Le piment rouge bienfaits santé est célèbre pour sa teneur en capsaïcine, un composé responsable de sa saveur piquante, mais aussi de nombreux bienfaits pour la santé. La capsaïcine est reconnue pour stimuler le métabolisme et favoriser la combustion des graisses, aidant ainsi à la gestion du poids. En outre, elle possède des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, ce qui peut contribuer à atténuer la douleur, notamment en cas de douleurs articulaires. Le piment rouge est également riche en vitamines A et C, qui sont des antioxydants puissants protégeant l'organisme contre les dommages des radicaux libres et soutenant le système immunitaire. Consommé avec modération, le piment rouge peut donc s'intégrer dans une alimentation saine pour ses multiples vertus.
Utilisé dans de nombreux aliments brûleurs de graisse, le piment de Cayenne est réputé pour sa capacité à stimuler le métabolisme, ce qui peut favoriser la perte de poids. La capsaïcine, son composé actif principal, augmente la production de chaleur dans le corps et stimule l'oxydation des graisses, contribuant ainsi à augmenter la dépense calorique même au repos. Cette action thermogénique en fait un allié naturel pour ceux cherchant à améliorer leur silhouette. Néanmoins, il est important de l'intégrer dans une alimentation équilibrée et de combiner son usage avec une activité physique régulière pour obtenir des résultats significatifs et durables dans la gestion du poids.
Bien que le piment soit prisé pour ses saveurs épicées, il peut provoquer certaines brûlures d'estomac et vomissements chez les personnes sensibles. La capsaïcine, en irritant le tube digestif, peut en effet accentuer les symptômes de brûlure d'estomac. Cependant, elle favorise aussi la sécrétion de sucs gastriques et stimule le transit intestinal, ce qui peut être bénéfique pour la digestion à condition d'être bien tolérée. Pour ceux qui ont un estomac sensible, il est conseillé de consommer le piment avec modération et d'observer leurs réactions personnelles pour éviter l'inconfort. Les personnes souffrant de problèmes gastro-intestinaux sévères devraient consulter un professionnel de santé avant de l'intégrer à leur régime alimentaire.
Le paprika piment différences cuisine réside principalement dans leur intensité de chaleur et leur utilisation culinaire. Le paprika, doux ou piquant, est fait à partir de poivrons séchés et moulus, offrant généralement une saveur plus subtile que le piment rouge. Il apporte de la couleur et un goût doux aux plats sans l'intensité de la capsaïcine. En revanche, le piment rouge, souvent plus piquant, est utilisé pour ajouter de la chaleur et une saveur épicée prononcée. Tandis que le paprika est souvent utilisé dans des plats comme le goulash ou pour assaisonner de la volaille, le piment rouge convient mieux aux préparations nécessitant un piquant marqué. Comprendre leurs rôles respectifs permet d'enrichir les saveurs des plats de manière équilibrée.
Le Capsium définition composition est une référence usuelle à divers types de poivrons, allant du piquant au doux, avec le terme souvent utilisé pour désigner les extraits de piment, notamment ceux riches en capsaïcine. Ces extraits sont intégrés dans certains compléments alimentaires pour leurs propriétés thermogéniques et anti-douleur. Le piment, quant à lui, se réfère à la plante et à ses fruits consommés frais, séchés ou en poudre. Bien que Capsium et piment puissent paraître similaires, Capsium se concentre particulièrement sur l'extrait actif pour des usages spécifiques, tandis que le piment est consommé comme un aliment culinaire et médicinal plus général. Leur distinction réside donc dans leur forme et leur contexte d'utilisation.
L'allergie au pollen est un problème courant chez les chiens, et il est important de comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements naturels.
Les allergies au pollen chez les chiens et les chats sont similaires aux allergies saisonnières que les humains peuvent éprouver, et il existe des traitements naturels pour les soulager. Elles surviennent lorsque le système immunitaire du chien réagit de manière excessive aux particules de pollen dans l'air. Ces réactions allergiques peuvent causer une gêne considérable pour nos compagnons à quatre pattes.
Il est important de reconnaître les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens afin de pouvoir prendre les mesures appropriées pour soulager leur inconfort, comme l'utilisation de pansements anti-allergiques.
Les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens peuvent varier, mais les plus courants incluent des éternuements fréquents, des démangeaisons intenses, des rougeurs de la peau, des écoulements oculaires et nasaux, ainsi que des problèmes digestifs tels que des vomissements ou des diarrhées. L'utilisation d'un traitement anti-allergique pour chien peut aider à soulager ces symptômes. Certains chiens peuvent même présenter des problèmes respiratoires, tels que des difficultés à respirer ou une respiration sifflante.
Si vous observez ces symptômes chez votre chien, il est important de consulter un vétérinaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié.
L'allergie au pollen chez les chiens peut être causée par différents types de pollen, tels que le pollen d'herbe, d'arbres ou de fleurs. Certains chiens peuvent être sensibles à un seul type de pollen, tandis que d'autres peuvent être allergiques à plusieurs types.
Il est également important de noter que les allergies au pollen chez les chiens peuvent être saisonnières ou persistantes tout au long de l'année. Les allergies saisonnières sont généralement causées par des pollens spécifiques qui sont plus abondants pendant certaines saisons, comme le printemps ou l'automne.
Les allergies au pollen chez les chiens peuvent avoir un impact significatif sur leur qualité de vie. En plus des symptômes mentionnés précédemment, les chiens allergiques au pollen peuvent également présenter une diminution de leur appétit, une perte de poids et une baisse d'énergie. Ces symptômes peuvent rendre les activités quotidiennes plus difficiles pour nos amis à fourrure.
Il est important de prendre des mesures pour minimiser l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen. Cela peut inclure le maintien de votre chien à l'intérieur pendant les périodes de forte concentration de pollen, le nettoyage régulier de sa fourrure pour éliminer les particules de pollen et l'utilisation de traitements médicaux recommandés par votre vétérinaire.
Lorsqu'il s'agit de traiter les allergies au pollen chez les chiens, de nombreuses options naturelles peuvent être envisagées. Les herbes et les suppléments naturels peuvent apporter un soulagement aux chiens allergiques sans les effets secondaires souvent associés aux médicaments traditionnels.
Des herbes et suppléments naturels tels que l'ortie, le curcuma, l'aloès, la camomille et la quercétine peuvent aider à réduire l'inflammation, soulager les démangeaisons et renforcer le système immunitaire des chiens allergiques. Il est préférable de consulter un vétérinaire avant de commencer tout traitement à base d'herbes ou de suppléments pour vous assurer de choisir les bons produits et les bonnes doses pour votre chien.
Une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour soutenir la santé globale de votre chien, y compris pour traiter les allergies au pollen. Une alimentation riche en antioxydants, en acides gras oméga-3 et en vitamines essentielles peut aider à renforcer le système immunitaire de votre chien et à réduire l'inflammation causée par les allergies.
Il peut également être utile de consulter un nutritionniste canin pour obtenir des recommandations spécifiques sur les aliments et les suppléments qui conviennent le mieux à votre chien.
En plus des herbes et des suppléments, certaines pratiques naturelles peuvent également contribuer à soulager les allergies au pollen chez les chiens. Par exemple, l'utilisation de compresses d'eau froide sur les zones irritées de la peau de votre chien peut aider à apaiser les démangeaisons et à réduire l'inconfort. De plus, des bains réguliers avec un shampooing doux et hypoallergénique peuvent aider à éliminer le pollen et les allergènes de la fourrure de votre chien, réduisant ainsi les réactions allergiques.
La prévention des allergies au pollen chez les chiens est essentielle pour minimiser leur impact sur la santé de votre animal de compagnie. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour réduire l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen.
Limitez les sorties de votre chien pendant les périodes de forte concentration de pollen dans l'air, comme les journées chaudes et venteuses. Essayez de le promener tôt le matin ou en fin de journée lorsque les niveaux de pollen sont généralement plus bas. De plus, essuyez régulièrement ses pattes et son pelage après les promenades pour éliminer tout pollen qui aurait pu s'y accumuler.
Il est également recommandé de créer des zones sans pollen à l'intérieur de votre maison. Vous pouvez dédier une zone spécifique où votre chien peut se reposer sans craindre les allergènes extérieurs. Assurez-vous de laver régulièrement les couvertures, les tapis et les jouets de votre chien pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être déposé.
En complément des mesures préventives, il est important de fournir à votre chien des soins à domicile adaptés en cas d'allergie au pollen. Cela peut inclure des bains réguliers avec un shampooing doux spécialement formulé pour les chiens allergiques, l'utilisation de produits hydratants pour apaiser les démangeaisons et éviter les irritations de la peau, ainsi que le maintien d'un environnement propre en nettoyant régulièrement la maison et en utilisant des filtres à air de qualité pour réduire la présence de pollen.
Par ailleurs, veillez à ce que la literie de votre chien soit régulièrement lavée à haute température pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être accumulé. Optez pour des matériaux hypoallergéniques pour les coussins et les couvertures de votre animal afin de minimiser les réactions allergiques. Enfin, consultez régulièrement votre vétérinaire pour ajuster le traitement antiallergique de votre chien en fonction de l'évolution de ses symptômes.
Il est important de savoir quand il est nécessaire de consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen chez votre chien, surtout si les symptômes persistent ou s'aggravent malgré les traitements naturels et les mesures préventives.
Si votre chien présente des signes d'une allergie sévère au pollen, tels que des difficultés respiratoires importantes, une enflure du visage ou de la gorge, une léthargie excessive ou des vomissements fréquents, il est impératif de consulter un vétérinaire dès que possible. Ces symptômes peuvent indiquer une réaction allergique grave qui nécessite une attention médicale immédiate.
Un vétérinaire pourra diagnostiquer précisément l'allergie au pollen chez votre chien et vous recommander un plan de traitement adapté à sa condition. Cela peut inclure des médicaments antiallergiques, des corticostéroïdes, des antihistaminiques ou d'autres options médicales pour contrôler les symptômes et soulager l'inconfort de votre chien.
En outre, il est important de comprendre que les allergies au pollen peuvent varier en fonction de la saison et de la région géographique. Par exemple, certaines régions peuvent avoir une concentration plus élevée de pollens spécifiques, ce qui peut aggraver les symptômes allergiques chez les chiens. Il est donc essentiel de consulter un vétérinaire qui connaît bien les particularités de votre région afin de recevoir les meilleurs conseils et traitements adaptés à votre chien.
De plus, il est intéressant de noter que certaines races de chiens sont plus prédisposées aux allergies au pollen que d'autres. Par exemple, les races à poil long ou dense peuvent être plus sensibles aux allergènes présents dans l'environnement, y compris les pollens. Si vous possédez l'une de ces races, il est d'autant plus important de surveiller attentivement les symptômes allergiques et de consulter un vétérinaire dès que nécessaire.
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Le piment sert généralement à relever le goût de nombreux plats. Il apporte une touche épicée à des mets variés. S’il est surtout connu pour ses effets sur la longévité, il ne manque pas de vertus pour la santé. Focus sur ce fruit doux, chaud et ardent à la fois.
Le piment appartient à la famille des solanacées. Il est donc de la même famille que le poivron, la tomate, l’aubergine et la pomme de terre. La plante peut atteindre 1,5 mètre de hauteur environ. Principalement annuelle, elle possède aussi des variétés bisannuelles qui sont vivaces. Elle se retrouve particulièrement dans les régions tropicales et subtropicales.
Le piment est originaire d’Amérique centrale. Il était cultivé par les Aztèques sous le nom de Chili. Les Mayas l’utilisaient à la fois dans l’alimentation et en médecine. Des chercheurs ont pu découvrir que sa culture remonte à plus de 7000 ans, au Mexique. Les Incas le considéraient, quant à eux, comme une plante sacrée.
On pense que le piment a été rapporté en Europe entre les années 1450 et 1500 par un docteur qui accompagnait Christophe Colomb dans ses aventures. En un siècle à peine, il conquiert le monde entier. Grâce à son accommodation et sa facilité de culture, tout le monde a accès à cette épice. Les Portugais ont répandu les piments au Brésil, en Afrique et en Inde. Certains pays comme l’Espagne les ont exportés vers la Chine et l’Asie du Sud-est. Aujourd’hui, on retrouve ce fruit au goût fort aussi bien dans la cuisine asiatique que Sud-Américaine ou Européenne.
Le mot Piment désigne à la fois la plante et le fruit qu’elle produit ainsi que l’épice qui en est tirée. Pour les professionnels, ce terme désigne surtout la plante, qu’elle produise de petits fruits brûlants (les piments) ou de gros fruits doux (les poivrons). Dans de nombreux pays, les mêmes mots signifient à la fois poivre et piment. Le piment est appelé pepper en anglais, peretz en russe, fil-fil en arabe et en persan. On ajoute souvent le qualificatif de rouge pour le piment. En Amérique, Red pepper désigne le piment et non le poivre rouge. De même, le poivre de Cayenne désigne un piment en France. Trois dénominations sont utilisées en Hexagone.
En France, le piment, notamment le piment doux et le piment d’Espelette, est récolté à partir de juillet. Sa cueillette va jusqu’en novembre, au moment des premières gelées.
Rouge, vert ou jaune, long ou arrondi, le piment se décline en de nombreuses variétés et formes. En effet, on compte plus de 1000 saveurs de piment différentes : notes de caramel sucrées, fumées piquantes, nuances fruitées, herbes aromatiques… Ils ont une forme différente, mais ont leur saveur brûlante en commun. Celle-ci est due à un alcaloïde capsaïcine. La substance qui provoque ce goût brûlant se trouve surtout dans le placenta, les membranes et les graines de ces fruits écarlates.
Pour savourer les piments en flocons, en poudre ou en gousses entières, les fruits doivent être séchés juste après leur récolte.
La saveur brûlante du piment est due à la présence d’un alcaloïde synthétisé sur le placenta des fruits que l’on trouve uniquement chez la capsaïcine. Différentes espèces vont donner divers effets gustatifs. Les capsaïcines imitent un neurotransmetteur produit par l’organisme lors d’une infection, une blessure ou une brûlure : l’anandamide. Ce dernier se fixe sur les récepteurs nerveux de la chaleur présents dans l’épiderme et les muqueuses. Ensuite, les neurones sensitifs transmettent le signal au système nerveux central comme pour signaler « attention, brûlure ! » Trompé par la capsaïcine, le cerveau ment, car il n’y a pas d’élévation de température.
L’un des grands atouts du piment est sa richesse en capsaïcine. Cette dernière a le pouvoir de faire baisser le taux de cholestérol et la tension artérielle. Elle a aussi un effet protecteur sur la muqueuse de l’estomac. Elle allège le travail mécanique de l’estomac et le protège contre les ulcères, en amplifiant les sécrétions salivaires et gastriques. Cependant, sa consommation est déconseillée aux personnes souffrant de colite, de syndrome de l’intestin irritable ou d’hémorroïdes. La capsaïcine augmente aussi la sensation de satiété et le métabolisme. Consommer du piment permet donc de manger moins et d’éviter ainsi le surpoids.
Les piments brûlants contiennent plusieurs flavonoïdes, une vaste famille d’antioxydants. Elle inclut notamment la lutéoline et la quercétine. D’après de nombreuses études in vitro et chez l’animal, ces dernières auraient un effet protecteur contre certaines maladies chroniques comme le cancer et les maladies cardiovasculaires. Leurs effets chez l’Homme sont encore à vérifier.
Tous les piments sont naturellement riches en vitamine C et en antioxydants. Les poivrons frais contiennent entre 250 et 300 mg de vitamine C par 100 g de fruit frais, soit 20 fois plus que l’orange. Ces chiffres peuvent monter jusqu’à 1 000 mg chez les piments vraiment brûlants. Leur propriété antioxydante leur permet d’agir contre le vieillissement prématuré des cellules. La vitamine C et les antioxydants présents dans le piment, soutiennent la défense immunitaire de l’organisme, favorisent l’absorption du fer et aident à la cicatrisation.
Composé de vitamine E, il permet d’arrêter le phénomène d’oxydation de l’organisme. Certaines variétés contiennent de du tocophérol qui joue un rôle préventif contre certains cancers, maladies cardiovasculaires et l’Alzheimer. Le piment est aussi une bonne source de vitamine A, sous forme de carotène, qui facilite le métabolisme. La vitamine K dans le piment aide à lutter contre les hémorragies et les différents troubles hépatiques. La vitamine PP reste dans le piment même après séchage. Le piment contient en plus de la vitamine B6. Elle est impliquée dans la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. Elle renforce également le système immunitaire. Enfin, le piment contient des minéraux tels que le fer, le cuivre, le manganèse, le magnésium et le potassium. Le fer est un élément essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il est également utile au renouvellement cellulaire, à la production d’hormones et la fabrication de neurotransmetteurs. Le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène. Le manganèse, lui, protège contre les dommages provoqués par les radicaux libres.
Le piment, qu’il soit sous forme de poudre, de pâte ou sa forme originale, peut accompagner tous les mets. Ses adeptes disent qu’il rehausse le goût : la bouche « chaude » leur permet de mieux sentir les autres arômes du plat. Un de ses grands avantages est qu’il aide à moins saler le plat, ce qui en fait un excellent allié pour les personnes souffrant d’hypertension. Le piment est également utilisé pour son effet appétant. Lorsque la nourriture est monotone, la chaleur dans la bouche incite à reprendre la bouchée suivante.
Le piment donne les pigments rouges, la capsanthine et la capsorubine, aux aliments. Ils sont très utilisés comme colorants alimentaires naturels dans les confiseries, laitages, etc.
La capsaïcine : origine des vertus du piment sur la santé
La plupart des vertus santé du piment viennent de la capsaïcine.
Le piment a un effet vasodilatateur périphérique. Autrement dit, il va créer une dilatation des artères et des artérioles qui servent à nourrir la peau et les tissus. Il va en outre créer une sensation de chaleur au niveau de la peau. On aura subitement un apport de sang vers le visage, les mains et les pieds. On peut utiliser cet effet pour se réchauffer si on a pris un coup de froid.
Le piment est d’une aide précieuse lorsqu’on a passé un long moment à l’extérieur en hiver. Pour ce faire, il suffit de rajouter une pincée de piment en poudre dans une infusion de thym ou quelques gouttes de teinture de piment dans un chocolat chaud.
D’après un médecin américain appelé Lyle, le piment est le plus puissant des stimulants cardiaques. Il a le pouvoir d’augmenter la force de la circulation artérielle. Il augmente le rythme cardiaque, qui se fait ressentir sur toute la circulation depuis le cœur jusqu’aux artérioles.
Le piment s’utilise pendant la première phase d’une fièvre, lorsqu’on a très froid, qu’on tremble et qu’on préfère se blottir sous une couverture. Là encore, il est conseillé d’utilisera un peu de piment dans une infusion de thym. Cette tisane va protéger les bronches et stimuler doucement l’immunité, tout en réchauffant le corps. Dans le passé, le piment était aussi utilisé pour stimuler la transpiration.
Le piment n’est pas seulement bénéfique pour la peau, mais il l’est aussi pour les muqueuses. Lorsque la peau transpire, on sait que la muqueuse respiratoire transpire également. Le piment stimule donc la production de mucus, riche en substance immunitaire. Consommer du piment ou boire une tisane à base de piment favorise donc l’évacuation lorsque les sinus sont bouchés.
Pour soigner les laryngites et angines, on peut réaliser des gargarismes avec des préparations contenant du piment. Pour cela, la sauge et le piment sont une excellente combinaison. Il suffit de rajouter un peu de piment en poudre dans une infusion de sauge, avant de l’utiliser en gargarisme.
Le piment est intéressant pour les personnes âgées. Felter, un médecin américain, a expliqué qu’il est d’une grande aide lorsque le sujet a une température corporelle assez basse ; quand elle a une vitalité affaiblie, une digestion lente des articulations raides. Ces problèmes peuvent être résolus en consommant du piment.
Le piment permet de stimuler le métabolisme et la production d’énergie, notamment dans une période de fatigue ou lorsqu’il fait froid. Dans ce contexte, on peut l’associer à d’autres plantes stimulantes comme le romarin, l’angélique officinale (ou archangélique), le thym ou l’origan. Utilisé en médecine chinoise, le piment permet de réchauffer la rate et l’estomac. Il stimule et améliore la digestion.
Ce fruit facilite les sécrétions digestives et le péristaltisme intestinal. Le tube digestif produit donc plus de sucs digestifs. Le piment stimule la production de salive dans la bouche ; de bile par le foie ; d’enzymes digestives dans le pancréas et dans l’intestin grêle.
Mais il convient de souligner que sa qualité digestive n’est pas valable pour tout le monde. Elle l’est uniquement chez les personnes qui ont une digestion lente, des ballonnements, avec une sensation de froid sur la digestion. Le piment n’est pas adapté aux sujets qui ont un bon métabolisme et/ou qui ont tendance à avoir chaud.
Le piment est connu comme « la plante qui fait perdre des kilos ». En effet, il augmente l’oxydation des graisses et les dépenses énergétiques, mais favorise aussi la réduction des niveaux de ghréline, l’hormone qui régule la sensation de faim. De plus, il sert à réduire la glycémie sanguine et accroitre la sensibilité des cellules à l’insuline.
La capsaïcine dans le piment est aussi un actif anti-obésité. Des chercheurs américains ont découvert que cette substance joue un rôle brûle-graisses intéressant. En effet, elle transforme les cellules adipeuses blanches, responsable du surpoids, en cellules brunes. Elle agit en accélérant le métabolisme et permet ainsi de limiter les risques d’obésité. Il est inutile de consommer une poignée de piments, car il existe des compléments alimentaires à base de capsaïcine. Ils aident à transformer les mauvaises graisses en bonnes graisses.
Aujourd’hui, les capsaïcines et les flavonoïdes sont étudiés pour leurs propriétés anti-cancer potentielles. D’ailleurs, certaines ont déjà montré des effets protecteurs contre le cancer colorectal et celui du poumon. Elle désactive certains régulateurs de croissance cellulaire, ce qui permet de réduire le risque de tumeurs cancéreuses. La capsaïcine du piment protège également contre le cholestérol.
Grâce à la capsaïcine, le piment lutte contre les maladies cardiovasculaires. Une étude italienne confirme que la consommation régulière de piment réduit le risque d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus. Cette recherche a été réalisée dans le sud de l’Italie, dans une région où le piment fait partie intégrante de la cuisine. Les chercheurs ont suivi 28 000 habitants pendant 8 ans. Ils ont constaté que les sujets qui ont consommé des plats pimentés au moins 4 fois par semaine avaient un risque de décès par crise cardiaque réduit de 40 % et un risque de décès par AVC, diminué de plus de 50 %. Selon eux, cet effet sur l’espérance de vie serait lié à la présence de la capsaïcine. Ce composant métabolise la graisse, stocke l’énergie dans différents organes et protège contre l’accumulation de plaques pouvant obstruer les artères.
Le piment possède des propriétés antibactériennes, antiseptiques, diurétiques et anticonvulsives. Il soigne aussi le rhume et la grippe. En application cutanée, il soulage l’arthrite, les rhumatismes et la dystrophie. Ce fruit écarlate réduit le besoin en insuline après un repas et a donc un rôle intéressant dans la lutte contre le diabète.
On lui attribue également des effets aphrodisiaques, car il a la capacité d’augmenter les taux sanguins d’adrénaline et de noradrénaline. Il diminue le cholestérol, l’agrégation plaquettaire et les triglycérides. Ainsi, il préserve de l’apparition de l’athérosclérose. En libérant des endorphines, le piment déclenche une sensation de bien-être. C’est pour cette raison qu’il entraîne parfois une accoutumance chez certaines personnes.
En été, le piment permet d’assaisonner une salade de tomates et de poivrons, entre autres. Il donne également un goût piquant aux plats à base de poulet, de porc, de bœuf et de poisson. Dans les préparations d’inspiration asiatique, le piment se combine très bien avec d’autres épices. Dans les currys ou les soupes thaïlandaises, il rehausse le goût de tous les mets. Côté sucré, le piment est un allié précieux du chocolat noir. Une pincée de piment dans un gâteau ou une tarte au chocolat fait toute la différence.
Le piment convient aussi bien aux plats chauds que froid. Il peut également être ajouté en début de cuisson ou être utilisé pour l’assaisonnement. Toutefois, il faut savoir que plus le piment cuit longtemps dans le plat plus il fait ressortir sa saveur forte. Si vous voulez ajouter une légère note piquante à votre soupe, une sauce, un plat de viande, de légumes ou de poisson, l’assaisonnement doit se faire10 à 15 minutes avant la fin de la cuisson.
Dans les plats froids, on ajoute seulement une pincée de piment avec les doigts. Ainsi, il est facile de se rendre compte du dosage. Il est également possible d’utiliser ce fruit au goût piquant comme condiment et pour la décoration. Le piment en flocons est idéal dans les chocolats, les gâteaux, les desserts originaux au chocolat maison. En effet, il s’associe à merveille avec ce dernier, surtout pour les préparations chaudes.
Bon à savoir : pour atténuer le trop-plein de piquant, ajoutez des ingrédients contenant du lait. C’est également valable lorsque vous avez la bouche en feu. Boire de l’eau n’a aucun effet, car la capsaïcine est insoluble dans l’eau. Elle l’est par contre dans les lipides. En cas d’ingestion d’une certaine quantité de piment, il est alors conseillé de manger du yaourt ou un morceau de fromage, ou de boire du lait. Ces aliments permettent d’absorber la capsaïcine. En cas de contact avec la peau, il faut se savonner les mains et rincer à l’eau chaude.
Lorsqu’on veut assaisonner une préparation avec du piment, il faut savoir une seule règle : doser avec précaution. Qu’il soit en flocons, en gousses entières ou sous forme de poudre, son piquant reste très intense. Aussi, il est conseillé de travailler avec des gants jetables lors de la manipulation de piments crus. Évitez de vous toucher les yeux ou les muqueuses avec les mains, au risque de provoquer des irritations particulièrement douloureuses. N’oubliez pas de vous laver les mains, même après avoir manipulé des piments secs. La capsaïcine étant liposoluble, frottez brièvement vos mains avec de l’huile, puis nettoyez-les simplement à l’eau et au savon.
Le piment peut s’utiliser avec de nombreuses épices. Par exemple, il s’associe très bien avec son cousin, le paprika. La variété épice piquante est particulièrement appréciée dans les recettes de curry. Le goût piquant se combine à merveille avec le basilic, le fenugrec, le fenouil, les clous de girofle, le gingembre, la cardamome, l’ail, la coriandre, le cumin, la marjolaine, l’origan, le persil, le thym, la cannelle ainsi que l’oignon.
Si vous voulez les acheter frais, n’oubliez pas de vérifier s’ils sont bien fermes, charnus et sans flétrissures. Choisissez ceux qui ont une couleur vive et brillante. Si vous les préférez séchés, ils doivent être exempts de toute trace de moisissure. Si vous préférez le piment en poudre, assurez-vous qu’elle ne soit pas éventée et qu’elle dégage un parfum agréable.
Le piment frais se conserve jusqu’à 15 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur. Il faut l’emballer dans un sac en papier. Il est possible de le congeler, entier ou émincé, tel quel ou après avoir été grillé ou blanchi. Le piment frais peut aussi être conservé dans un bocal contenant de l’huile ou du vinaigre.
Le piment séché se conserve dans un bocal hermétique, dans un endroit frais et à l’abri de la lumière. Son arôme sera ainsi conservé jusqu’à 12 mois. Il en est de même pour le piment en poudre.
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