Troubles plus ou moins sévères de la digestion, saignements ou autres pathologies liées aux rhumes, l’Achillée millefeuille est une plante qui n’est plus à présenter dans l’univers de la phytothérapie. Elle est utile dans de nombreux cas, offrant ses bienfaits à travers ses dérivés, en infusion, en teinture mère ou également en application externe. Avec ses quelques 80 composants et ses innombrables principes actifs, la Millefeuille est la plante par excellence qui mérite l’attention depuis des milliers d’années jusqu’à l’heure actuelle. D’ailleurs, elle est toujours dans le collimateur des scientifiques pour tenter de percer ses autres secrets enfouis qui sont susceptibles de procurer du bien à l’organisme.

 

Fiche technique de l’Achillée millefeuille

Nom scientifique : Achillea millefolium,

Noms usuels : Millefeuille, herbe à dinde, herbe aux charpentiers, herbe de la Saint-Jean, herbe de la Saint-Joseph, saigne-nez, herbe aux coupures, sourcil de Vénus,

Appellations étrangères (anglais): Yarrow, Bloodwort, Carpenter’s weed,

Classification botanique : famille des astéracées (Asteraceae),

Formes et préparations : infusions, extraits liquides, teintures, jus, huiles essentielles,

 

Définition

L’Achillée millefeuille, appelée également la Millefeuille ou sous son nom scientifique Achillea millefolium L., est un spécimen de plantes herbacées vivaces. C’est une espèce végétale qui est assez répandue dans l’hémisphère nord, appartenant à la famille des Astéracées. Le millefeuille est une plante comestible où les feuilles sont les plus utilisées, grâce notamment à leur goût astringent et à leur odeur légèrement camphrée. Toutefois, c’est également l’une des plantes qui sont les plus fréquemment utilisées dans la médecine traditionnelle depuis plus de trois siècles.

 

L’Achillée millefeuille est une plante vivace et vigoureuse possédant une tige souterraine qui va donner naissance à plusieurs racines adventives et des bourgeons. Ces derniers vont se transformer en tiges externes, à longue durée de vie. Au début de sa pousse, l’Achillée millefeuille se présente d’abord sous forme de touffes de feuilles qui va tapisser le sol avec ses nombreux petits rhizomes qui s’éparpillent rapidement. Son rhizome traçant noir porte des tiges sillonnées qui possèdent à peu près 2 mm de diamètre, pouvant varier entre 20 à 100 cm, mais qui mesure généralement aux alentours de 50 à 80 cm. Ces tiges peuvent être solitaires ou se réunir en groupe plus ou moins dense, à port dressé. Elles sont légèrement ramifiées et se démarquent par des poils laineux, courts et blanchâtres.

 

Quant à ses feuilles, elles sont plutôt allongées, teintées en vert foncé et d’un aspect alterne. Elles disposent de deux faces pubescentes, finement bipennatilobées ou doublement pennées et découpées en fines lanières courtes, faisant environ 37 à 51 divisions principales qui se situent sur des plans différents. À leur base, elles sont plus longues et pétiolées, mais qui ne portent pas d’oreillette. En revanche, elles sont plus courtes et sessiles au sommet. Les feuilles de l’Achillée millefeuille mesurent entre 2 à 15 cm de longueur et ayant une largeur de 0,6 à 3 cm. Ce sont les feuilles qui dégagent principalement la fragrance légèrement camphrée qui particularise cette plante. La floraison de la millefeuille se manifeste habituellement entre le mois de juin et le mois de septembre.

 

Semblable aux caractéristiques des autres plantes qui appartiennent à la famille des Astéracées, les fleurs de l’Achillée millefeuille sont en quelque sorte des capitules de 5 mm de diamètre qui sont souvent blanc, mais peuvent être de couleur rose ou pourpre, notamment au niveau de leurs bordures. Cependant, les fleurons du centre de cette plante sont plutôt blanc-jaunâtre ou jaunes. Pour ces capitules, ils apparaissent sur les réceptacles inflorescentiels situés sur les sommets des tiges et qui forment des corymbes sur son pic aplati ou légèrement bombé.

 

Chaque fleur de l’Achillée millefeuille est décorée par un involucre ovoïde constitué de bractées poilues, ovales avec un sommet obtus et des bordures pâle ou brunâtre. Les bractées restent appliquées contre les akènes lorsque la plante arrive à maturité, formant une sorte de calice involucral et les 5 ligules constituent une sorte de corolles. Chaque capitule mesure aux alentours de 5 à 6 mm de diamètres et est devancé par un involucre qui dispose de bractées imbriquées à l’image des tuiles de toiture. Le capitule recèle généralement 5 fleurons ligulés, ne possédant que des organes de reproduction femelles et mesurant entre 2 à 3 mm, de couleur blanc ou rose, mais peut se teinter en rouge malgré la rareté de ce cas. La fécondation de la plante est entomogame, proposant un fruit du genre akène oblong, aplati et dénué de soies. Chaque fruit renferme une graine minuscule de 2 mm de diamètre.

 

Petit historique de la plante

Comme son nom l’indique, l’Achillée millefeuille tire son patronyme d’une légende qui a marqué quelques 1200 ans avant notre ère, concernant un héros du nom d’Achille. Sur le conseil de son mentor, celui-ci a utilisé la millefeuille pour soigner les guerriers blessés. Jusqu’au XIXe siècle, la plante a été utilisée chez les soldats pour stopper le sang des blessures, prévenir l’infection des plaies et accélèrer leur cicatrisation, d’où son appellation d’antan « l’herbe militaire ».

 

L’Achillée millefeuille a été employée sur le continent asiatique, européen et notamment en Amérique du Nord. Elle était d’ailleurs quasi présente dans les traditions populaires pour ses propriétés cholérétiques, antiseptiques, décongestionnantes, antispasmodiques, astringentes, cicatrisantes et coagulantes. Dans le territoire de l’est du Canada, les Micmacs, les Malécites, les Abénakis et les Algonquins utilisent encore l’Achillée millefeuille de manière traditionnelle pour combattre le rhume et les maux.

 

De plus, c’est grâce à son amertume particulière que cette plante est choisie comme étant un ingrédient de choix dans la composition de plusieurs préparations toniques, à savoir les vins et les alcools aromatisés, les tisanes, les salades concoctées avec des fleurs de la plante, ainsi que d’autres préparations, dont quelques-unes, sont encore présentes en Europe.

 

Les composants de l’Achillée millefeuille

À travers ses différentes parties, la millefeuille recèle plus d’une centaine de composés chimiques, pour ne citer que les éléments pouvant être utiles pour faire des huiles essentielles comme l’eucalyptol, le germacrane, le camphre ou le chamazulène. Néanmoins, l’azulène n’est pas présent dans la plante fraîche, mais peut être extrait au moment de la distillation des huiles essentielles. Par ailleurs, l’Achillée millefeuille contient également des flavonoïdes tels que lapigénine-7 — glucoside, l’artémétine, du casticine, de l’isorhamnétine, du lutéoline -7 — glucoside, de la rutine et du 5 — hydroxy-3,6, 7,4 — tetraméthoxyflavone, mais aussi des alcaloïdes comme l’achicéine, l’achilléine qui est le synonyme du L-bétonicine, du bétonicine, du moschatine, du stachydrine et du trigonelline.

 

Et il y a aussi les bases, à l’instar du bétaïne ou de la choline, des polyacétylènes, des monoterpènes tels que du bornéol, de l’acétate de bornyle, du camphre, du cinéol, du limonène, de la sabinène, du terpinène-4-ol, du terpinéol et de l’a-thujone. Pour cette espèce, les monoterpènes sont en quelque sorte les métabolites les plus marquants, constituant environ 90 % des huiles essentielles. On y trouve également des triterpènes et sesquiterpènes, des acides aminés comme l’alanine, l’acide aspartique, l’acide glutamique, l’histidine, la leucine, la lysine, la proline et la valine, des acides gras formés par le linoléique, le myristique, l’oléique, le palmitique et le stéarique, de l’acide ascorbique, de l’acide caféique, de l’acide folique, de l’acide salicylique, de l’acide succinique, les coumarines et des tanins.

 

Usages thérapeutiques du millefeuille

Dans le monde de la phytothérapie, l’Achillée millefeuille peut être disponible sous forme de teintures, de poudres ou en capsule renfermant des fleurs sèches. Néanmoins, elle est également visible sous forme de plante sèche pour les tisanes et les décoctions. Parfois, elle peut aussi être intégrée dans plusieurs mélanges de thés ou tisanes industrielles, mais également comme ingrédient de phytothérapie, à l’exemple de l’Amersan. Il est aussi possible de la trouver sous forme d’huile essentielle ou d’extrait hydroalcoolique, méthanolique et aqueux.

 

Dans l’hexagone, l’utilisation thérapeutique traditionnelle de l’Achillée millefeuille dépend des régions, n’ayant pas de rapport avec sa présence. De ce fait, la millefeuille fait partie des 20 plantes médicinales importantes en Moselle. Toutefois, elle ne connaît pas cette gloire en Haute-Provence même si elle est très abondante dans cette région. Quoi qu’il en soit, les parties les plus sollicitées de cette plante sont ses sommités fleuries qui sont surtout utilisées en huile essentielle. Ces sommités sont considérées comme étant les plus actives, notamment pour lutter contre la grippe, les hémorragies, les dysménorrhées, les diarrhées et également comme hémostatique.

 

Leurs vertus anti-hémorroïdaires et anti-inflammatoires sont principalement dues à leurs principes actifs, ne citant que les lactones sesquiterpèniques tels que l’achillicine et le chamazulène. En 2015, un essai clinique a pu déterminer que l’Achillée millefeuille en infusion, notamment sous sa forme en poudre, pouvait atténuer l’intensité de la douleur liée à la dysménorrhée primaire. Par ailleurs, les propriétés antispasmodiques des sommités florales de cette plante proviennent sûrement des flavonoïdes et leurs actions antibactériennes sont attribuées à son huile essentielle. Cependant, ces données ont été constatées à partir de quelques études in vitro ou in vivo sur des animaux de laboratoire. L’Achillée millefeuille n’a pas encore été le centre d’intérêt d’une véritable étude clinique.

 

Propriétés médicinales

En usage interne, l’Achillée millefeuille stimule l’appétit, soulage les troubles digestifs, mais peut également servir d’antispasmodique et décongestionnant. En effet, cette plante est apte à soulager les douleurs menstruelles. Avec son action peptique et emménagogue, l’Achillée millefeuille aide à la digestion et traite la dyspepsie, mais stimule aussi le flux sanguin au niveau de la région pelvienne et de l’utérus.

 

Pour une utilisation externe, l’Achillée millefeuille permet d’arrêter le saignement, soigner les blessures et les inflammations cutanées, notamment grâce à ses propriétés cicatrisantes et coagulantes.

 

Dans son usage traditionnel, l’Achillée millefeuille apaise les spasmes de l’estomac et des intestins. Elle est capable de traiter les infections des voies respiratoires et c’est également un allié précieux pour faire baisser la fièvre.

 

Indications thérapeutiques usuelles

Comme indiqué, l’Achillée millefeuille intervient dans un bon nombre de malaises ou pathologies diverses, en ne citant que les troubles digestifs, spasmes de l’estomac, de l’intestin ou les douleurs des règles, la cicatrisation des plaies et les inflammations cutanées. Il en est de même pour d’autres affections que la plante peut aisément traiter grâce à ses propriétés antiseptiques, antispasmodiques, astringentes et cicatrisantes.

 

Autres indications thérapeutiques

Assaisonnée avec du vinaigre, l’Achillée millefeuille s’avère être un remède efficace pour traiter les rhumes, les infections des voies respiratoires par le biais de son utilisation en bains de vapeur, mais peut aussi lutter contre la fièvre. La pratique est assez courante dans certains pays comme le Canada. D’ailleurs, avec son action diurétique, l’Achillée millefeuille favorise l’évacuation des toxines et s’avère être un excellent substitut antiseptique urinaire, utile en cas de cystite, d’inflammation de la vessie ou de l’urètre.

 

Focus sur les éventuelles recherches à travers l’Achillée millefeuille

Il s’avère que la recherche médicale et pharmacologique à l’heure actuelle s’intéresse peu à l’Achillée millefeuille. Cependant, il a été prouvé que la plante contient plus de 82 constituants intéressants. D’ailleurs, ses innombrables principes actifs sont susceptibles d’expliquer les propriétés de cette plante extraordinaire qui ont su traverser le temps à travers diverses traditions médicinales. Il est à considérer que seuls des essais in vitro ou in vivo sur des animaux ont pu convaincre la Commission européenne de reconnaître officiellement un nombre restreint des usages traditionnels de l’Achillée millefeuille.

 

Néanmoins, la plante n’a été l’objet d’une étude sur les humains qu’une seule fois. Cette recherche s’est surtout focalisée sur les effets d’un onguent renfermant de l’ortie blanche, de l’Achillée millefeuille et de l’éleuthérocoque qui a été appliqué pendant 2 semaines sur des sujets atteints d’eczéma. Malgré le fait que ce traitement en essai a permis une diminution des lésions, il n’a pas été plus convaincant qu’un placebo.

 

Autre usage reconnu par la Commission européenne, l’Achillée millefeuille peut être efficace pour lutter contre la perte de l’appétit, la dyspepsie, incluant les troubles gastriques spasmodiques mineurs, ainsi que la dysménorrhée ou les douleurs menstruelles. Le fait a été établi après que des essais in vitro et sur des animaux ont confirmé l’action bénéfique de plusieurs des composés de l’achillée millefeuille, notamment au niveau de leurs propriétés antispasmodiques, de leurs actions protectrices sur la muqueuse gastrique et sur le foie, ainsi que des effets stimulants sur la fonction biliaire.

 

L’Achillée millefeuille fait partie des pharmacopées officielles d’un certain nombre de contrées telles que l’Europe et l’Inde, mais également des États-Unis. Mis à part les usages de cette plante qui sont reconnus par la Commission européenne, ces pharmacopées insistent sur le fait que l’Achille millefeuille peut intervenir, notamment par voie interne, dans le traitement des infections des voies respiratoires comme le rhume, la grippe, ainsi que le mal de gorge et la fièvre qui sont susceptibles de les accompagner. Par voie externe, cette plante est aussi réputée pour soigner les blessures et les inflammations de la peau. Selon toujours la pharmacopée, l’Achillée millefeuille peut être utilisée en association avec d’autres plantes pour traiter le rhume, les troubles digestifs et du foie.

 

Utilisation et posologie

Afin d’éviter les pertes d’appétits, les troubles digestifs et les douleurs menstruelles, il est coutume de consommer l’Achillée millefeuille en infusion. Pour en bénéficier, il suffit de mettre 1 à 2 cuillères à thé de poudre de cette plante dans 150 ml d’eau, ingérer à raison de 3 fois par jour entre les repas quotidiens. Toutefois, il est aussi possible de recourir à son extrait liquide à raison de 1 à 2 ml à raison de 2 à 3 fois par jour. Sous sa forme en teinture mère, mettre environ 5 ml du produit dans une petite quantité d’eau ou de jus de fruit. Le prendre de 3 fois par jour.

 

Pour un usage externe, l’Achillée millefeuille peut être utilisée de plusieurs façons. En compresse, par exemple, à travers une infusion préparée avec 1 à 2 cuillères à thé dans 250 ml d’eau. En huile essentielle, elle est à diluer dans une petite quantité d’huile végétale. Pour un bain de siège afin de soulager les douleurs menstruelles, préparez 100 g de plantes séchées de millefeuille et infusez le tout dans 1 litre d’eau. Ensuite, le diluer dans à peu près 20 litres d’eau chaude. Pour ce remède, il est possible de faire tremper la région pelvienne jusqu’aux hanches durant un maximum de 20 minutes. Dans son état brut, l’Achillée millefeuille est tout à fait capable d’arrêter le saignement de nez. Pour ce faire, il suffit de placer une feuille de la plante dans les narines. En revanche, quelques feuilles à mâcher en cataplasme de la plante peuvent aussi servir d’anticoagulant.

 

En cas de blessures ou d’inflammations cutanées, préparer une infusion avec 1 à 2 cuillères à thé d’achillée millefeuille dans environ 250 ml d’eau bouillante. Filtrer, puis laisser refroidir avant d’appliquer le liquide à travers une compresse imbibée sur la zone atteinte. L’action est à répéter plusieurs fois par jour, à condition de ne pas en mettre sur des plaies ouvertes. En huile essentielle, l’Achillée millefeuille sert d’antiseptique une fois dilué dans une quantité infime d’huile végétale. Ne pas appliquer sur des plaies ouvertes.

 

Les principales formes existantes de l’Achillée millefeuille dans le commerce

Avec les avancées de la médecine et de la phytothérapie, il est tout à fait possible de trouver l’Achillée millefeuille sous différents aspects, dépendant de son usage ou de ses buts curatifs. Parmi eux se démarque sa forme brute plus ou moins traitée à travers ses sommités fleuries séchées, comprenant souvent des feuilles et des fleurs séchées avec lesquelles sont fabriquées des infusions pour un usage externe et interne. On peut également la trouver sous forme de teinture mère ou d’extrait fluide, pour ne mentionner que les extraits alcooliques qui sont destinés à un usage interne. Il y a aussi son huile essentielle qui est une substance aromatique obtenue par un procédé de distillation des parties aériennes de l’Achillée millefeuille. Sans oublier aussi son jus plus ou moins fluide, obtenu par expression de la plante fraîche et destiné principalement pour un usage interne. À noter que ce substitut, qui est parfois désigné sous l’appellation de « suc de plante », n’est pas autorisé dans la pharmacopée de l’Amérique du Nord.

 

Précautions d’emploi de l’Achillée millefeuille

Que l’on utilise l’Achillée millefeuille sous sa forme en extrait ou en teinture mère, il est toujours plus prudent de se conformer à la notice du fabricant, étant donné que la teneur en substances actives ou la concentration du produit en question peut éventuellement varier. En outre, il est déconseillé d’utiliser de l’huile essentielle pure à base d’Achillée millefeuille sur une plaie. Il convient de la diluer dans de l’huile végétale pour ne pas risquer d’être assujetti à des effets indésirables qui peuvent être sévères. Dans tous les cas, la millefeuille sous toutes ses formes ne doit pas être appliquée sur une plaie ouverte.

 

Dans le but d’une administration par voie interne, l’huile essentielle d’Achillée millefeuille ou même en synergie doit être utilisée sous la supervision ou d’après les conseils stricts d’un aromathérapeute légitimement formé.

 

Interactions avec les plantes médicinales ou les compléments

Afin de bénéficier d’une manière efficace des vertus thérapeutiques de l’Achillée millefeuille, il est possible de la mettre en association avec le sureau, la menthe poivrée ou même la cataire. Toutefois, l’Achillée millefeuille peut parfois provoquer des réactions allergiques au niveau de la peau, surtout chez les patients hypersensibles aux espèces appartenant à la famille des Astéracées, à l’instar de la marguerite, l’aster, la camomille, le pissenlit et bien d’autres encore.

 

Dans son état brut, sous forme de poudre, en extrait liquide ou en teinture mère, l’Achillée millefeuille ne doit pas être utilisée en concomitance avec des fluidifiants sanguins.

 

Contre-indications

Peu importe ses dérivés ou ses formes, l’Achillée millefeuille ne doit en aucun cas être utilisé chez la femme enceinte ou allaitante, incluant les enfants. En effet, certains de ses constituants sont susceptibles d’être neurotoxiques et abortifs. En outre, l’Achillée millefeuille ne doit pas être ingérée par des patients qui suivent ou sont en cours de traitement avec des fluidifiants sanguins.

 

À l’image de toute autre plante médicinale, l’Achillée millefeuille ne doit en aucun cas exempter le patient concerné d’une consultation clinique auprès d’un médecin, surtout si les symptômes persistent ou deviennent plus sévères.

 

Effets indésirables

Lors d’une utilisation externe, l’Achillée millefeuille est susceptible d’engendrer d’éventuelles réactions allergiques cutanées, notamment chez les individus hypersensibles à un ou plusieurs de ses composants, incluant également toutes les autres plantes de la famille des Astéracées. Il arrive également que de rares cas de photosensibilité aient été signalés.