Le pélargonium est un parfait remède qui s’utilise dans le traitement de plusieurs maladies, notamment respiratoires et cutanées. 

 

Antibactérien efficace, le pélargonium inhibe l’action des bactéries sur le corps. Il intervient généralement lors des infections bactériennes affectant la voie respiratoire. C’est le cas notamment de la pneumonie, la toux ou les autres infections de la sphère ORL. Il soigne ainsi la tuberculose, une maladie respiratoire causée par des bactéries pathogènes. 

 

Antiviral, le pélargonium est utilisé pour remédier aux différentes agressions d’origine virale de la voie respiratoire comme la grippe, le refroidissement ou la sinusite. Cette plante est aussi utilisée dans le traitement de la rhinite allergique et le renforcement du système immunitaire. 

 

En outre, le pélargonium rehausse le tonus, combat la fatigue et abaisse le stress. 

 

En usage externe, le pélargonium est un bon remède contre les infections cutanées, les piqûres d’insectes et les brûlures. 

  • Le pélargonium en tant qu’antibactérien

Un antibactérien est un agent ayant pour action d’éliminer les bactéries pathogènes dans le corps. Pour ce qui est du pélargonium, il agit principalement dans les voies respiratoires. De la sorte, son action vise particulièrement à guérir les maladies respiratoires d’origine microbienne. La toux, la pneumonie, la tuberculose sont les principales maladies pouvant être traitées à l’aide du pélargonium. 

 

La toux est un symptôme d’une maladie respiratoire tout comme l’écoulement nasal. La toux peut être sèche ou grasse. La toux est dite grasse lorsqu’elle est accompagnée d’une muqueuse qui peut obstruer les poumons. Cette obstruction peut parfois bloquer le bon fonctionnement de la respiration. 

 

Pour remédier à cela, le pélargonium agit à la fois en tant qu’antibactérien et expectorant. Antibactérien, car il élimine les bactéries responsables de la maladie. Expectorant également, car le pélargonium a pour effet d’éviter que le mucus ainsi formé lors de la toux s’implante à la paroi des poumons.

 

La tuberculose, quant à elle, est une maladie pouvant être grave, voire mortelle. Elle est causée par l’attaque des bactéries appelées Mycobacterium tuberculosis. Il y a longtemps, la tuberculose était vue comme une pandémie tuant des millions de personnes. Au fil des années, elle s’est atténuée avec les différentes inventions dans le domaine pharmaceutique. Un des remèdes efficaces pour traiter les symptômes de la tuberculose est le pélargonium. En effet, celui-ci agit directement dans les voies respiratoires en exterminant les bactéries responsables de la maladie. Toutefois, le traitement est plus efficace accompagné d’autres médicaments. Pour cela, il faut un avis préalable du médecin, car le traitement de la tuberculose demeure encore long (jusqu’à 6 à 8 mois). 

  • Le pélargonium en tant qu’antiviral

En tant qu’antiviral, le pélargonium est aussi utile dans le traitement des affections virales de la voie respiratoire. La bronchite aiguë, la sinusite, la grippe en font partie intégrante.

 

La sinusite est une inflammation du sinus causée par des virus. Elle se manifeste par la formation de mucus dans deux endroits distincts de l’organisme. On dit qu’il y a sinusite frontale lorsque le mucus se forme au niveau du front. La sinusite maxillaire est caractérisée par la formation de mucus dans la paroi maxillaire. Remédier à la sinusite induit à l’utilisation du pélargonium. Son action antivirale visera à supplanter les virus responsables de la sinusite.

 

Quelquefois, la sinusite est le corollaire d’un rhume mal traité ou d’une rhinite allergique récurrente. Ainsi, elle peut être facilement prévenue en soignant minutieusement le rhume ou la rhinite allergique. 

 

Pour soigner le rhume ou la rhinite allergique, le pélargonium se hisse également dans le rang des remèdes les plus utilisés. Bien qu’il soit un traitement symptomatique, il demeure actif et sans difficulté. Il suffit de bien suivre les indications thérapeutiques.

 

Quant à la bronchite aiguë, elle est une maladie atteignant principalement les bronches et les bronchioles. La personne atteinte de cette maladie développe la sécrétion du mucus. Ce qui provoque une inflammation de la paroi pulmonaire. Même si la bronchite aiguë peut être le fruit du tabagisme, la majorité des cas sont d’origine virale (80 % des cas). La pollution de l’air est aussi un élément déclenchant la bronchite aiguë. Les principaux virus qui causent la bronchite aiguë sont les myxovirus, le virus respiratoire syncytial, les adénovirus ou les rhinovirus. 

 

La bronchite aiguë est rarement causée par des bactéries. Néanmoins, telle maladie requiert l’action du pélargonium pour la traiter efficacement. Le pélargonium, associé avec du miel, est un remède très efficace pour soulager les symptômes de la bronchite aiguë. 

Par ailleurs, la grippe reste jusqu’alors une des maladies les plus difficiles à traiter étant donné qu’il n’y a pas encore de remède contre cette maladie. La grippe est une maladie respiratoire d’origine virale. Le virus de la grippe est en perpétuelle mutation. De ce fait, les chercheurs n’arrivent pas à trouver un véritable médicament pour pallier ce problème hormis la vaccination. Cependant, les symptômes de la grippe peuvent être traités par le biais du pélargonium. Les toux, les écoulements nasaux peuvent être traités par les prises de pélargonium.

  • Le pélargonium en tant qu’antifongique

Un médicament est dit antifongique lorsqu’il permet de lutter contre les infections d’origine fongique. Ce sont en particulier les affections cutanées qui sont majoritairement des affections par suite de l’attaque des champignons pathogènes. 

 

Le pélargonium s’utilise aussi pour guérir certaines affections cutanées, en l’occurrence le prurit. Les brûlures peu étendues et les piqûres d’insectes peuvent également être soignées avec du pélargonium. Pour ce faire, on recourt à l’usage externe.

  • Le pélargonium, un bon remède pour soigner la pneumonie

En ce qui concerne la pneumonie, elle peut revêtir une origine virale, bactérienne ou fongique. C’est en effet une infection du parenchyme pulmonaire, composée notamment de bronchioles et d’alvéoles. Lorsque la pneumonie touche les bronches, elle devient une broncho-pneumonie. Elle se contracte majoritairement en milieu hospitalier, c’est la pneumonie nosocomiale. Le traitement portera donc sur le soin des symptômes de la maladie, dont la difficulté respiratoire, les toux chroniques.

 

La pneumonie est, pour rappel, d’origine bactérienne, virale ou même fongique. Mais elle se contracte aussi par l’inhalation de produits alimentaires lors d’une fausse route par exemple. Les pneumonies dites communautaires sont causées principalement par des virus comme le rhinovirus ou l’influenza. Quant à la pneumonie bactérienne, la bactérie responsable s’appelle streptococcus pneumoniae ou pneumocoque. C’est la forme la plus fréquente et aussi la plus grave de pneumonie. Elle peut être mortelle sans traitement adéquat.

 

Une seconde bactérie, la legionella pneumophila ou légionellose est aussi responsable d’une pneumonie, mais d’une forme moins grave que la première. Il existe autant de bactéries qui peuvent entraîner la pneumonie, seulement leur fréquence est très infime. Déterminer la cause exacte de la maladie revient à effectuer un diagnostic.

 

Le pélargonium et le système immunitaire

Le pélargonium, à part ses propriétés thérapeutiques citées ci-dessus, est aussi un médicament pouvant renforcer le système immunitaire. Son action vise ainsi à renforcer la production de leucocytes, les anticorps qui sont les principaux éléments déployés lors d’une attaque extérieure. De cette façon, le pélargonium soulage le corps à la suite d’une fatigue et soigne les effets du stress, notamment les courbatures, les maux de tête, etc. Il renforce également le tonus pour donner de la force. 

 

Le pélargonium contient aussi des acides galliques dont le rôle est de stimuler la formation des cellules qui servent de messager dans la réponse aux agressions externes. 

 

Certaines maladies comme la grippe n’ont pas encore trouvé de remède. Le vaccin n’est pas un traitement en soi, il est au contraire une injection de virus de la grippe destiné pour donner au corps la capacité de faire face à une éventuelle attaque. Contrairement à cette action, le pélargonium agit directement sur le système nerveux, précisément sur la moelle épinière, responsable de la production de globules blancs. Il renforce la capacité de production de leucocytes afin que ceux-ci puissent combattre les agressions extérieures.

 

Enfin, le pélargonium est aussi préconisé pour traiter les petits maux de gorge et l’angine. En tout, cette plante médicinale est réputée pour sa capacité à soigner les maladies hivernales. 

 

Autres vertus du pélargonium

Le pélargonium prévient le vieillissement prématuré de la peau. Il agit efficacement sur le collagène, réhydrate la peau et la redonne sa tonicité ainsi que sa jeunesse. Il donne de ce fait de l’éclat à la peau. De surcroît, il lutte contre les cancers.

 

En outre, le pélargonium peut combattre les différentes infections et les mycoses buccales. Les aphtes et les irritations du palais se soignent également à l’aide du pélargonium. 

 

Comment utiliser le pélargonium dans la phytothérapie ?

L’utilisation du pélargonium dépend de son espèce. Le pélargonium sidoides demeure le plus utilisé dans le domaine thérapeutique. Il est disponible sur le marché sous plusieurs formes et la dose dépend de la maladie à traiter. 

 

Aussi, il est important de bien suivre les indications du fabricant ainsi que du médecin.

 

D’abord, pour soigner le rhume, le pélargonium est administré sous forme de gélule ou de comprimé à raison de 2 gélules ou comprimés de 400 mg à prendre le matin et le soir. Si le patient est un enfant, la dose prescrite doit être la moitié de celle donnée à l’adulte. 

Sous forme de teinture, il est habituel de prendre 1 cuillerée à café de teinture mère de pélargonium, soit 5 ml. La fréquence va de 3 à 4 fois par jour. 

 

Le pélargonium en pommade ou en spray est destiné à soigner les affections cutanées et les irritations causées par les piqûres d’insectes. La dose à utiliser va dépendre de l’étendue de la peau affectée. 

 

Le pélargonium s’utilise en cataplasme pour favoriser la cicatrisation de la peau lors de brûlure. Les inflammations provoquées par les crises hémorroïdaires peuvent aussi être soulagées par le pélargonium en cataplasme. 

 

Dans le cas d’un traitement des gênes respiratoires, la teinture mère est prescrite à raison de 20 à 30 gouttes à une fréquence de 3 fois par jour. 

 

Lors d’une infection de la gorge ou d’une angine, le pélargonium est utilisé en gargarisme. Il en est autant pour le traitement des infections de la bouche. 

 

Dans le traitement de la fatigue ou du stress, le pélargonium est utilisé sous forme d’huile essentielle. L’application doit être suivie d’un massage pour obtenir un résultat optimal. 

 

Le pélargonium est un excellent substitut aux antibiotiques dans le cas de certaines affections, notamment microbiennes. 

 

Il est à rappeler que le pélargonium traite en particulier les effets symptomatiques des maladies. Aussi, il est plus efficace en association avec d’autres produits comme le plantain, à la propolis, au pollen, à l’acérola ou à l’échinacée. 

 

Les précautions d’usage et contre-indications du pélargonium

Au vu de ces composants notoires, les tanins en l’occurrence, le pélargonium peut présenter des effets notoires sur certaines personnes allergiques à l’un ou plusieurs de ses composants. Les effets diagnostiqués sont notamment des éruptions cutanées, des légers maux de ventre à des diarrhées. L’utilisation du pélargonium peut aussi avoir des effets indésirables sur le système nerveux. Par conséquent, il faut respecter minutieusement les doses prescrites. Avant toute prise, il est recommandé de faire un diagnostic complet de la maladie afin d’éviter toute surdose.

 

Il ne faut pas non plus se tromper sur l’action du pélargonium. Bien qu’il traite beaucoup de maladies, son effet demeure moindre sans association avec d’autres médicaments. Il en va de soi qu’avant toute utilisation, il convient de consulter le médecin. Le pélargonium est ainsi convenable pour un traitement additif et non un traitement de base. 

 

En raison de sa composition, l’emploi du pélargonium chez les enfants de moins de 6 ans doit être prescrit uniquement sur ordonnance. Les extraits de la racine du pélargonium sont également proscrits chez les femmes enceintes ainsi que les femmes allaitantes. 

Le pélargonium est un médicament comme les autres. De la sorte, il doit être tenu hors de la portée et de la vue des enfants. 

 

Étant un anti-inflammatoire, le pélargonium ne doit pas être pris en simultané avec d’autres anti-inflammatoires. Son interaction avec d’autres médicaments dérivés coumariniques peut aussi entraîner une augmentation de l’effet anticoagulant. 

 

Pourquoi utiliser du pélargonium ?

Le pélargonium est principalement utilisé en traitement additif. Alors, pourquoi l’utiliser s’il n’est qu’un traitement symptomatique ?

 

En premier lieu, le pélargonium est un médicament issu d’une plante médicinale. De la sorte, il est moins toxique bien qu’il présente un certain nombre d’effets indésirables. Les effets indésirables surviennent en principe par l’intolérance à des composantes du médicament. 

 

Ensuite, le pélargonium décliné en plusieurs formes peut intervenir dans le traitement de bon nombre de maladies. Son utilisation peut être à la fois interne et externe. L’usage interne concerne le traitement des affections respiratoires et certaines inflammations du corps. Il agit également dans le système immunitaire. Ce qui signifie qu’il a la faculté de renforcer le système immunitaire. 

 

Son action sur la peau ne reste pas dans le soin des petites plaies ou brûlures, il agit également dans le rajeunissement de la peau. Ce qui implique que le pélargonium peut autant être utilisé dans le domaine du cosmétique même si les recherches sont encore en cours. 

 

Néanmoins, le pélargonium obéit à un certain nombre de précautions auxquelles il faut être attentif.

 

Comment distinguer le pélargonium du géranium ?

Le pélargonium et le géranium sont souvent confondus. Pourtant, ce sont deux plantes distinctes. Aussi, il est primordial d’apporter les différentes distinctions qui permettent de reconnaître s’il s’agit de pélargonium ou de géranium. 

 

D’abord, la distinction géographique. Le pélargonium se trouve en majorité dans l’hémisphère sud, tandis que le géranium est originaire de l’hémisphère nord. 

 

Ensuite, la forme des fleurs présente des différences. Le pélargonium possède des fleurs de formes irrégulières. Cette forme est appelée zygomorphie. Les feuilles sont symétriques par rapport à un axe vertical. En revanche, le géranium possède des feuilles à symétrie centrale et les pétales se répartissent d’une façon régulière autour d’un axe central. 

 

En outre, si le géranium possède généralement 10 étamines, le pélargonium, lui, est muni de fleurs ayant 4 à 7 étamines avec des étamines avortées appelées staminodes. 

 

Enfin, le géranium possède des fruits en forme de bec de grue, contrairement au pélargonium ayant des fruits en forme de bec d’oiseau, d’où son nom. 

 

Il est cependant à souligner que, comme le pélargonium, le géranium possède aussi une vertu décorative. Son arôme est également un excellent répulsif contre les moustiques sans toutefois être un produit thérapeutique. 

Le pélargonium est une plante médicinale ayant plusieurs propriétés thérapeutiques. Cousin du géranium, il est souvent confondu avec ce dernier. Mais bien que les deux appartiennent à la famille des geraniaceae, ils sont différents sur certains angles. Le pélargonium compte aujourd’hui plus de 280 espèces, dont certaines sont utilisées pour décorer l’intérieur ou les balcons, tandis que le pélargonium roseum, le plus connu en médecine, pousse quasiment (environ 71 %) en Afrique du Sud. 

 

Émollient et antifongique, le pélargonium est un remède efficace contre les infections cutanées et les piqûres d’insectes. Ses actions antibactériennes et antivirales lui procurent la faculté de lutter contre plusieurs maladies respiratoires notamment les maladies hivernales, mais aussi les réactions allergiques affectant la voie respiratoire. Excellent anticoagulant et anti-inflammatoire, le pélargonium peut également être utilisé pour soulager certaines douleurs lors de la crise hémorroïdaire par exemple. 

 

Étymologiquement, le nom du pélargonium lui vient du mot pelargos, signifiant cigogne. Ce nom lui a été attribué en raison de la forme de son fruit qui s’apparente au bec d’oiseau. Arbrisseau de 50 à 60 cm de long, cette plante se récolte pendant toute l’année. 

 

Le pélargonium a été découvert vers le 15e siècle par des Européens naturalistes et des explorateurs, où il a déjà été employé par les Xhosas, les Zoulous, les Fingos et les Basothos. Mais son utilisation en Occident n’a été prouvée que vers la fin du 19e siècle par un certain C. H. Stevens, un anglais atteint de tuberculose à l’époque. En effet, parti pour profiter d’un climat adéquat, celui-ci a été guéri par une décoction de pélargonium préparé par un sorcier Sud-Africain. 

 

En phytothérapie, le pélargonium est décliné sous plusieurs formes, à savoir en teinture mère, en tisane, en gélules, en spray, en comprimés et même en bonbons. La dose et l’utilisation varient ainsi en fonction du sujet à traiter et de la maladie à soigner.

 

Les différentes espèces de pélargonium

On dénombre environ 280 espèces de pélargonium dans le monde. La majorité pousse à l’état sauvage en Afrique du Sud. On trouve aussi quelques espèces en Europe et en Nouvelle-Zélande. 

 

Il existe diverses espèces de pélargonium à usage spécifique. En voici trois espèces réputées pour leur vertu décorative : 

 

Le pélargonium grandiflorum est caractérisé par des feuilles larges et des fleurs volumineuses. À cause de ses fleurs de grande taille, celui-ci est cultivé en intérieur. Il est très beau en décoration d’intérieur. Également appelée pélargonium des fleuristes, cette espèce est particulière par son exclusivité en intérieur. 

 

Le pélargonium zonal : possédant des fleurs violette, rose, orange, pourpre ou rouge, cette plante est très répandue dans les massifs et donne une forme particulière au balcon. Les fleurs du pélargonium zonal mesurent de 1 à 2 cm de diamètre. Rassemblées en ombelles, celles-ci sont de forme ronde. Ce qui lui confère sa beauté, surtout en été. 

 

Le pélargonium hederafolium ou lierre possède des feuilles vert vif. Utilisée en suspension ou en balconnière, cette plante offre une vue impressionnante au balcon ou à l’intérieur de la maison. Le pélargonium hederafolium peut atteindre jusqu’à 1 m de hauteur. Les feuilles sont regroupées en inflorescence. Cette espèce se décline sous plusieurs variétés dont le Roi de balcons, de couleur rouge vif, le Crocodile aux fleurs roses et aux feuilles possédant des nervures crème. 

 

Ces trois espèces sont toutes à but décoratif. La vertu thérapeutique est octroyée à l’espèce appelée pélargonium sidoides ou Géranium du Cap. Il existe aussi d’autres espèces issues d’hybridation horticole ayant des feuillages odorant et décoratif. 

 

Toutefois, ce ne sont pas toutes les espèces de pélargonium qui s’utilisent en phytothérapie. Le pélargonium sidoides demeure le plus utilisé, étant donné ses vertus thérapeutiques particulières. Composé de dérivés de la coumarine, d’umckaline, de flavonoïdes ainsi que de tanin, le pélargonium demeure jusqu’à présent un excellent remède multifonctionnel.