineux. À part les varices ou les hémorroïdes, la vigne rouge est également connue pour servir de remède contre un certain nombre de malaises, pour ne citer que les migraines ou les menstruations douloureuses chez la femme.

Connue également sous l’appellation de vigne à raisin, la vigne rouge dispose de plusieurs effets thérapeutiques dont elle doit en majeure partie à ses composés antioxydants. Ces derniers concernent surtout les flavonoïdes tels que la quercétine et l’oligo-proanthocyanine, mais grâce au resvératrol. Utilisé parmi les compléments alimentaires, la vigne rouge permet d’apaiser les symptômes de l’insuffisance veineuse et des varices, contribue à protéger contre l’éblouissement oculaire. Cependant, il est crucial de stipuler que la consommation de la vigne rouge doit respecter certains critères, notamment au niveau de la posologie et du dosage. En effet, le dosage à prescrire va surtout dépendre du symptôme à soulager. C’est pour cela qu’il est souvent conseillé de demander l’avis d’un médecin ou d’un spécialiste avant d’opter pour une éventuelle cure de vigne rouge.

 

Définition

La vigne ou aussi vigne cultivée est également connue sous le nom scientifique de « vitis vinifera ». C’est une espèce de végétale « dicotylédone » qui appartient à la famille des « vitaceae » qui est une sous-famille des « vitoideae ». La vigne tient son origine d’une zone tempérée de l’ancien monde. Ce dernier comprend le sud-est du continent européen, la Caucase et l’Asie centrale. Toutefois, elle est désormais cultivée dans tous les quatre coins du globe, à l’exception de l’Antarctique. La plante est une sorte d’arbrisseau sarmenteux, de nature grimpante qui s’accroche à son support par des vrilles. Les tiges de la vigne peuvent atteindre jusqu’à 6 mètres de long.

 

Cette espèce est surtout cultivée pour ses fruits en grappes qui sont les raisins. Celui-ci peut être consommé frais ou sec, à l’instar de ce qu’on appelle « raisin de table » ou « raisin sec ». Cependant, elle peut tout aussi bien être fermentée pour la conception du vin. La vigne est la principale espèce qui est cultivée en Europe, mais aussi dans le monde. D’ailleurs, elle peut être considérée comme étant à l’origine d’un bon nombre de cépages de cuve ou de table.

 

Certes, sa terre natale est le continent européen, mais la vigne est cultivée partout dans le monde, notamment en ce qui concerne la vigne rouge. Cette dernière se développe principalement dans les régions tempérées chaudes, préférant surtout les sols argileux et possédant une forte teneur en silice. La vigne est généralement utilisée dans la production du vin. Néanmoins, c’est aussi un végétal très apprécié dans l’univers de la biologie et de la botanique pour ses innombrables bienfaits. Avec l’avancée de la science, la vigne ne cesse de révéler ses secrets pour étaler ses mille et une vertus thérapeutiques.

 

Histoire

La vigne existait déjà depuis des millénaires en Europe, dans l’ouest de l’Asie et également au nord de l’Afrique. Au fil du temps, des cépages ont été éparpillés à travers tous les continents. De ce fait, la viticulture a connu un essor considérable en Amérique du Nord comme le cas de la Californie, mais aussi en Amérique du Sud, notamment en Argentine et au Chili, sans oublier l’Australie, l’Afrique du Sud et la Chine. D’après les statistiques, la viticulture concerne environ 8millions d’hectares dans le monde, produisant pas moins de 300millions d’hectolitres de vin.

 

Dans les temps anciens, la vigne était considérée comme étant une plante magique qui était surtout associée à la pratique de la magie blanche. Faisant partie de l’emblème de l’extase mystique, le vin est même à ce jour un symbole indissociable des fameux mystères de l’Eucharistie. Dans l’univers de la phytothérapie, la vigne est toujours utilisée pour ses propriétés curatives, pour ne citer que ces vertus supposées dans le traitement de l’insuffisance veineuse chronique, les hémorroïdes et les varices.

 

Description

La vigne est une plante ligneuse et sarmenteuse qui propose un feuillage caduc et des tiges en forme de lianes. Un plant de vigne qui est cultivé développe des racines souterraines qui peuvent s’enfoncer généralement jusqu’à une profondeur de 2 mètres, pouvant parfois aller jusqu’à 15 mètres, voire plus. Toutefois, les racines provenant des semis et de la bouture sont assez différentes. Il arrive même qu’avec des conditions d’humidité optimales, les racines de la vigne puissent être aériennes, apparaissant habituellement sur la base des troncs issus de semis.

 

La vigne se fixe à des supports par le biais des vrilles. Les tiges qui sont appelées « rameaux » se développent par leurs extrémités : l’apex caulinaire. Dans les règles générales, un rameau est constitué de plusieurs mérithalles qui sont séparés par des sortes de nœuds où les feuilles, les fleurs, les vrilles et les entre-cœurs vont pousser. C’est dans cette partie de la plante que se formeront aussi les futurs bourgeons. Au cours de leur aoûtement, les rameaux deviendront des sarments ligneux qui peuvent atteindre une longueur considérable.

 

Les feuilles de la vigne se démarquent par leurs nervures palmées, comportant dans la majorité des cas 5 principaux lobes plus ou moins découpés. Ces feuilles sont généralement présentées sous la forme d’un cœur. Quant à ses fleurs, elles sont plutôt petites et proposent différentes couleurs selon l’espèce rencontrée, pouvant être verte, blanche ou également noire. Elles sont regroupées en inflorescences. Pour les fruits de la vigne, elles peuvent être aussi de formes différentes, dépendant des sous-espèces. Ce sont des baies qui sont regroupées en grappes.

 

Leurs feuilles à nervures palmées, comportant pour la plupart 5 lobes principaux plus ou moins découpés, ont généralement une base cordiforme (forme de cœur). Les vignes de certaines familles développent un polymorphisme génétique important selon les cépages et l’origine des espèces. Comme indiqué auparavant, à un certain stade de maturation, leur coloration va surtout dépendre de chacune des variétés de vignes : blanche, jaune-pâle, violette ou noire. À noter que cette dernière est la plus connue pour les variétés, dites sauvages ou lambrusques. Les graines de ces baies sont appelées « pépins ».

 

La vigne dans la pharmacopée

Tout le long du XVIIe siècle, la phytothérapie veut qu’on utilise les feuilles de la vigne rouge pour leur capacité à traiter les troubles veineux. D’ailleurs, d’après les études, la vigne est réputée pour contenir plusieurs substances actives comme les tanins, la quercétine, la quercitrine, les tartrates, les sucres, l’inosite, les acides, la choline et le carotène. Depuis longtemps, la sève des feuilles était utilisé comme astringent en anti-inflammatoire, une fois transformé en décoction et de liparolé. Les pleurs de la vigne sont des sortes de sécrétions de sa sève, apparaissant généralement au moment où une de ses branches est cassée. Ces pleurs sont connus pour leurs effets diurétiques et collyres. Les décoctions à base de vrilles sont aussi constrictives en cas de diarrhées.

 

Par ailleurs, il existe une variété intéressante qui est connue sous le patronyme de vigne rouge, ayant comme nom scientifique « vitis vinifera var. tintictoria ». Cette espèce est particulièrement appréciée dans la médecine traditionnelle, grâce aux propriétés exceptionnelles qui se cachent dans les taches rouges de ses feuilles. Ces traces intrigantes concernent surtout la présence des anthocyanes qui sont des facteurs vitaminiques puissants. En clair, ils sont capables de protéger et de tonifier les capillaires et les vaines, mais avec ses propriétés astringentes, ils sont en mesure de renforcer l’effet. C’est en quelque sorte pour tout cela que la vigne rouge est conseillée dans les cas de couperose, de jambes lourdes, d’hémorroïdes, de varices, de ménopause et des apparitions de bouffées de chaleur. Les anthocyanes sont présents en quantités non négligeables dans les peaux des raisins rouges et les vins qui en résultent. Ils sont indispensables à l’organisme, notamment pour leurs aspects pharmaceutiques intéressants. En outre, les feuilles de la vigne rouge recèlent des tanins qui disposent de propriétés astringentes, mais également des flavonoïdes aux actions protectrices.

 

Durant ces dernières décennies, les scientifiques se sont penchés sur les éventuelles propriétés des polyphénols contenus dans le raisin. Ils se sont surtout focalisés sur le resvératol qui est en grande quantité dans la peau du fruit, mais aussi sur les oligo-proanthocyanidines (OPC) qui se trouvent majoritairement dans l’enveloppe du pépin.

 

Les OPC ou oligo-proanthocyanidines ont vraiment motivé les chercheurs lorsque, au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, les travaux d’un certain professeur du nom de Jacques Masquelier ont pu mettre au point des extraits d’écorce de pin et de pépins de raisin. La commercialisation fut lancée d’abord au Québec avant de continuer sur le territoire français. Depuis le temps, la fabrication du vin a permis de fournir une source très importante de matières premières à une entreprise qui s’est développée assez récemment : celle qui œuvre sur la production de suppléments alimentaires à base de composés d’extraits de résidus de raisin après leur pressage.

 

Recherches sur la vigne rouge

Le monde de la recherche biomédicale s’est de plus en plus intéressé sur les substances contenues dans la vigne rouge et notamment dans ses produits, à l’instar du vin. En effet, ces substances pourraient vraiment procurer des effets bénéfiques sur la santé de l’Homme. Il s’avère d’ailleurs que l’activité biologique de la vigne ou de ses produits provient surtout de ses constituants tels que le resvératol et les flavonoïdes comme la quercétine et les oligo-proanthocyanidines.

 

Concernant les oligo-proanthocyanidines, ce sont des composés puissants qui ont des propriétés antioxydantes. Ils ont fait l’objet de nombreuses recherches ces dernières années. Il est quand même nécessaire de stipuler que les pépins de raisins ne sont pas la seule source d’oligo-proanthocyanidines dans les végétaux. En effet, ces éléments sont également présents dans l’écorce de pin et dans la peau de l’arachide, mais à une certaine quantité minime.

 

En outre, vers les années 1980 dans l’Hexagone, quelques essais cliniques ont été menés sur des extraits de pépins de raisins. Ces derniers étant similaires en ce qui concerne leur teneur en oligo-proanthocyanidines ou OPC. Le résultat des essais a permis de constater que les extraits de pépins de raisin sont tout à fait capables de soulager les symptômes en relation avec les insuffisances veineuses et aussi des varices.

 

Assez récemment, des résultats similaires ont également été obtenus à partir d’un extrait de feuilles de vigne. Chez des patients ayant été soumis à des essais cliniques, des doses quotidiennes de 360mg y ont été administrés durant 12semaines. À la fin de l’expérience, ces administrations ont permis de réduire l’œdème et l’enflure des jambes, surtout chez les personnes qui souffrent d’une insuffisance veineuse chronique. D’après les scientifiques, l’extrait pourrait même contribuer à stopper la progression de cette maladie.

 

Plusieurs études cliniques ont également été entreprises en Europe, concernant l’effet possible contre l’éblouissement. Dans le contexte, il a été constaté qu’environ 200mg jusqu’à 300mg par jour d’extrait de pépins de raisin s’avéraient plus efficace qu’un placebo. La recherche s’est particulièrement intéressée sur les actions des oligo-proanthocyanidines contenus dans les raisins.

 

Outre les études sur les oligo-proanthocyanidines, d’autres essais ont aussi été menés sur des animaux concernant les extraits de raisins et un extrait normalisé en resvératol. La conclusion des études indique alors un résultat promettant. En effet, cette molécule est susceptible de contribuer dans la prévention de la cataracte, une autre affection qui touche l’œil.

 

Selon d’autres spécialistes, il se pourrait que les polyphénols présents dans la vigne et ses produits puissent procurer des effets positifs sur la protection vasculaire. Ces parties ou produits extraits concernent les raisins, les jus de raisin, les extraits de pépins ou du vin désalcoolisé. Les polyphénols de cette plante seraient même capables d’agir sur un certain nombre de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. Selon les recherches, ils amélioreraient la composition des lipides du sang tout en diminuant le taux du mauvais cholestérol LDL, mais également en inhibant l’agrégation des plaquettes sanguines. Les polyphénols du raisin permettraient aussi de réduire la pression sanguine et de diminuer le stress oxydatif de l’organisme. Sans mentionner que les oligo-proanthocyanidines pourraient aussi avoir un effet protecteur vis-à-vis de la résistance à l’insuline. Quoi qu’il en soit, ces résultats encourageants n’attendent qu’à être confirmés pour être enfin valides.

 

Compositions

Dans la phytothérapie, ce sont surtout les feuilles, le raisin, la sève ainsi que les pépins des raisins qui sont utilisés pour fabriquer les remèdes.

 

En ce qui concerne les principes actifs de cette plante, il en existe un bon nombre. Les polyphénols comme le resvératol et les flavonoïdes tels que les oligo-proanthocyanidines et la quercétine sont les plus abondants parmi ses constituants. Ce sont d’ailleurs ces molécules qui sont à l’origine des propriétés antioxydantes et vasoconstrictrices de la vigne. Néanmoins, tout comme le marc de raisin, le vin renferme aussi des mucilages, des flavones, des anthocyanes, des phytoalexines et des tanins catéchiques. En outre, les sels minéraux, les vitamines, surtout la vitamine P sont tout autant présents dans les fruits de la vigne rouge. Sa forme en jus, elle renferme une quantité accommodée en sucre, en calcium, en potassium, mais aussi de l’acide malique, de l’acide tartrique et des vitamines A, B1, B2 et C. Pour les feuilles, elles contiennent des tanins, de la quercétine, du saccharose et du lévulose. Les pépins de raisins, eux, comportent entre autres, des triglycérides, des acides oléique, palmitique, linoléique, stéarique et arachique et des phytostérines.

 

  • Fiche technique

Nom scientifique : Vitis vinifera

Noms communs : vigne rouge, vigne à vin, vigne vinifère, vigne des teinturiers

Nom étranger (anglais) : grape vine

Classification botanique : famille des vitacées (Vitaceae)

Formes et préparations : gélules, décoctions, infusions, baumes, lotions, teinture mère

 

Propriétés médicinales

Étant donné l’abondance de ses propriétés, il convient de constater que les bienfaits de la vigne rouge sont assez nombreux. D’ailleurs, cette plante est souvent employée dans la diminution des troubles liés à la circulation sanguine, incluant particulièrement les personnes qui souffrent de jambes lourdes ou gonflées. La plante est également indiquée pour les troubles circulatoires en relation avec la ménopause et les règles douloureuses. La vigne rouge est aussi un allié précieux pour la stimulation des vaisseaux sanguins, mais aussi dans le combat contre la rétention d’eau et la cellulite.

 

Par ailleurs, la vigne rouge intervient également dans la régulation de l’insuffisance veineuse et propose des propriétés indispensables qui visent à améliorer la contraction musculaire des veines et à favoriser le retour du sang vers le cœur et les poumons. Elle sert également de substitut efficace pour soulager les blessures.

 

Les spécialistes ou les médecins recommandent souvent les extraits de feuilles de vigne rouge pour un usage externe, généralement sous forme de gel ou de crème. Ces produits sont habituellement destinés pour le massage des jambes ou directement sur les hémorroïdes apparentes. Certaines spécialités peuvent aussi être préconisées lors des manifestations de gêne oculaire ou d’irritation des yeux.

 

Formes existantes

Les extraits de pépins de raisin sont principalement proposés sous forme de comprimés ou de capsules. Toutefois, il est préférable de bien s’assurer que l’étiquette porte la mention « normalisé en OPC ». En effet, la remarque permet de confirmer la présence en quantité suffisante de composés chimiques thérapeutiques voulus.

 

En revanche, les extraits de feuilles sont moins courants sur le marché, on les retrouve souvent sous forme d’extrait liquide ou sec, le plus souvent en association avec d’autres ingrédients.

 

Posologie de la vigne rouge

En cas d’insuffisance veineuse et varices, il convient de choisir de l’extrait de pépins de raisin. La posologie idéale est de 150mg jusqu’à 300mg par jour selon la nécessité. S’il s’agit de l’extrait de feuille de vigne, il est conseillé d’en prendre entre 360mg à 720mg par jour.

 

Dans le but de traiter l’insuffisance veineuse et les varices, suggérez quotidiennement une décoction ou une infusion. La posologie est de 30 à 50g d’extrait de feuilles de vigne, ou également de 15 à 30g d’extrait de pépins.

 

Pour bénéficier d’une protection contre l’éblouissement, prendre de l’extrait de pépins de raisin à raison de 200 à 300mg par jour.

 

Contre l’angine et la bronchite, il est préférable d’opter pour une décoction à base de 30 à 60g de feuilles par litres d’eau bouillante. La solution doit être infusée au moins pendant 5 minutes et prendre entre 1 à 3 tasses par jour. En revanche, pour les jambes lourdes, l’infusion des feuilles est conseillée. Pour en bénéficier, mettre une cuillère à soupe de feuilles dans une tasse d’eau bouillante. Laisser infuser durant une dizaine de minutes. 2 à 3 tasses sans sucre ajouté par jour suffisent largement.

 

S’il s’agit d’une cure de raisin, il est recommandé d’en prendre entre 500g jusqu’à 4kg par jour selon les conseils des spécialistes. Sinon pour une cure de jus de raisin, 1 à 3 litres par jour sont amplement suffisants. À noter que les fruits et le jus en cure sont des alternatives efficaces pour un effet nutritif, reminéralisant et pour lutter contre l’obésité.

 

Précautions avec la vigne rouge

Compte tenu de l’absence de données toxicologiques complètes, les suppléments d’oligo-proanthocyanidines, incluant ceux à base de vigne rouge ne sont pas recommandés aux enfants, aux femmes enceintes ou qui allaitent, amis également chez les personnes souffrant de troubles hépatiques graves.

 

En outre, étant donné que la vigne rouge contient des tanins astringents qui sont susceptibles d’agir au niveau de l’utérus. La prise de cette plante ou de ses dérivés est déconseillée, surtout à fortes doses, aux femmes enceintes et aux jeunes enfants.

 

Interactions avec la vigne rouge

  • Avec des plantes ou des suppléments

À une dose élevée, l’effet des oligo-proanthocyanidines pourrait éventuellement s’ajouter à celui des plantes ou des suppléments qui proposent des effets anticoagulants, pour ne citer que l’ail, le ginseng, le saule, le trèfle rouge et bien d’autres encore. Il en est de même pour les antiplaquettaires, incluant le ginkgo biloba, l’ail et le ginseng de Sibérie.

 

Par contre, la vigne rouge peut être associée avec d’autres plantes comme l’hamamélis. En effet, leur action sur la circulation sanguine et sur les varices peut vraiment être renforcée.

À forte dose, l’effet des oligo-proanthocyanidines pourrait également s’ajouter à celui des médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires. Il est donc préférable de ne pas les utiliser en concomitance.

 

Contre-indications

Le resvératrol qui fait partie des substances actives du vin et du marc de raisin pourrait engendrer un effet œstrogénique. Ainsi, la vigne rouge ne doit pas être recommandée chez les individus présentant des cas de cancers hormono-dépendants. La vigne rouge est également contre-indiquée durant la grossesse et l’allaitement.

 

Il est fortement déconseillé de consommer des doses trop importantes de vigne rouge lors de la prise d’anticoagulants, car la vigne rouge pourrait diminuer leur efficacité.

 

Effets indésirables

Malgré la rareté des cas, notamment chez les personnes hypersensibles, les effets indésirables qui risquent de survenir avec la vigne rouge sont les nausées, les troubles digestifs, les maux de tête, les vertiges et, de temps à autre, une allergie cutanée plus ou moins bénigne.