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Chaque forme de médicament conduit à une voie d’administration spécifique. Le mode d’administration n’est autre que la manière d’utiliser le médicament afin de garantir l’absorption de sa substance active.
Pour la mousse, il existe deux principales façons de l’utiliser, d’abord par voie cutanée, et par voie rectale. Évidemment, les finalités ne sont pas les mêmes. Pour y voir plus clair, il importe de bien comprendre les informations liées à son mode d’utilisation avant de dire pourquoi la mousse est devenue un élément indispensable dans le domaine de la médecine.
En tant que médicament, la mousse joue 3 rôles : antiseptique, anti-inflammatoire et traitement de certaines maladies cutanées. Les substances actives ne sont donc pas les mêmes pour chaque type de mousse étant donné que leur action diffère d’une maladie à une autre.
En tant qu’antiseptique, la mousse agit sur une surface externe, la peau en l’occurrence. Son principal actif agit pour éliminer tous les germes susceptibles d’infecter une plaie, par exemple. La mousse se révèle aussi efficace en nettoyage d’une infection au niveau de la peau ou des muqueuses externes. Sa fonction est ici similaire à celle d’un savon.
Plusieurs inflammations peuvent être traitées avec de la mousse. Il en est ainsi des inflammations au niveau de l’intestin, du côlon ou du rectum. Dans ce cas, c’est la mousse rectale qui entre en jeu. À base de corticoïdes, la mousse anti-inflammatoire soulage les douleurs intestinales et abdominales. Elle soigne également les douleurs au niveau du rectum notamment en cas de rectite.
Quant aux maladies cutanées, les dermatites comme le psoriasis ou les mycoses entrent également dans le domaine d’intervention des médicaments présentés sous forme de mousse. Ces derniers seront administrés par une application cutanée. L’élément actif qui entrera en jeu à ce moment-là est le corticoïde. Son action portera sur des germes d’origine externe qui ont entrainé une lésion de la peau.
L’utilisation de la mousse diffère selon son but et ses compositions. L’application cutanée est réservée à la mousse lorsqu’elle est utilisée comme antiseptique ou pour traiter les maladies cutanées. Pour ce qui est de la mousse anti-inflammatoire, elle s’introduit directement par voie rectale.
Avant chaque utilisation, il faut se laver soigneusement les mains, ensuite appliquer une quantité sur la peau à désinfecter puis rincer abondamment. Il convient de noter qu’une mousse antiseptique élimine les germes afin d’éviter une surinfection. La mousse traitant les maladies cutanées s’applique par pulvérisation sur les parties lésées. Pour assurer une grande efficacité, il faut éviter de laver les parties concernées immédiatement après application.
Pour ce qui est de la mousse rectale, elle s’introduit par l’anus via un dispositif spécial. Encore faut-il être délicat en vue d’éviter toute irritation.
La mousse ne s’avale pas, elle rejoint directement les parties à traiter, ce qui garantit une efficacité totale par rapport aux autres médicaments. Les corticoïdes peuvent provoquer des effets indésirables si elles passent par l’appareil digestif. Les régurgitations acides sont des exemples concrets. L’utilisation de la mousse en application autre qu’orale prévient de tels effets et évite ainsi d’affaiblir l’estomac.