Le hêtre est un arbre indigène de l’Europe. Il est réputé pour la qualité de son bois qui est employé pour le chauffage ou pour fabriquer des meubles. Il possède également des propriétés médicinales et s’apprête à de nombreuses utilisations. Ce dossier vous dit tout ce qu’il faut connaître à propos du hêtre commun : présentation, description botanique, habitat, histoire, principes actifs, bienfaits sur la santé et précautions d’usage.

 

Hêtre : Présentation

Le hêtre, aussi nommé « hêtre commun » ou « Fagus sylvatica », est un grand arbre à feuilles caduques à la nervation pennée, souvent denticulée. Comme le châtaignier et le chêne, le hêtre appartient à la famille des Fagacées. Il figure parmi les principales essences qui poussent dans les forêts des régions tempérées occidentales.

Nom commun : hêtre ou hêtre commun

Nom latin : Fagus sylvatica

Noms populaires : faye, fayard, fayaud, favinier, fouteau, faou, foutel.

Famille botanique : Fagacées

 

Description botanique du hêtre

  • Allure générale

Le hêtre est un arbre majestueux qui peut facilement s’élever jusqu’à 30 – 35 mètres de hauteur. Le tronc d’un hêtre centenaire atteint couramment 2,5 m de circonférence. Quelques sujets exceptionnels poussant sur des sols particulièrement fertiles atteignent même 45,5 m de hauteur, d’autres possèdent des troncs, dont le tour dépasse 6 m. Cependant, les arbres qui poussent en lisière des forêts peuvent être régulièrement broutés par les cervidés ou par le bétail. Ils ne peuvent pas se développer normalement et n’atteignent que quelques mètres de hauteur, parfois à hauteur d’homme.

 

La silhouette du hêtre varie en fonction de son habitat et du traitement forestier. En futaie (dans une forêt où les sujets sont majoritairement conservés jusqu’à ce qu’ils atteignent leur pleine croissance), cet arbre affiche une silhouette harmonieuse. Il affiche un tronc est long et mince, déblayé de ses branches jusqu’à 15 ou 20 m de hauteur. Son houppier étroit comporte des branches redressées à 60° et des rameaux poussant à l’horizontale. En situation isolée, le hêtre commun développe un fût très court et un houppier massif, large et haut. Ses parties aériennes (rameaux, branches et feuillages) peuvent couvrir 600 m².

 

Parmi les spécificités botaniques du hêtre, citons notamment son incapacité à s’élaguer naturellement. De ce fait, d’anciennes branches persistent sur la partie inférieure du tronc où elles forment un angle aigu avec le fût. Les chutes tardives et traumatiques de ces vieilles branches peuvent laisser des trous dans le tronc de l’arbre.

 

L’espérance de vie du hêtre est relativement courte en comparaison avec celle des arbres de haute taille, tels que les tilleuls et les châtaigniers. Cependant, la durée de vie du hêtre commun peut atteindre 150 ans. Parfois, il peut même vivre au-delà de 200 ans.

  • Les différentes variétés de hêtre

Il existe deux principales variétés de hêtre commun :

- Le hêtre pourpre ou Fagus sylvatica purpurea : il est reconnaissable par ses feuilles de couleur rouge violacée, lisses et à franges ondulées. Celles-ci tiennent leur teinte de leur forte contenance en anthocynidine, mais en fonction des saisons, leur coloris peut varier avec du rose pour arborer une tonalité pourpre brillante qui masque la couleur verte de la chlorophylle. Lorsqu’elles parviennent à maturité, les feuilles du hêtre pourpre deviennent plus foncées. Elles se rapetissent et prennent une forme plus ovale avec des extrémités plus arrondies. Localisée pour la première fois en 1600 en Suisse, à proximité de Buchs, cette espèce se retrouve désormais dans les Vosges dans la forêt de Darney, en Thuringe, dans le Tyrol et près de Zurich. Il doit son succès grâce à son utilisation comme arbre d’ornement.

- Le hêtre tortillard ou Fagus sylvatica tortuosa : cet arbre se particularise par ses troncs et ses branches contournées. L’endroit où cette espèce existe en nombre important se situe en montagne de Reims, à « faux de Verzy ». Des individus isolés poussent également en Lorraine, en Bretagne, en Auvergne, en Suède, au Danemark et en Allemagne.

Comme il est très prisé en ornement, le hêtre se décline dans une quarantaine de variétés horticoles ayant été sélectionnées et développées par des horticulteurs.

  • La feuille du hêtre

D’une longueur de 6 à 10 cm pour une largeur de 4 à 7 cm, de forme ovale ou obovale, la feuille du hêtre se particularise par son apparence brillante, sa nervation pennée et sa frange dentée. Elle est raide au toucher et sa consistance s’apparente légèrement à celle du cuir. Alterne, sa couleur verte peut virer vers une tonalité cuivrée en automne.

 

La base de la feuille du hêtre commun est cunéiforme et son extrémité est pointue. Le pédoncule sillonné de 1 cm de longueur est recouvert d’un dense duvet de poils blancs. Le feuillage de cet arbre est marcescent. Durant la saison de repos végétatif, les feuilles se fanent et se dessèchent, mais elles s’attachent encore aux branches pendant une bonne partie de l’hiver. Ce phénomène est surtout courant chez les jeunes sujets. Lorsque l’arbre se développe en hauteur, les feuilles mortes se retrouvent uniquement dans les parties basses et abritées. Les houppiers se dégarnissent dès le début de l’automne.

 

Les fleurs et les fruits

La période de floraison du hêtre commun se passe en avril ou en mai, après l’apparition du nouveau feuillage. Les bourgeons des fleurs sont plus larges par rapport aux bourgeons végétatifs, dont ils proviennent par induction florale. Ils se transforment en fleurs lorsque l’arbre atteint 40 à 50 ans en milieu isolé, 60 à 80 ans s’il pousse dans une forêt dense. Le hêtre est une espèce monoïque, une essence ambisexuée : il porte à la fois le sexe mâle et celui féminin sur des fleurs différentes.

 

Les fruits du hêtre sont appelés des faînes. Ce sont des akènes de 2 cm de long et de 1 cm de large à paroi dure. Leur base bombée de couleur brune et leur surface vernissée leur donnent l’apparence de très petites châtaignes triangulaires.

 

Fruits secs, riches en glucides et en lipides, les faînes sont comestibles. Toutefois, une consommation en trop grande quantité peut être nuisible pour l’homme en raison de leur forte teneur en tanins qui les rendent toxiques et astringentes. Par contre, elles conviennent parfaitement aux rongeurs, aux blaireaux, aux sangliers et aux oiseaux qui contribuent à leur dissémination quand elles tombent au sol.

 

L’écorce

Le hêtre est facile à reconnaître grâce à son écorce lisse et mince qui garde cette apparence singulière tout au long de sa vie, car il n’est doté que d’un seul phellogène. De petites fissures peuvent surgir à la base du tronc des vieux sujets et engendrent une rugosité de leur écorce. Cette dernière arbore une teinte gris argenté chez les jeunes arbres. Cette couleur vire au gris vert ou au gris noirâtre lorsque le hêtre atteint l’âge adulte. Une fine croûte de lichens recouvre souvent le tronc du hêtre, ce qui lui confère la teinte gris argenté qui le particularise.

 

Le système racinaire

Sa forme peut varier en fonction de plusieurs facteurs : la profondeur du sol, le niveau de mycorhization des racines et l’épaisseur de la couche d’humus. À la base, le système racinaire est composé d’un grand nombre de racines multidirectionnelles souvent soudées entre elles. Il peut s’installer en profondeur s’il ne rencontre aucun obstacle, une couche indurée ou une couche compacte mal drainée. Pour compenser, les racines tendent à se développer en surface, de manière horizontale. En raison de ce phénomène, le hêtre jouit d’une réputation d’arbre à enracinement superficiel.

 

Habitat et répartition géographique du hêtre

  • Habitat

Le hêtre n’est pas très exigeant quant à la nature du sol. Il peut s’adapter aux sols superficiels. Cependant, il apprécie les terrains à faible taux d’acidité et calcaires. De ce fait, il se retrouve surtout dans les plaines, les vallons et les montagnes de hauteur moyenne. Cet arbre aime la fraîcheur et l’humidité qui règnent en montagne, dans les régions du Nord et subatlantiques.

 

Présent dans de nombreuses forêts européennes, cette espèce dispose d’une grande capacité de buissonnement. Il peut ainsi former des hêtraies exclusives. Il peut également pousser en association avec le frêne, le chêne, le sapin pectiné et parfois avec l’épicéa.

  • Répartition géographique

Faisant partie des principales essences qui constituent les forêts humides et tempérées de nombreux pays européens, le hêtre prospère un peu partout sur le Vieux continent.

  • Au nord : les peuplements naturels de hêtres les plus nordiques se situent en Norvège, près de Bergen. Cet arbre se retrouve aussi dans les régions du sud de la Suède.
  • Au sud : les forêts les plus méridionales de hêtres sont localisées en Sicile, sur les pentes de l’Etna. Cette essence est également présente en Corse.
  • Au nord-ouest : le hêtre est considéré comme un arbre indigène du sud de l’Angleterre, sa présence en Écosse et en Irlande n’est pas spontanée.
  • Au sud-ouest : dans la péninsule ibérique, le hêtre se retrouve en Galice, en Espagne ainsi que dans le nord du Portugal où il s’est naturalisé.
  • Au nord-est : le hêtre pénètre jusque dans la région de Kaliningrad en Russie. Il est aussi présent dans les Carpates en Ukraine ainsi que dans une surface isolée dans les montagnes de Crimée.
  • Au sud-est : quelques rares stations de hêtres sont présentes en Turquie asiatique.
  • En France : le hêtre pousse un peu partout sur l’ensemble du territoire, à l’exception des plaines du Bassin aquitain ainsi que des collines et des plaines des régions méditerranéennes. Il se retrouve ainsi au nord, à l’est, à l’ouest de l’Hexagone et dans le bassin parisien.

Hêtre : son histoire et son utilisation traditionnelle

Depuis la nuit des temps, le hêtre a été utilisé pour différents usages.

  • Pour soigner divers maux

Dans le domaine de la médecine traditionnelle, cette essence était connue pour ses vertus curatives exceptionnelles. Son bois était carbonisé pour fournir un charbon aux propriétés bactéricides et potentiellement antituberculeuses.

 

L’herboristerie et la phytothérapie d’antan intégraient le fruit du hêtre dans de nombreuses solutions pour prévenir et soigner certaines pathologies. Écrasée ou bouillie, la faîne permettait d’obtenir un beurre aux vertus parasiticides et vermifuges.

 

Pour soigner les douleurs aux gencives et les gerçures aux lèvres, il était recommandé de mâcher des feuilles de hêtre.

 

Jadis, la médecine traditionnelle prescrivait la décoction de feuilles de cet arbre pour soigner les brûlures et les engelures. Ces feuilles étaient souvent directement appliquées sur les affections cutanées.

 

L’eau stagnante dans les parties creuses du tronc du hêtre était autrefois recueillie. Elle servait à soigner les escarres, tant chez les humains que chez les animaux.

 

En Grèce, le hêtre était utilisé depuis des millénaires dans le cadre de la gemmothérapie pour atténuer les problèmes rénaux.

  • Pour l’alimentation

Grâce à sa richesse en glucides et en lipides, la faîne contenant environ 40 % de matières grasses, elle fournissait à la pression une huile alimentaire non rancissant qui pouvait aussi servir pour l’éclairage.

 

L’écorce interne du hêtre était transformée en farine, puis en pain ou sous forme de bouillie et qui était dédiée à la consommation humaine. L’écorce et le fruit de cet arbre figuraient parmi les aliments de survie des habitants de certaines campagnes européennes lors des périodes de disette.

 

Aux États-Unis et à l’est du Canada, les Amérindiens mangeaient des faînes crues ou cuites. Parfois, ils les écrasaient et les ajoutaient aux gâteaux ou à la pâte à pain.

 

Le bois du hêtre : ses différents usages autrefois

En marge de son utilisation dans la médecine traditionnelle, le bois du hêtre servait aussi à fabriquer des balais et des roues de chariot. Il était également employé comme bois d’œuvre en petite menuiserie et en sculpture. En zone montagneuse, il faisait fonction de bois de chauffage.

 

Composition et principes actifs

  • Les principes chimiques actifs

Le hêtre renferme une forte teneur en tanins. Il contient aussi de l’acide abscissique et des flavonoïdes.

 

Propriétés et bienfaits du hêtre sur la santé

Les vertus curatives du hêtre ont été reconnues au cours de nombreuses civilisations. L’herboristerie et la phytothérapie modernes ont su préserver le savoir-faire ancestral et proposent des alternatives naturelles et performantes pour traiter une multitude de maladies physiques et psychiques.

  • L’écorce de hêtre : propriétés et usages médicinaux

Connue pour ses propriétés astringentes, l’écorce de hêtre est employée comme fébrifuge pour faire baisser la fièvre. En herboristerie, elle est cueillie au mois de février sur les jeunes rameaux de 2 à 3 ans et séchée. Elle est alors prescrite en décoction.

 

Cette écorce peut également être carbonisée et transformée en poudre. Grâce à ses puissantes vertus antiseptiques intestinales, cette poudre est indiquée pour le traitement de la diarrhée ou la gastro-entérite. En usage externe, elle permet de soigner le rhumatisme, les pathologies cutanées persistantes (eczéma ou psoriasis), la goutte et les hydropisies. Cette poudre détient, en outre, des propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires. En décoction, elle permet d’atténuer les inflammations de la peau, les démangeaisons et contribue à la désinfection des plaies.

 

Contenant des tanins, l’écorce du hêtre possède aussi des propriétés vermifuges. Elle représente ainsi un allié précieux pour combattre les vers parasites de l’intestin.

 

Cette partie du hêtre commun est, en outre, reconnue pour ses vertus désinfectantes respiratoires.

  • La feuille de hêtre : ses effets bénéfiques sur la santé

À l’instar de son écorce, la feuille de hêtre renferme des tanins qui lui confèrent des vertus vermifuges.

Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, la feuille de hêtre aide à traiter les plaies et les prurits cutanés.

La décoction de feuilles de hêtre aide à atténuer les chocs moraux, à réduire les sensations de fatigue physique ou psychique et à traiter certaines affections neurologiques, telles que la maladie d’Alzheimer.

Pour soigner les ampoules, les excoriations et les enflures, les feuilles de hêtre sont directement appliquées sur les zones concernées.

  • Les bourgeons de hêtre : leurs vertus médicinales

Le gemmothérapie et l’herboristerie recourent aux bourgeons de hêtre pour soigner de nombreuses pathologies.

 

Ces bourgeons détiennent des propriétés régénérantes et dynamisantes. Ils interviennent favorablement au niveau des reins. La consommation de ces bourgeons permet aux personnes souffrant de calculs rénaux ou de sclérose rénale de regagner leur mobilité et leur réactivité. Leurs principes actifs stimulent la sécrétion de l’urine et aident à éliminer les toxines présentes dans le sang, telles que l’acide urique, la créatinine, le cholestérol et l’urée.

 

Comme ils activent les processus de nettoyage de l’organisme, les bourgeons de hêtre exercent un effet positif dans le traitement de problèmes articulaires dus à un excès d’acide urique. Ils sont recommandés aux personnes sujettes aux gouttes.

 

Leur efficacité a été maintes fois reconnue pour renforcer le système immunitaire, maintenir une cholestérolémie normale et soulager l’allergie printanière.

 

Les bourgeons de hêtre sont aussi indiqués en cas de colibacillose, d’inflammations récurrentes et de maladies infectieuses.

 

Dosage et posologie

  • Tisane de feuilles de hêtre

Préparation : Emballer 10 à 20 g de feuilles dans un sachet adapté et mettre celui-ci dans un récipient contenant 1 l d’eau bouillante. Laisser infuser pendant 10 min.

 

Posologie : À consommer à raison de ½ litre à 1 litre par jour pendant 10 jours/mois.

  • Décoction d’écorce de hêtre

Préparation : Bien laver les pelures de hêtre (40 à 80 g – 2 à 4 poignées de main) et les mettre dans une casserole contenant un litre d’eau. Faire bouillir pendant 15 à 20 minutes et laisser infuser pendant 30 minutes.

 

Posologie : À prendre 2 fois par jour : 1 verre le matin à jeun et 1 verre le soir.

Poudre d’écorce des rameaux de hêtre

Ce produit est disponible dans les herboristeries.

Diluer 25 à 30 g de cette poudre dans une boisson appropriée. À prendre 1 fois/jour.

  • Macérât de bourgeons de hêtre

Des versions toutes prêtes de macérât de bourgeons de hêtre sont proposées en parapharmacie ou dans les magasins spécialisés en aromathérapie. Ce produit est préparé avec :

  • Des bourgeons de hêtre frais
  • De l’eau
  • De l’alcool
  • De la glycérine végétale

Posologie : à ingérer 3 fois/jour, en dehors des repas.

 

Quelles sont les parties comestibles du hêtre ?

  • Les jeunes feuilles

En marge de leurs propriétés médicinales, les feuilles de hêtre détiennent des vertus gustatives. Particulièrement riches en glucides et en lipides, elles peuvent être consommées crues en salade, leur saveur étant proche de celle du chou. Elles peuvent aussi être cuites au beurre.

  • Les faînes (les fruits)

Les hommes consommaient les faînes depuis l’ère préhistorique. Ce fruit servait d’aliment d’appoint en période de disette. Il était bouilli, comme des châtaignes, ou broyé pour obtenir un beurre ou encore transformé en farine. Aujourd’hui, les faînes sont grillées et servent d’amuse-gueule en apéritif ou de garnitures de salades.

 

Les faînes présentent un important intérêt culinaire. Elles peuvent fournir une huile comestible qui se conserve longtemps et qui se bonifie au fil des années. Les résidus issus du processus de fabrication d’huile alimentaire sont destinés à l’alimentation animale, notamment pour ceux de basse-cour, mais ils sont déconseillés pour les chevaux. Consommées en trop grande quantité, les faînes peuvent être légèrement toxiques. Elles contiennent une substance appelée « fagine » qui est susceptible de provoquer des nausées, des diarrhées, des crampes ou des troubles intestinaux en cas d’excès d’absorption.

  • L’écorce interne

Aussi appelée liber ou seconde écorce, l’écorce interne du hêtre est comestible. Il est mangé sous forme de bouillie ou transformé en farine pour faire du pain. Autrefois, il faisait partie des aliments de survie pour les habitants des zones rurales et aidait ceux-ci à faire face aux menaces de disettes.

En Scandinavie, la sciure de hêtre était bouillie et séchée au four. Après ces étapes, elle était pulvérisée, puis mélangée avec de la farine pour fabriquer du pain.

 

Hêtre : contre-indications

Les contre-indications relatives à la consommation du hêtre et de ses dérivés concernent essentiellement ses fruits. Comme mentionné plus haut, ces dernières peuvent engendrer différentes maladies s’ils sont ingérés en grande quantité.

 

Par ailleurs, le hêtre est proscrit, sous n’importe quelle forme (infusion de feuilles, décoction ou poudre d’écorce, macérât de bourgeons) aux :

  • Femmes enceintes et allaitantes
  • Enfants de moins de 3 ans.

En cas de double traitement, il est conseillé d’employer un produit à base de hêtre à distance des médicaments.

 

Respecter les doses prescrites.