Le médicament de niveau 3 présente le plus de risques. De couleur rouge, le pictogramme interdit la conduite. Aussi, le mieux est de consulter un médecin avant de reprendre le volant après une période de sommeil induite par un hypnotique.

 

Dans cette catégorie sont inclus les neuroleptiques, les tranquillisants et les somnifères. La prise de l’un de ces médicaments entraîne une incapacité temporaire comme les collyres mydriatiques, les hypnotiques ou les anesthésiques généraux. 5 % des médicaments sont classés niveau 3. L’idéal serait de ne pas conduire surtout durant les premiers jours du traitement.

 

Si toutefois l’état du patient venait à stabiliser, il pourra alors reprendre le volant si le médecin lui donne son approbation. Dans ce cas, ce dernier recommandera des arrêts réguliers, toutes les heures. Il conseillera au sujet de prendre les médicaments à des horaires différents et ne préconise pas les longs trajets. En effet, quelques dixièmes de secondes suffisent pour provoquer un drame lorsque l’on est amené à conduire une voiture.