Quelles sont les contre-indications relatives au cassia ?

Les personnes qui sont sujettes aux inflammations du côlon ne doivent en aucun cas utiliser le séné. Il en est de même pour ceux qui présentent des problèmes intestinaux ou de constipation chronique. Par ailleurs, l’utilisation de cette plante n’est pas recommandée non plus aux personnes qui souffrent d’une forte déshydratation. En effet, cette graminée peut entraîner des carences en potassium ou encore en sodium. Les sujets souffrant de troubles cardiaques doivent éviter d’utiliser le séné. Les femmes enceintes, allaitantes et les enfants âgés de moins de 12 ans ne doivent pas non plus en prendre.

 

Quid des effets indésirables

Il est déconseillé de prendre le cassia de façon régulière et prolongée. En effet, un surdosage peut causer des irritations ou des douleurs au niveau de l’abdomen. La personne risque ainsi de souffrir de spasmes, de diarrhées profuses ou d’hépatites toxiques. Comme cette plante favorise la perte de potassium, vous risquez d’avoir des troubles cardiaques. À cela pourrait s’ajouter une faiblesse au niveau des muscles. Le cassia est également susceptible d’entraîner une hématurie qui se manifeste par la présence de sang dans les urines. De plus, la consommation de cette plante peut causer une albuminurie. Les urines se colorent alors en rouge brun ou en jaune.

 

Des interactions avec les compléments et les plantes médicinales

Il faut s’assurer de ne jamais prendre le cassia en association avec d’autres plantes médicinales ayant des propriétés laxatives. Cela inclut la rhubarbe de Chine, l’aloès et le boldo.

 

En ce qui concerne les interactions médicamenteuses, le cassia interfère avec les médicaments qui sont utilisés pour lutter contre l’insuffisance rénale et les troubles cardiaques. Cela s’explique par la modification au niveau des électrolytes. Le séné peut aussi modifier les tests urinaires destinés à mesurer l’urobilinogène et les taux d’œstrogène. En outre, cette plante est susceptible d’affecter l’absorption des hormones qui sont présentes dans les pilules contraceptives.

 

Avis du thérapeute

Les thérapeutes reconnaissent les bienfaits du cassia contre les problèmes de constipation, à condition qu’il ne s’agisse pas de trouble récurrent. Il faut savoir que cette plante sert aussi pour des usages plus traditionnels. Par contre, aucune recherche scientifique n’a encore démontré les effets du séné dans ce type de thérapie. Dans tous les cas, les praticiens préconisent l’utilisation de cette plante aux adultes et aux enfants âgés de plus de 12 ans, uniquement.

 

L’Organisation mondiale de la Santé recommande, quant à elle, de prendre le cassia en guise de traitement contre la blennorragie, la fièvre et la toux. Cependant, il faut garder à l’esprit que les bienfaits de la plante contre ces maladies n’ont pas encore été scientifiquement établis.

 

Combinaison figues et fruits du séné pour une action particulièrement légère

Les fruits sont connus pour avoir une action plus faible que les feuilles. Aussi, les laxatifs élaborés à base des fruits du cassia sont bien mieux tolérés par l’organisme. Pour obtenir un résultat optimal, il est recommandé d’associer les fruits du séné à la figue sous forme de sirop. Notez que la figue est aussi un fruit qui s’utilise pour ramollir les selles et stimuler la digestion. En cas de doute, il est évidemment préférable de demander conseil à son pharmacien ou son médecin.

Le cassia ou séné est un arbuste qui est caractérisé par une floraison jaune et lumineuse, et un beau feuillage persistant. Les fleurs sont similaires à de petits papillons de couleur jaune dorée. C’est une plante frileuse qui orne les plus beaux jardins. Graminée originaire de l’Inde, il peut être cultivé en pot ou dans une serre. Il fait partie des légumineuses. Il peut atteindre 4m de haut en fonction de la variété et des conditions de culture.

 

Cassia : quelles propriétés médicinales ?

En médecine, le cassia est réservé à un usage interne. En effet, il n’y a aucune utilisation externe connue à ce jour. Cette plante a le mérite de stimuler le transit intestinal. Pour cela, il agit comme un laxatif puissant. Cela s’explique par les dérivés anthracéniques qu’il contient. Cette plante est principalement utilisée pour lutter contre les problèmes de constipation et autres troubles digestifs. Ce végétal favorise l’émission de selles molles, certes. Toutefois, il faut prendre garde aux hémorroïdes. Par ailleurs, cette graminée combat les maladies et affections du foie, incluant la jaunisse et la fièvre typhoïde.

 

Le séné ou cassia est aussi utilisé comme purgatif intestinal, avant de subir certains examens médicaux radiologiques ou endoscopiques.

 

Quelle description botanique pour le cassia ?

La tige du séné est blanche et dressée. Elle a une section circulaire. La feuille est glabre et de couleur verte. Elles mesurent 3 cm de haut et apparaissent au mois d’août. La plante a une forme allongée et ovoïde. En raison de la teneur élevée en anthracéniques B, en flavonoïdes sennosides et en dérivés naphtaléniques, le cassia exhale une odeur de cacahuète lorsqu’on le frotte. Les gousses sont plates et contiennent également beaucoup de sennosides. Elles renferment aussi des graines qui sont connues pour leur toxicité.

 

De quoi est composé le cassia ?

Les gousses et les feuilles de la plante sont les parties qui sont utilisées en phytothérapie. Les principes actifs du cassia sont les hétérosides dianthroniques, les hétérosides naphtaléniques, les mucilages et les flavonoïdes.

 

Usage et posologie du cassia

Ainsi qu’il a été précisé, cette graminée est connue pour son effet laxatif puissant. Le dosage journalier varie entre 30 à 36 mg, qu’elle soit proposée en granulés ou en gélules. Cette dose est suffisante pour stimuler le gros intestin et accélérer le transit. Cela s’explique par la libération des dérivés d’anthraquinone sous l’effet des bactéries présentes dans la flore intestinale.

 

Quelques précautions d’usage du séné

Le cassia ne peut se prendre sans avoir obtenu l’aval d’un médecin au préalable. Il faut noter que la cure est normalement brève et épisodique. En général, elle se limite à 10 jours au maximum. Si aucune amélioration n’est constatée après 4 jours de traitement, le patient doit consulter à nouveau le médecin.