• Le gel hydro-alcoolique

Il s’agit d’une préparation à base d’éthanol, destinée à l’hygiène des mains, et dont l’utilisation ne nécessite pas d’eau. Le gel hydro-alcoolique ne possède pas d’effets nettoyants, mais seulement d’antiseptiques. Le produit a pour but d’éliminer les bactéries, les microbes et les virus présents sur les mains afin de prévenir toutes sortes d’infections.

 

D’ailleurs, l’OMS recommande les solutions hydro-alcooliques car elles permettent aux usagers de respecter les recommandations relatives aux bonnes pratiques d’hygiènes. De plus, ils sont plus faciles à utiliser et mieux tolérés que les lavages à l’eau et aux savons.

Les gels hydro-alcooliques sont disponibles sur le marché, mais il est aussi possible d’en fabriquer chez soi. Pour cela, il faut mélanger de l’alcool éthylique avec de l’eau oxygénée, du glycérol et de l’eau distillée. Le mélange est à conserver dans de petits flacons qui seront gardés hors de la portée des enfants.

  • Utilisation pour traiter les tumeurs hépatiques et les métastases hépatiques

On parle ici des tumeurs qui touchent le foie en cas de cancer colorectal. Les complications des tumeurs hépatiques et des métastases hépatiques peuvent entrainer le décès du malade. La moitié des patients atteints de ce cancer meurent à cause de ces complications.

 

Pour ne pas en arriver là, il est possible d’effectuer une injection percutanée d’éthanol. L’intervention consiste à injecter l’alcool dans les cancers du foie pour détruire les cellules cancéreuses. Une aiguille très fine est introduite à travers la peau jusqu’à la tumeur. L’introduction de l’aiguille se fait à l’aide d’un guidage visuel par écographie.

 

Afin de détruire la tumeur, l’éthanol déshydrate les cellules tumorales pour ainsi modifier la structure de leurs protéines. Il faut généralement cinq à six injections pour détruire totalement le cancer.

 

Taux de l’éthanol en tant qu’excipient

En règle générale, l’éthanol contenu dans les médicaments est un excipient. Dans ce cas, sa quantité est généralement de 3 g pour une dose journalière. Au-delà de cette quantité, le médicament peut altérer la capacité du patient à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.

 

Précautions d’usage de l’éthanol

  • L’éthanol à 70 ° peut seulement s’utiliser par voie externe, par usage cutané.
  • En tant qu’antiseptique, l’éthanol ne doit pas être utilisé chez les bébés de moins de 30 mois.
  • Si vous avez d’antécédents d’hypersensibilité cutanée, vous devez éviter l’usage de l’éthanol.
  • Appliqué pour nettoyer la plaie, l’alcool cause des douleurs et retarde la cicatrisation.
  • Évitez de recourir à l’alcool éthylique si la surface de la plaie est très étendue
  • Pour éviter les risques de passage transcutané, n’utilisez pas l’éthanol sur les peaux sensibles telles que les seins et les muqueuses.
  • Pour un pansement occlusif, l’éthanol doit être utilisé pour une courte durée pour ne pas augmenter le risque de sensibilisation.
  • Sachant que l’éthanol peut franchir la barrière placentaire, il ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.
  • L’alcool éthylique ne doit pas être administré chez la femme allaitante, car il peut parvenir jusqu’au lait maternel.
  • Les résultats de l’analyse du taux de glycémie ou de l’alcoolémie peuvent être faussés si la peau a été aseptisée avec de l’éthanol avant le prélèvement sanguin.

Les effets secondaires

Malgré ses avantages, l’éthanol est susceptible d’entrainer de nombreux effets secondaires, peu importe la manière dont on l’administre.

 

Lors d’une utilisation par voie cutanée, les effets secondaires qui surviennent les plus souvent sont :

  • Une réaction de sensibilisation cutanée
  • Une réaction allergique cutanée.

D’autres effets indésirables ont également été enregistrés suite à l’utilisation de l’alcool éthylique. Il s’agit notamment de :

  • Une réaction allergique
  • Une convulsion chez l’enfant
  • Une agitation et une confusion chez le sujet âgé.

Certaines études ont rapporté des conséquences de l’éthanol utilisé sous sa forme de gel hydro-alcoolique. En effet, lorsqu’il est utilisé plusieurs fois dans la journée, ce produit favoriserait l’absorption du bisphénol par la peau. Ce phénomène est responsable de la dégradation de la qualité des spermes chez l’homme et peut entrainer des fausses couches chez la femme. Ce gel entraine aussi parfois un dessèchement de la peau.

 

Quand il est ajouté dans les boissons, l’éthanol provoque également des effets indésirables, notamment quand il s’agit d’un consommateur excessif de boissons alcoolisées. 

Leurs manifestations sont les suivantes :

  • Nausées
  • Vomissements
  • Paralysie respiratoire
  • Vertiges
  • Troubles du système nerveux.

L’inhalation de l’éthanol peut entrainer une irritation locale.

 

Contre-indications

L’utilisation par voie cutanée de l’éthanol est contrindiquée en cas d’une hypersensibilité à l’alcool éthylique.

 

L’usage par voie orale surtout via une consommation de boisson alcoolique est contrindiqué dans l’un des cas suivants :

  • Le diabète
  • L’insuffisance hépatique
  • L’insuffisance rénale chronique sévère
  • L’épilepsie
  • Une intoxication éthylique aigüe
  • La Goutte
  • L’insuffisance cardiaque congestive ou myocardiopathie
  • L’hypertension artérielle
  • Une obésité, interdisant principalement la consommation de la bière.
  • Des migraines d’origine alimentaire
  • Des troubles intestinaux parce que l’alcool irrite la muqueuse intestinale
  • Des maladies inflammatoires parce que l’éthanol favorise l’inflammation
  • Une hypoglycémie
  • Une hypertriglycéridémie
  • Une insomnie
  • Des troubles hépatiques
  • Des troubles neurologiques
  • Une pancréatite.

Les interactions médicamenteuses

Dans le cadre d’un usage thérapeutique, votre médecin doit déjà être au courant des éventuelles interactions médicamenteuses avant de vous prescrire un médicament contenant de l’éthanol. Cette substance peut interagir avec de très nombreux médicaments et plantes. Découvrez ci-après quelques exemples de médicaments qui interfèrent souvent avec l’alcool éthylique.

  • L’acitrétine

C’est un médicament qui compte parmi les interactions graves de l’éthanol. Il est utilisé dans le soin des dermatoses liées à des troubles de la kératinisation, de lichens plans et du psoriasis.

  • La flibansérine

La flibansérine est un médicament d’origine américaine destiné pour traiter les troubles des désirs sexuels chez les femmes. Ce médicament ne doit pas être combiné avec l’éthanol.

  • Le Lévomilnacipran

Le Lévomilnacipran est un antidépresseur qui aide à rétablir la sérotonine dans le cerveau. Comme tous les médicaments contre la dépression, Lévomilnacipran dispose d’un effet sédatif, qui serait favorisé par l’éthanol.

  • L’oxybate de sodium

L’oxybate de sodium est aussi un médicament qui ne doit pas s’associer à l’alcool éthylique. Il s’agit d’un dépresseur du système nerveux central, dont le rôle est de réduire la somnolence diurne chez les patients narcoleptiques.

  • Le kava

Le kava est une plante utilisée pour lutter contre l’insomnie et l’anxiété. Certaines études ont montré que cette plante augmenterait la toxicité de l’éthanol dans le corps.

  • Le métronidazole

Le métronidazole est un antibiotique qui ne doit pas être utilisé avec de l’alcool. En effet, cette combinaison peut entrainer des nausées et des vomissements. 

  • Le disulfiram

Le disulfiram est un médicament qui prend en charge le traitement de l’alcoolodépendance. Il ne doit pas être administré avec l’éthanol.

  • Le Chlortripolon

Le Chlortripolon est un médicament antihistaminique qui, associé avec l’éthanol, est susceptible d’entrainer des troubles de la coordination chez une personne.

 

L’effet des médicaments anticoagulants, antidiabétiques et antiépileptiques peut être influencé par l’alcool éthylique.

 

L’utilisation de l’éthanol avec des médicaments antidouleurs comme l’aspirine et les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens favorise les saignements gastro-intestinaux.

 

Les boissons alcooliques, des effets sur la santé ?

Rappelons que les alcools contenus dans les boissons alcooliques contiennent de l’éthanol, diverses études et recherches ont montré l’existence de plusieurs effets « positifs » des boissons alcoolisées sur le corps.

  • Prévention les troubles cardiovasculaires et coronariens

Vers les années 2000, certains chercheurs ont affirmé la possibilité d’obtenir des effets bénéfiques à partir de la consommation modérée de l’alcool concernant les maladies coronariennes. Selon eux, cette affirmation s’appuie sur à peu près 100 études menées. Pour information, le trouble coronarien se caractérise par la diminution des artères coronaires, entrainant ainsi le décroissement du flux sanguin qui irrigue le muscle cardiaque. L’estimation de la réduction des risques de maladies coronariennes avec la consommation de l’alcool est de 10 à 40 %. 

 

En 1979, une étude s’est portée sur l’analyse de la mortalité cardiaque. On a pu vérifier une certaine corrélation entre la consommation de la boisson alcoolisée et son effet à diminuer les problèmes cardiaques. 

 

Des données médicales confirment également qu’une consommation modérée d’une boisson contenant l’éthanol contribue à l’augmentation du taux de HDL. Ce dernier est un bon cholestérol dont la présence en quantité suffisante prévient les troubles cardiovasculaires.

 

Toutefois, ces recherches sur l’effet protecteur de l’éthanol ne concernent pas les accidents cardiovasculaires. Il est aussi à rappeler que l’abus de l’alcool est susceptible d’augmenter le risque de la mortalité coronarienne

  • Prévention du diabète de type 2

Des études ont montré qu’il était possible de réduire le risque de diabète de type 2 en consommant modérément de l’alcool. Il est toutefois à noter que si la consommation est excessive, le patient risque d’attraper cette maladie. Cette utilisation est efficace en tant que prévention. D’ailleurs, l’American Diabetes Association propose que pour réduire les risques du diabète de type 2, deux consommations pour les hommes et une par jour pour les femmes soient recommandées.

 

Si le patient souffre déjà du diabète, il est possible de se servir de l’alcool pour réduire les risques de la maladie coronarienne. L’éthanol contenu dans la boisson est donc utilisé pour réduire les risques des maladies cardiovasculaires. Pour ce faire, l’American Diabetes Association propose un ajout de boisson alcoolique à quantité modérée dans le régime alimentaire d’une personne diabétique. Afin d’éviter les risques d’hypoglycémie, la boisson doit être consommée pendant les repas.

  • Prévention de l’ostéoporose

En vieillissant, les os d’une personne perdent en densité et deviennent faibles, ils se cassent facilement. L’ostéoporose est une affection qui se caractérise par cette perte en densité. Une dégradation du tissu osseux est aussi constatée. 

 

Une étude menée auprès de plusieurs femmes âgées entre 75 à 80 ans a montré un effet bénéfique de l’éthanol sur la densité osseuse. En effet, celles qui ont l’habitude de boire un à trois verres de vin par jour avaient des os plus denses que celles qui en buvaient moins. Celles qui boivent excessivement, quant à elles, disposent d’une densité osseuse faible. 

  • Augmentation des facultés cognitives chez les personnes âgées

Sur une étude menée sur plus de 3500 hommes, on a pu constater que ceux qui buvaient avec modération avaient une meilleure faculté intellectuelle comparée à ceux qui n’en boivent jamais, ou ceux qui en boivent excessivement. Ces personnes ont été suivies sur une période de 18 ans lors de cette étude.

 

Aussi, d’autres recherches portant sur la possibilité de développement de l’Alzeimher ont été menées. Les individus ont été suivis pendant 6 ans. Les résultats ont montré que ceux qui buvaient de l’alcool modérément et régulièrement sont moins exposés aux risques de souffrir de la maladie d’Alzheimer.

  • Ce qu’en pense la Santé publique

D’après ces recherches menées, les effets bénéfiques de l’éthanol, notamment pris dans les boissons sont presque indéniables. Toutefois, les instances médicales refusent de recommander les boissons alcooliques en guise de protection contre les problèmes cardio-vasculaires. Sachant que l’abus de l’alcool entraine de nombreuses conséquences, cette prescription pourrait exposer les consommateurs à de grands risques. Ainsi, si besoin est, les médecins proposent des conseils personnalisés à leur patient sur la prise d’une boisson alcoolique. Par ailleurs, la « posologie » ne devrait pas être généralisée, mais elle doit être déterminée en fonction du profil du sujet.

 

D’ailleurs, certains chercheurs et associations pensent que les preuves sont encore insuffisantes pour pouvoir classer les boissons alcooliques en tant qu’élément favorisant la prévention des maladies cardiaques.

 

Au Canada, les professionnels ne recommandent pas l’alcool, mais en revanche, ils encouragent ceux qui en boivent de le consommer avec modération. La quantité doit être de 14 consommations par semaine pour les hommes et de 9 pour les femmes.

  • Quelques précautions

Pour bénéficier des effets cardio-protecteurs de l’éthanol, c’est-à-dire des boissons alcooliques, voici quelques points à retenir.

 

Le fait de se protéger avec une ou deux verres par jour ne suffit pas pour limiter les risques des maladies cardiovasculaires. Il faut en effet se conformer aux bonnes habitudes : arrêter de fumer, boire assez d’eau, avoir une alimentation bien équilibrée et faire des exercices physiques.


Si vous n’avez jamais été habitué à boire des boissons alcooliques, il ne faut pas commencer à en boire pour des raisons médicales. Après tout, l’alcool n’est pas un médicament et n’est pas encore recommandé par les professionnels.


Par « consommation modérée », hebdomadaire entendez : 17 consommations maximum pour les hommes, et 11 pour les femmes. Au-delà de ces valeurs, les effets bénéfiques des boissons alcooliques disparaissent et peuvent même entrainer des conséquences plus ou moins graves.


Vous ne pouvez bénéficier des éventuels bienfaits protecteurs de l’éthanol qu’avec une consommation régulière et modérée de boisson alcoolique. Vous devez répartir les prises sur tous les jours de la semaine. 


Il est préférable que l’alcool soit prit autour d’un repas. Ce sera de cette manière que vous pourrez bénéficier de son effet bénéfique sur la santé.


Les boissons alcooliques ne peuvent pas servir de prévention contre les problèmes cardiovasculaires. Cet effet protecteur cardiovasculaire concerne généralement les hommes à partir de 40 ans, et les femmes, à partir de 50 ans, soit à l’âge de la ménopause. 

L’éthanol est une substance qui intervient dans de nombreux domaines. Il est utilisé en pharmacie en tant qu’agent d’extraction ou agent de nettoyage. On s’en sert également comme solvant dans la fabrication de certains médicaments tels que les antibiotiques, les comprimés, etc. 

 

L’éthanol est surtout apprécié pour son pouvoir désinfectant. Proposé sous forme liquide ou gel, il vous permet généralement d’éliminer les microorganismes présents sur la peau. À part cela, il s’avère aussi être un support de médicament efficace dans les remèdes contre la toux, notamment les sirops. 

 

Caractéristiques et origine de l’éthanol

L’éthanol est un alcool primaire qui, physiquement, se présente sous forme de liquide incolore, avec une odeur légère et un goût délicatement sucré (lorsqu’il est dilué). C’est un produit soluble dans l’eau et qui est très inflammable. Sa formule chimique est le C2H5OH. Dans le milieu médical, sa principale utilisation est la désinfection cutanée. Mais l’éthanol est également ajouté dans les boissons alcoolisées telles que les bières, les whiskys, etc.

 

D’une manière générale, la fabrication de l’éthanol se fait par la fermentation des sucres par les levures. Il est donc issu des plantes et des céréales comme l’orge et le blé. La fabrication de l’éthanol destiné à l’usage en médecine devrait respecter des normes strictes. Il passe d’abord par une synthétisation d’un mélange d’éthylène et d’eau. Après cela vient l’étape de la purification dans laquelle on élimine les composants toxiques présents dans l’alcool : méthanol, métaux lourds, acétone, etc. Enfin, il doit être dilué avec de l’eau distillée afin de régulariser son degré alcoolique, d’où les variations des alcools : 40 °, 90 °, etc.

 

Les autres noms de l’éthanol :

  • Alcool éthylique
  • Alcool pur
  • Alcool de grain
  • Alcool de boisson.

Les utilisations de l’alcool

  • Utilisations sur une plaie

De par son pouvoir antiseptique, l’alcool éthylique est indiqué pour être utilisé en cas de plaies. Pour cela, il se présente souvent sous forme de liquide, de compresse imbibée ou de lingettes médicales pour nettoyer la peau. En effet, l’éthanol procure un effet bactéricide et antifongique éliminant efficacement les micro-organismes. Pour y parvenir, il dissout la bicouche lipidique membranaire de ces micro-organismes, il dénature également leurs protéines. 

 

Il est cependant important de noter que l’alcool éthylique ne convient pas pour lutter contre les spores bactériennes. 

 

Pour contrer les bactéries, les virus et les champignons, il est indiqué d’utiliser de l’alcool 70 °. En effet, ce titre alcoolique suppose une certaine quantité d’eau dans la composition. Les molécules d’eau optimisent l’activité antimicrobienne de l’alcool.

Il est important de noter que l’alcool éthylique ne convient pas à tous les types de plaies. 

  • Pour une plaie ouverte ou une éraflure, l’éthanol est à éviter, car il risque d’irriter la peau et de provoquer des douleurs. Dans ce cas-ci, le mieux serait de s’orienter vers d’autres antiseptiques tels que la chlorhéxidine.
  • Pour une plaie fermée comme le panaris, l’ongle incarné, l’écharde, il est possible d’utiliser l’éthanol. Toutefois, il est indiqué de l’associer à de l’hexamidine afin d’obtenir une formule capable de pénétrer facilement dans la couche superficielle de la peau.
  • Si la plaie est souillée par la terre, du gravier ou du sable, vous devrez d’abord la nettoyer avec de l’eau oxygénée. Ensuite, appliquez l’antiseptique en optant pour l’alcool ou autre substance qui correspond au type de plaie.

Pour appliquer l’éthanol en cas de plaie, vous devrez nettoyer la peau avec du savon afin d’éliminer les diverses saletés. Ensuite, rincez bien pour que toutes les traces de savons disparaissent pour éviter une éventuelle interférence avec l’alcool. Une fois la peau séchée, vous pouvez appliquer l’alcool éthylique avec une compresse bien propre, si vous ne disposez pas des lingettes ou des compresses prêtes à l’emploi. 

  • Utilisation en cas d’intoxication au méthanol

Le méthanol est un alcool présent dans la composition de certains produits comme les peintures, les vernis, les alcools à brûler, etc. L’intoxication au méthanol est souvent due à une ingestion.

 

L’absorption de cette substance peut entrainer diverses toxicités neurologiques et ophtalmiques. Elle peut également causer des lésions hépatiques, rénales, musculaires, myocardiques, etc.

 

En cas d’intoxication au méthanol, il est indiqué d’effectuer rapidement le traitement pour éviter toutes conséquences vitales et fonctionnelles. Pour cela, il convient d’utiliser de l’éthanol.

 

En effet, l’éthanol va entrer directement en compétition avec le méthanol. Il va empêcher la formation de l’acide formique et l’aldéhyde formique qui sont à l’origine des conséquences majeures liées à l’intoxication. 

 

Avec cette administration, un apport hydrique et une perfusion de bicarbonates peuvent être nécessaires.

  • Usage cutané préopératoire

Avant une intervention chirurgicale ou une suture, il est très important de bien nettoyer la peau. C’est d’ailleurs un geste systématique effectué par les professionnels médicaux, avant de procéder à une opération. C’est dans ce cadre que l’éthanol intervient. Il est utilisé en tant qu’antiseptique pour éliminer ou réduire le nombre de micro-organismes présents sur la peau. Ceci dans le but de limiter les risques d’infection de la plaie après l’intervention.

  • Utilisation en tant que solvant médicinal

L’alcool éthylique a une forte capacité de dissolution, c’est pour cela qu’il est utilisé pour aider à dissoudre les médicaments insolubles dans l’eau. 

 

En bain de bouche par exemple, il est utilisé pour dissoudre les actifs comme le menthol, l’eucalyptol. De cette manière, le produit pourra facilement pénétrer la plaque dentaire.


Certains médicaments contre la toux et le rhume contiennent également de l’éthanol. Le rôle de ce dernier est à la fois de dissoudre les actifs, mais aussi de conserver le produit.